Politiques monétaires et budgétaires
Dissertation : Politiques monétaires et budgétaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nico.das • 16 Janvier 2018 • Dissertation • 1 104 Mots (5 Pages) • 888 Vues
Da-Silva Nicolas
Economie
1 Différenciez la politique monétaires de la politique budgétaire.
Une politique monétaire est un volet de la politique économique visant à assurer la stabilité des prix tout en encourageant la croissance, donc réguler la masse monétaire. Il est important d’éviter une hausse trop importante de la quantité de monnaie en circulation pour limiter l’inflation, mais elle doit être suffisante pour ne pas pénaliser les transactions entre les agents économiques.
Tandis qu’on peut distinguer deux types de politique budgétaire, expansive et restrictive, la politique budgétaire expansive utilise le budget de l’état, qui peut être excédentaire, l’Etat effectue des dépenses dans le but d’intervenir pour stimuler l’activité économique, qui créé un déficit budgétaire. La politique budgétaire restrictive à pour but de limiter le déficit budgétaire et la dette publique, qui entraine la hausse des prélèvements obligatoires et moins d’aides et subventions de l’état. On choisie la politique budgétaire en fonction des objectifs fixés.
2 Montrez que la politique budgétaire de relance mise en place en 2009 est remplacée aujourd’hui par une politique de stabilisation.
Une politique de stabilisation comme son nom l’indique, permet la stabilisation de l’économie, à travers l’augmentation des prélèvements obligatoires pour la réduction du déficit, elle peut être aussi utilisé pour lutter contre l’inflation et les déséquilibres extérieurs.
Aujourd’hui on constate par le graphique de l’annexe 2 une baisse constante du déficit public depuis 2009
Année | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
% du déficit | -7.5% | -7.1% | -5.3% | -4.8% | -4.1% | -3.6% | -2.8% |
% Baisse du déficit | 0.4% | 1.8% | 0.5% | 0.7% | 0.5% | 0.6% |
Le gouvernement cherche encore à renouveler la croissance économique après la crise de 2008-09, c’est donc à travers diverses politiques conjoncturelles qu’il essai d’y parvenir.
Une politique monétaire vise à stabiliser les prix tout en encourageant la croissance et donc, réguler la masse monétaire. Elle agit par le biais des taux d’intérêts pour l’évolution de la quantité de monnaie en circulation, une politique monétaire est principalement dirigé par la BCE (banque centrale européenne).
Il y a deux types de politique budgétaire, soit la politique budgétaire de relance, qui à pour but d’accroitre le niveau de croissance en baissant le prélèvement des impôts, ou bien la politique budgétaire de rigueur, qui limite les dépenses publiques et augmentant la fiscalité afin de résolvé la crise
C’est alors qu’on se pose la question suivante : Les politiques budgétaires et monétaires engagées actuellement permettent-elles de soutenir la croissance ?
Dans une première partie nous allons voir en quoi les politiques budgétaires et monétaires permettent de soutenir la croissance et dans une seconde partie les contraintes de ces politiques.
I - Les politiques budgétaires et monétaires, un soutien à la croissance
En effet, ces politiques conjoncturelles ont pour but de lutter contre l’inflation lors des périodes de grandes activités, mais aussi contre les déséquilibres économiques en soutenant la croissance et la relance de l’emploi
Une politique de relance est un réel atout mit en place par les pouvoirs publics, puisqu’elle permet grâce à des actions de relancer l’économie à l’aide des instruments de politiques budgétaires et/ou monétaires, elle lutte contre le chômage et stimule la croissance économique via des baisse des taux d’intérêts, subventions etc. Ces subventions contribuent à une augmentation de l’emploi, qui conduit à une augmentation des dépenses sociales ce qui stimule la consommation des ménages, et la baisse des prélèvements obligatoires augmente le pouvoir d’achat, on parle alors de politique budgétaire expansive, qui à vu le jour en France 2009 avec l’augmentation des dépenses publiques de 26 milliards d’euros sur seulement deux ans qui a augmenter la dette publique et le déficit public.
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