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Les Jeunes Qui Sortent Du Systeme Scolaire 2014

Mémoire : Les Jeunes Qui Sortent Du Systeme Scolaire 2014. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2014  •  613 Mots (3 Pages)  •  752 Vues

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Alors que la plupart des jeunes sortis du système scolaire en 2004 trouvent un emploi stable à la fin de leur formation initiale (55%), 20% d’entre eux connaissent une longue période de chômage, ou pour 15%, d’inactivité, qui peut aller de moins 6 mois pour certains à plus 3 ans pour d’autres.

Ces chiffres, au cœur des débats actuel sur l’insertion des jeunes, alertent les pouvoirs publics qui tentent d’y remédier, et qui élabore des stratégies pour inciter les entreprises à accueillir la nouvelle génération, par le biais de contrat aidés, et réfléchissent à remanier le système de l’apprentissage pour tenter de faciliter l’accès à l’emploi des jeunes.

Aussi, en 2010, 293 000 jeunes sortent du système scolaire sans aucun diplôme en poche. Parmi eux, 180 000 seraient "perdus de vue", c'est à dire que personne ne sait ce qu'ils sont devenus.

Ces nouveaux décrocheurs risquent, si l’on prend en considération la génération qui les précèdent, une longue période d’inactivité, et de ce fait, sans doute une plus grosse difficulté à s’insérer professionnellement par la suite.

La question qui se pose est l’inévitabilité de cette période de latence : est-elle un passage de construction dans le processus d’autonomisation du jeune, ou bien, au contraire, se révèle-t-elle comme un détour dans l’insertion du jeune, qui les éloigne de l’intégration dans l’environnement qui les entoure ?

Que font-ils durant cette période de perdition ? Pour un certains nombre d’entre eux, ils iront chercher à vivre le moment présent et à occulter l’avenir, beaucoup se réfugieront dans les méandres d’une société parallèle où ils auront l’impression d’exister. (magazine souffrance des jeunes)

Tout d’abord, l’inactivité des jeunes pose question d’un point de vue moral : est-il « normal » d’accepter cette oisiveté de la part de ces jeunes en pleine force de l’âge, pendant que leurs parents se battent pour subvenir à leur besoins ? Mais Est-ce bien là un choix de leur part, ou une trajectoire qui leur semble inévitable, pour ces adultes en devenir ? Il est indispensable de se demander pourquoi « choisissent-ils » ce chemin, est-ce par manque de visibilité de l’avenir ? Et si c’est là le reflet d’un malaise, de quel ordre est-il ?

Cette période d’inactivité ne les démobiliserait-elle pas pour une durée indéterminée ?

Lors de mon stage au sein de la mission locale, ainsi que ma période d’emploi en qualité d’assistante d’éducation j’ai été témoin de ce processus de désocialisation

Le temps des choix d’orientation coïncide aussi avec la sortie de la période de l’adolescence, où le jeune se sent agressé par le monde qui l’entoure, et il doit déployer ses mécanismes de défense pour ne pas pleurer ces fantasmes qu’il avait durant son enfance, et dont il doit faire le deuil.

L’inactivité de ces jeunes reflète elle leur démobilisation face à un avenir incertain ? Peut-on considérer qu’un certain pessimisme bloque le jeune à se projeter vers l’avenir ? A ce niveau, la détermination d’un projet professionnel réalisable ne serait elle pas le premier pas vers une insertion sociale durable?

Nous avons d’une part, les jeunes qui ont fait l’expérience de cette inactivité, et qui

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