Le chômage en France

Synthèse sur l’état théorique et conjoncturel de l’emploi et du chômage en France :

Selon A. Parienty, se rencontrent sur le marché du travail offreurs et demandeurs de travail, c’est-à-dire les ménages qui offrent leur force de travail aux employeurs qui en demandent. Or, nous avons pu remarquer que ce marché ne fonctionnait pas parfaitement, ce qui créer une situation dans laquelle des offreurs se retrouvent sans emploi, et l’on appelle cette situation le chômage. En France et de nos jours, le taux de chômage est d’environ 10%, ce qui veut dire qu’environ une personne sur 10 de la population active (personne de plus de 15 ans, soit en âge de travailler) n’a pas d’emploi, alors qu’elle mène une recherche active de ce dernier.

Selon certains économistes, si le chômage existe il est volontaire. Or, comme le montrait A. Parienty dans son texte, ce chômage est dû à des imperfections sur le marché du travail. Premièrement, l’information n’est pas parfaite, c’est-à-dire qu’elle n’est pas complète du point de vu des ménages, ni facile à obtenir, donc ils ne peuvent pas forcément et facilement faire les choix les plus rationnels. De plus, la théorie des insiders qui ne faciliteraient pas l’entrée des outsiders dans une entreprise mais plutôt leur propre intérêt ne facilite pas la baisse du chômage. De plus, les demande de travail faites par les entreprises ne correspondent pas toujours aux offres proposées par les demandeurs d’emploi. La rigidité des salaires (notamment le SMIC) fait que ces derniers (les salaires)  ne peuvent baisser en cas de crise, comme pour la crise de 2008-2009, dernière crise économique ayant touché la France. Dans cette situation ce ne sont donc pas les salaires qui sont touchés mais c’est l’emploi lui-même, puisqu’en effet c’est le taux de chômage qui augmente, c’est-à-dire que de plus en plus de personnes vont se retrouver au chômage, et pour différentes raisons : licenciements, insertion des jeunes plus difficiles, départs en retraite non remplacés donc moins d’emplois disponibles, de plus en plus de gens ont le besoin de travailler pour vivre etc.

Les normes internationales font régulièrement l’objet d’adaptations pour essayer de tenir compte des transformations du marché de travail.

Il a été nécessaire de donner un nouveau cadre conceptuel du travail car le marché du travail se transforme régulièrement. Par ailleurs, les indicateurs précédents n’étaient plus suffisants pour mesurer le progrès social, le niveau de vie et les performances économiques de la création d’emplois, la façon dont les ménages répartissent leur travail et l’impact de cette répartition sur leurs moyens d’existence et leur bien-être. Désormais les nouveaux concepts élaborés par le BIT repèrent les personnes selon une approche par les statistiques de main d’œuvre et une autre par les statistiques de travail.

La nouvelle définition permet de mettre en avant 4 formes de travail (travail de production/emploi comme forme d’emploi réalisé pour autrui /travail en formation non rémunéré/travail bénévole)

En outre, cette nouvelle définition permet un élargissement du cadre conceptuel, ainsi qu’une distinction entre les différentes formes de travail, une mesure élargie de la sous-utilisation de la main d’œuvre (sous-emploi lié à la durée de travail et sur la main d’œuvre potentielle). Le sous-emploi lié à la durée de travail comprend les pers qui ont un emploi mais qui souhaitent travailler davantage.

Selon l’INSEE, le sous-emploi comprend les personnes actives occupées au sens du BIT qui remplissent les conditions suivantes :

*elles travaillent à temps partiel ou souhaitent travailler davantage et sont disponibles pour le faire, *qu’elles recherchent activement un emploi ou non

*elle travaillent à tps partiel et sont dans une situation autre que celle décrite précédemment ou à tps complet mais ont travaillé moins que d’habitude pendant une semaine de référence en raison de chômage partiel chômage technique ou mauvais temps.

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