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La politique de redistribution

Étude de cas : La politique de redistribution. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2020  •  Étude de cas  •  787 Mots (4 Pages)  •  622 Vues

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        Partout dans le monde on ne peut que constater que les inégalités économiques et sociales ne cessent d’augmenter, pourtant certains Etats essaient de lutter contre ce phénomène, on peut se demander quelles politiques permettent de réduire les inégalités en France ?

D’une part, l’inégalité dans un pays peut être économique et sociale, on peut la mesurer par des instruments statistiques qui permet d’estimer les écarts entre individus. Le coefficient de Gini et l’un des outils qui permet de mesurer la répartition d’une variable (salaire, patrimoine…), sa valeur et comprise entre 0 qui correspond à une égalité parfaite, et 1 qui représente une inégalité parfaite.

A travers le document 1 on constate que les pays des OCDE en 2010 connaissent un taux qui avoisine le 0.31 or que le Royaume-Uni connait plus d’inégalité 0.34, alors que la France et Allemagne sont les pays où il y a plus d’égalité 0.29, ce taux était plus bas avant les années 90 vu les OCDE avait moins de 0.28, 0.24 pour l’Allemagne et 0.30 pour la France. Ce taux a fortement augmenté entre 1975 et 2010 pour les OCDE le Royaume-Uni et l’Allemagne contrairement à la France que grâce à la politique de redistribution, a permis d’amortir cette vague d’augmentation d’inégalité.

De l’autre part, l’inégalité peut être liée au patrimoine détenu, à travers le graphique circulaire on peut constater que dans le monde 85% de patrimoine mondiale détenue par 10% de la population la plus fortunés, alors que 50% de moins fortunés détient que 1%, en France la répartition est plus égalitaire car 10% de plus fortunés possède 50% de patrimoines et 50% de moins fortunés détient 5%.

        Pour pallier à cette inégalité économique, social et de patrimoine, la France applique une politique de redistribution, qu’on peut la définir par l’intervention des Etas afin de corriger une répartition inégale des revenus entre les ménages, cette distribution a deux formes, une redistribution horizontale financer par les cotisations sociales, cette forme de redistribution se contente de couvrir les risques sociaux quel que soit le niveau des revenus, c’est la redistribution opérée depuis certains ménages vers d’autres ménages exposés à un risque sociale (ex : allocations familiales, allocations chômages). La redistribution verticales, financée par les impôts, cette forme de redistribution est motivée par des impératifs de justice sociales, c’est la redistribution opérée depuis certains ménages à hauts revenus vers d’autres ménages moins aisés, afin de réduire les inégalités.

L’Etat assure la fonction de redistribution à travers les prélèvements obligatoires tel que les impôts, les cotisations sociales prélevées sur les revenus d’activité, la contribution sociale généralisée, les revenus sociaux tel que les prestations versées aux ménages, aussi à travers un service public par le financement de l’éducation par exemple.

        Le taux de prélèvement obligatoire connait une augmentation dans tous les pays de OCDE, il passe en moyen de 25.4% du PIB en 1965 à 33.8% en 2009 et 33.9% en 2010, et de l’Union Européenne qui passe en moyenne de 27.6% en 1965 à 38.4% en 2009. En France le Taux de prélèvement obligatoire en 2011 était de 43.9%, ce taux a évolué de la même façon que dans les pays de l’OCDE, portant ce taux est plus bas par rapport au Danemark 48.1% la suède 44.5%, mais reste plus élevé par rapport à certains pays développés comme l’Espagne 31.6% et les Etats-Unis 25.1, cet écart est surement dû à leurs politiques de couverture sociale.

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