Différentes inégalités et que peut amener la politique de redistribution

Assistant de gestion

        Président de l’association

        À Lyon, le 17 janvier 2017

Note d’information n°69

Objet : l’état des lieux des inégalités économiques et sociales et des politiques de redistribution.

        Depuis quelques années la France est dans une crise économique, ce qui emmène différents conséquences comme le déficit des finances publiques, une hausse du chômage et du travail précaire mais principalement des inégalités. Quels sont les différentes inégalités et que peut amener la politique de redistribution ? Dans un premier temps nous identifierons les différentes formes d’inégalités, puis nous caractériserons les différents instruments afin de réduire ces inégalités, enfin nous aborderons la politique de redistribution.

1. Les différentes formes d’inégalités et leurs évolutions.

        On parle d’inégalités pour désigner des différences qui se traduisent par des avantages ou des désavantages selon une échelle de valeur, ou qui sont perçues comme injustes ou illégitimes. 

Les inégalités économiques sont portées sur les différentes formes de revenus, sur le patrimoine ou sur l'emploi.

Les inégalités sociales sont les différences de conditions de vie entre les individus, en fonction du sexe, du travail, de la santé, du logement, de l’éducation, de la situation familiale

        Différents inégalités sont constatés les inégalités de revenu ont recommencé à augmenter depuis 1984 en France. On sait qu’aujourd’hui il y a de plus en plus de ménages de salariés pauvres, c’est-à-dire vivant avec moins des deux tiers, voire de la moitié, du salaire médian par unité de consommation. Aujourd’hui en France, deux millions de personnes vivent avec au maximum 645 euros par mois pour une personne seule, 690 000 n’ont pas de domicile personnel, 3,5 millions recourent à l’aide alimentaire. En 2008, le niveau de vie le plus bas des plus riches était 3,4 fois supérieur au niveau de vie le plus élevé des plus pauvres. Entre 1999 et 2009, le niveau de vie moyen des plus pauvres a progressé de 8.4% soit 610 euro. Le niveau de vie moyen des plus riches a augmenté de 18.2% soit 8 190 euro. Ce qui signifie que l’écart des deux catégories a augmenté.

Une autre source qui augmente les inégalités de revenu provient des inégalités de patrimoine. En effet, les revenus du patrimoine ont augmenté plus vite (30% en 7 ans) que ceux du travail, avantageant ceux qui possèdent un capital, et qui sont aussi ceux qui perçoivent les revenus les plus élevés. 

On note aussi des inégalités face à l’école 70 % des jeunes âgés de 20 à 24 ans dont les parents sont indépendants, cadres ou membres de professions intermédiaires déclarent étudier ou avoir étudié dans l’enseignement supérieur, contre 39 % des enfants d’ouvriers et d’employés, au premier semestre 2009. Soit une augmentation d’environ 20% pour les jeunes de parents indépendants, cadres ou membres de professions intermédiaires depuis 1991 et d’environ 19% pour les jeune de parents d’ouvriers et d’employés.

1. Les différents instruments pour réduire ces inégalités.

        La redistribution réduit les inégalités. Ainsi, avant redistribution, les 10 % de ménages les plus riches ont en moyenne un revenu presque 4.6 fois supérieur à celui des 10 % les plus riches ; après redistribution, ils ne sont plus que 3.3 fois plus riches. Il existe des prestations sociales sous et sans conditions de revenus ou réservées à ceux qui n'ont pas d'emploi, ce qui contribue à réduire les inégalités.

De plus, le prélèvement des cotisations sociales et d’impôts aux plus riches sont obligatoires et globalement progressifs.

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