La gouvernance financière publique au Maroc
Dissertation : La gouvernance financière publique au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar koukouaq • 2 Mars 2017 • Dissertation • 2 474 Mots (10 Pages) • 1 740 Vues
- Laboratoire de Recherche sur les Organisations, les Métiers et les Dynamiques économiques (OMDE).
Axe de recherche : Management, audit et contrôle des organisations publiques.
Problématique choisie : La gouvernance financière publique au Maroc : vers une optimisation du contrôle d’exécution de la dépense
Plan de la note :
http://www.leconomiste.com/article/la-necessite-de-laudit-interne-dans-le-secteur-public
1- Contexte du projet de recherche.
2- Problématique
3- Intérêt du projet
4- Méthodologie
6- Bibliographie
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1- Contexte du projet de recherche :
Tout d’abord il importe de signaler que la réalisation d’une croissance économique accélérée, l’adaptation de l’économie nationale aux mutations de l’environnement international et le développement humain sont les trois défis majeurs que le Maroc est contraint de relever.
Pour résorber le chômage, améliorer les conditions de vie des citoyens ou encore réduire le taux d’endettement du pays, il est impératif de favoriser une croissance économique forte et soutenue. Ainsi, il est opportun que les secteurs public et privé conjuguent leurs efforts dans le cadre d’un véritable partenariat.
Outre la sécurité et la protection de l’environnement qui sont des attributions traditionnelles de l’Etat, les missions du secteur public consisteront en la préservation de la stabilité du cadre macro-économique, en l’amélioration de l’environnement de l’entreprise, et enfin en la mise en place des infrastructures nécessaires au développement du secteur privé et à la promotion du monde rural. C’est à ce niveau là que nous pouvons repérer le rôle prépondérant du secteur public dans une économie donnée.
A cet égard, les pouvoirs publics doivent mettre en jeu un certain nombre de stratégies et de politiques telles :
- Une politique budgétaire contenant le déficit public dans des limites raisonnables ( VOIRE LE TAUX DU DEFICIT 2014)
- Une meilleure programmation des dépenses publiques d’investissement.
- Une gestion active de la dette extérieure, atténuant le poids de celle-ci sur l’économie et sur les finances publiques.
Néanmoins, la réalisation de ces objectifs doit être accompagnée d’une bonne gouvernance. Rf : GOUVERNANCE FIN PUB
Mais tout d’abord, que veut dire cette notion ?
En se référant à la définition de la bonne gouvernance proposée par les Nations Unies qui en résume les composantes et les principaux aspects, comme « une approche participative de gouvernement et de gestion des affaires publiques, basée sur la mobilisation des acteurs politiques, économiques et sociaux, du secteur public ou privé ainsi que la société civile, dans le but de garantir le bien-être durable de tous les citoyens.
Nous évoquons, à ce titre, les quatre piliers de la bonne gouvernance, il s’agit de:
- L’Intégrité comme système de règles et de valeurs encadrant la responsabilité de sauvegarde des ressources et biens publics et garantir leur utilisation efficiente ;
- La transparence, essentielle pour garantir l’accès public aux informations exactes et à jour avec possibilité de diffusion ;
- L’intégrabilité comme engagement collectif pour assurer une large participation de l’ensemble des acteurs de la société dans la préparation et la mise en œuvre des politiques publiques ;
- La responsabilisation et la reddition des comptes afin de garantir une gestion optimale des ressources matérielles et humaines et de lier les réalisations aux objectifs tracés.
Il va sans dire que malgré les efforts consentis en ce sens, plusieurs insuffisances et dysfonctionnements entachent la gouvernance au Maroc notamment :
• L’absence de participation et d’intégration de l’ensemble des composants de la société dans la voie du développement ;
• L’absence de responsabilisation et de reddition des comptes de la part des gestionnaires des affaires publiques ;
• les défaillances marquant le système judiciaire ;
• la corruption comme étant l’une des manifestations les plus flagrantes de la mauvaise gouvernance.
De surcroit, et dans un monde mondialisé, la crise économique et financière actuelle a montré à quel point les systèmes de finances publiques peuvent transmettre de manière bouleversante les crises et leurs contrecoups induits d’un pays à l’autre, ou encore d’un continent à l’autre. Ensuite, et face à la désarticulation de l’économie mondiale et la déstabilisation des finances publiques des Etats, la recherche de nouveaux outils s’avère sine qua non.
C’est ainsi que l'installation d’un certain nombre d’outils en termes de management, d'audit et de contrôle est devenue de plus en plus une nécessité pour mieux maitriser la gestion des finances publiques. La crise planétaire qui a secoué les économies mondiales a rendu par ailleurs très abrupte la problématique de l’audit au sein de l’Administration publique, et notamment l’audit interne. Cela permet alors une meilleure visibilité pour les partenaires, les citoyens et les décideurs.
2- Problématique :
D’emblé, il importe de souligner que tous les aspects de la vie sociale, économique et politique d’un pays s’impactent profondément des conditions de gestion de la chose publique. En ce qui est du Maroc, les usagers de l’administration publique réclament inlassablement à travers plusieurs tribunes d’être traités comme clients d’une entreprise privée qui met ses clients au cœur de ses préoccupations et leur crée les conditions appropriées d’accueil et de qualité de service.
Durant ces derniers temps, l’action publique est devenue très médiatisée constituant un sujet omniprésent des critiques des journaux, élus et représentants de la société civile.
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