La gouvernance de l'économie mondiale
Cours : La gouvernance de l'économie mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elsa Daïen • 9 Avril 2017 • Cours • 497 Mots (2 Pages) • 774 Vues
La gouvernance de l’économie mondiale
P.128-129
- Bien public
Le bien public mentionné est la stabilité climatique qui réside dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la couche d’ozone (limitation des gaz à effet de serre)
La couche d’ozone est un bien non exclusif, car personne ne peut être empêché de respirer, néanmoins, il peut s’avérer rival lorsqu’il fait l’objet d’une importance trop intense.
Bien public mondial : ce bien public concerne l’ensemble des nations du monde qui en subissent les conséquences, ainsi que les générations actuelles mais aussi futures, qui devront bénéficier d’un environnement préservé dans une optique durable.
→ Dimension internationale et intergénérationnelle : Kindleburger
Problème :
La problématique de la gestion de ce bien public est celle de sa sur utilisation, et l’enjeu est celui de la préservation de la couche d’ozone.
Selon les experts climatiques, les émissions des gaz à effet de serre semblent aujourd’hui beaucoup trop importante pour ne pas aboutir à une dégradation sévère du climat.
- Décision prises
La coopération internationale a donné lieu à des actions en ce qui concerne la préservation du climat.
Il s’agit essentiellement de la signature d’un protocole international : Le protocole de Kyoto en 1997 dont l’objectif est de réduire de 5% par rapport a 1990 entre 2008 et 2012.
Le protocole prévoit la mise en place d’un marché de permis négociable (marché de droits pollués, pour inciter les pays à polluer le moins possible, en leur faisant payer le prix de leurs externalités négatives.
Il prévoit également un mécanisme de développement propre pour aider les pays en développement à assurer leur développement économique en adoptant des méthodes de production plus propre. Ce mécanisme génère des crédits démission sur la base de projet d’investissement, dans les pays en développement.
- Difficultés de la gestion mondiale
La gestion du bien public mondial qu’est la couche d’ozone semble difficile du fait de la diversité des situations locales, notamment entre pays développés et pays en développement, du fait de la multiplicité des acteurs, ce qui complique la prise de décision, et du fait de mécanismes difficiles à mettre en œuvre.
La gouvernance mondiale nécessite en effet de partager une stratégie commune, et de s’accorder sur le partage des responsabilités entre états, et donc, sur la répartition de la charge financière qu’elle représente.
La préservation du climat nécessite d’importances ressources financières, et exige donc à réfléchir à de nouvelles propositions.
- Nouvelles propositions
La conférence de paris a institué un changement de logique dans l’engagement pour le climat avec le passage d’une logique contraignante (logique de Kyoto à une logique d’engagement volontaire de chaque pays sur les objectifs qu’il compte atteindre.
par exemple, les USA se sont engagés sur une réduction de 26 à 28 prcents de leurs émissions en 2025 par rapport à 2005.
La difficulté résidera alors dans la mise en application des engagements pris, et des mécanismes de suivis qui seront institués.
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