L'ouverture de la France aux échanges internationaux
Dissertation : L'ouverture de la France aux échanges internationaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hydrox • 11 Février 2017 • Dissertation • 1 124 Mots (5 Pages) • 2 359 Vues
La France, qui est un pays performant et innovant, donne l’image d’un pays intégré dans le commerce extérieur. Elle a su se placer comme acteur principal dans l’économie européenne mais cette place est moins appréciable hors union européenne. L’ouverture des économies a permis une forte progression des échanges internationaux, qui sont aussi influencés par l’évolution des taux de change. Les échanges internationaux sont l’ensembles des transactions entre les agents économiques de différents pays. Le taux de change d’une devise est le cours de cette devise par rapport à une autre. Nous nous demanderons donc quels sont les points forts et les points faibles du commerce extérieur de la France. Premièrement nous analyserons la place de la France dans les échanges internationaux, ensuite nous montrerons les conséquences du taux de change de la monnaie européenne sur l’activité économique des entreprises françaises, puis, dans une dernière partie, nous apprécierons l’évolution de la spécialisation de la France au regard des théories du commerce international.
La France, qui est un pays relativement ouvert au niveau mondial, participe au commerce extérieur. Ses importations en 2013 s’élèvent à 41,27 milliards d’euros contre 41,01 milliards d’euros en 2011, ce qui représente une légère hausse voire une stagnation. Du côté des exportations, la France comptabilise 35,59 milliards d’euros en novembre 2013 contre 34,40 en 2011. Les exportations sont donc légèrement en hausse. La balance commerciale française est donc déficitaire car les importations sont supérieures aux exportations. La France se place donc 4ème par rapport aux grandes économies de l’OCDE, avec des parts de marché d’environ 6% en 2013, malgré une perte de 0,2%.
La France investit donc à l’étranger : en 2012, les flux d’investissements sortant de France ont représenté 28 milliards de dollars, après 35 milliards de dollars en 2011 selon la Banque de France. Cette baisse est due au contexte : il y a une forte réduction des flux d’investissement directs à l’étranger au niveau mondial. Grâce à ces chiffres, la France se place 11ème investisseur mondial et 3ème au sein de l’Union européenne, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. De plus, 2 500 groupes français, hors secteur bancaire, sont des groupes multinationaux car ils possèdent au moins une filiale à l’étranger. Tous secteurs confondus, les groupes multinationaux français détiennent plus de 33 300 filiales étrangères. La France compte donc près de 5 millions de salariés et réalise un chiffre d’affaires de 1 078 milliards de dollars et un produit net bancaire de 62 milliards de dollars à l’étranger.
Les échanges internationaux donnent lieu à des paiements internationaux, nécessitant des opérations de change. La détermination du taux de change sur le marché des changes est réalisée grâce à la confrontation de l’offre et de la demande de devises. Le taux de change de l’euro a donc des conséquences sur les échanges de la France avec les pays hors Union européenne. Lorsque que l’euro subit une appréciation, comme en 2013, où il s’est renchéri de 13 centimes en 6 mois, la France est handicapée car elle est positionnée sur des produits de moyenne gamme, qui ont une forte concurrence avec ceux des pays émergeants, ou des produits haut de gamme qui se vendent en dollars. Cela fait que pour les étrangers ces exportations sont trop chères et les entreprises françaises ne peuvent pas baisser leur prix à cause de cette forte concurrence. Un pays comme l’Allemagne qui exporte des produits haut de gamme peut donc plus facilement fixer ses prix à l’étranger
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