Place de la France dans les échanges internationaux
Dissertation : Place de la France dans les échanges internationaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jade Fachinetti • 15 Mai 2017 • Dissertation • 502 Mots (3 Pages) • 1 367 Vues
I. La place de la France dans les échanges internationaux
a) Définition et évolution des échanges internationaux
Les échanges internationaux représentent toutes les transactions transfrontières, entre les différents pays du monde. Ils sont très diversifiés et peuvent se traduire par des échanges de biens, de services, de capitaux…
Ces échanges sont une vraie nécessité pour l’économie mondiale, ils permettent par exemple à des pays qui ne possède pas un bien ou une ressource de pouvoir en bénéficier par le biais d’un autre pays, mais plus généralement, le commerce international vise à améliorer la croissance des pays qui y participent.
Cette nouvelle méthode de consommation ne cesse d’évoluer, notamment grâce aux avancées que ce soit au niveau des transports, des méthodes de production, mais aussi du côté de la communication et du marketing, qui permettent d’alimenter la demande, et l’offre par conséquent. Effectivement, les exportations de marchandises ont été multipliées par plus de 200 depuis la 2eme Guerre Mondiale, le commerce international représentant aujourd’hui plus d’un tiers du PIB mondial.
Cette nouvelle dimension d’ouverture des économies a permis a de nombreux pays de s’enrichir et se développer, mais aussi de s’implanter sur différents marchés. La France occupe une place importante dans le commerce européen et mondial, et en ce temps de crise, l’enjeu de cette ouverture des économies et plus que jamais primordial.
b) La mesure des échanges extérieurs de la France
Mais alors, quelle place a la France dans ces échanges internationaux ?
Il existe différentes façons de mesurer les échanges extérieurs d’un pays, comme par exemple, le compte des transactions courantes. Ce compte permet de retracer toutes les interactions de la France avec les autres pays, pour cela, il prend en compte 4 catégories (opérations sur biens, opérations sur services, revenus des facteurs de production et les transferts courants). Pour chacun de ces secteurs, le compte des transactions courantes retrace les exportation (crédits) et les importations (débits). Cela signifie que dans un pays, si les importations sont supérieures aux importations, le solde est déficitaire et inversement, il est alors excédentaire.
Pour ce qui est du cas de la France, en novembre 2013, les importations représentaient 41,27 milliards d’euros contre 35,59 milliards pour les exportations. Le solde de la France est donc déficitaire, ce qui signifie que le pays a besoin de financement pour financer les importations et les échanges avec l’extérieur, il peut alors emprunter à d’autres pays, ou bien puisse dans ses réserves de change.
Pour ce qui est de ses parts de marché vis à vis des pays de l’OCDE, la France enregistre là aussi une baisse, car ses parts de commerce extérieur sont passées de 8% en 2002, à 6% en 2012, contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne et les Etats-Unis, dont les parts ont augmenté de 1,6 et 0,8%.
Nous pouvons donc constater que le compte courant de la France est déficitaire en 2013 et que ses parts de marchés connaissent un déficit par rapport à ses partenaires
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