Economie et pouvoir public

Devoir d’économie

Comment les prix influent-ils sur la consommation ?

1. Le carburant de la demande

1. La consommation de carburants ne semble pas clairement influencée par leur prix . Nous pouvons remarquer qu’en 2009, la baisse du prix du gazole à 0,993€/litre et du super SP98 à 1,09€/litre n’a pas entraîné une augmentation de la consommation, au contraire, nous pouvons constater une baisse de la consommation de l’ordre de -12,3%. De plus, la hausse des prix du de 2011 où le gazole était à 1,37€/litre et le super SP98 à 1,59€/litre, la consommation à augmentée de 10,4%. La consommation de carburants ne dépend donc pas de leur prix.

1. L’élasticité prix dans ces graphiques paraît être supérieur à 1 ce qui se traduit par une variation de prix proportionnelle à celle de la demande. Cependant la variation n’est pas comme celle habituellement observée : au prix le moins cher la demande variait à la baisse, tandis que pour le prix le plus élevé la demande était la plus élevée.

1. Vaccin à tout prix

1. Le prix du vaccin après la fermeture des usines a augmenté, il a été multiplié par 10. Le fait que le vaccin devienne de p lus en plus rare est un argument commercial pour les pharmacies, elles y ont trouvé une opportunité pour augmenté les prix.

1. Malgré l’importante hausse des prix, les consommateurs en grande majorité se sont résignés à acheter le vaccin. Le fait q’un produit devienne rare peut engendrer une augmentation de sa demande.

1. Le jus d’orange n’est pas un produit de grande nécessité. Afin de palier à une augmentation du prix du jus d’orange, les consommateurs se dirigeront vers un produit de substitution comme le jus de pomme par exemple.

1. Le paradoxal effet Griffen

1. L’effet Giffen est un phénomène se produisant généralement chez les ménages ayant un très faible revenu. Ce phénomène se traduit par une augmentation du pouvoir d’achat afin de permettre à ses ménages de pouvoir dépenser dans la consommation d’autres produits, au lieu de consommer des produits à prix élevé. Cependant, le paradoxe de ce phénomène résulte dans le fait que la consommation des produits ayant un prix élevé augmente : c’est une augmentation de la consommation qui s’accorde à la hausse avec l’augmentation des prix.

1. Cette relation s’explique par le fait que les produits dont le prix augmente sont souvent irremplaçables ou de premières nécessités.

1. Étant donner que les consommateurs dépensent plus pour les produits de premières nécessités, ils vont donc contrebalance en dépensant moins dans la consommation des autres produits et services.

1. Paris-Nice

1. Elasticité prix de la demande de billets de 1ère classe lorsque le prix des billets passe de 150€ à 180€ :

Variation du prix : (180/150)x100 = 120 = +20%

Variation de la demande : (810/950)x100) = 85,23 = -14,77%

Élasticité prix : -15/20 = -0,75

1. Élasticité prix de la demande de billets de 2nde classe lorsque le prix des billets passe de 100€ à 120€ :

Variation du prix : (120/100)x100 = 120 = +20%

Variation de la demande : (200/850) x100 = 23,52 = -76,48

Élasticité prix : -76,48/20 = -3,82

1. L’élasticité prix est négative , ce qui se traduit par une baisse de la consommation lors d’une augmentation du prix

Bilan :

1. L’élasticité prix sera égale à 1 car la population aura besoin de se réchauffer.
2. L’élasticité prix sera égale à 1 car la population a besoin de se déplacer.
3. L’ananas peut être substituer, l’élasticité prix sera négative et proche de 0.
4. La population a besoin de se déplacer, maisles voyages intercontinentaux ne sont pas une nécessité, l’élasticité prix sera comprise entre 0 et 1.
5. Une hausse de 20% sur un produit favorisé n’est pas un frein à sa consommation, cependant nous pouvons être tenter de le substituer. L’élasticité prix sera comprise entre 0 et 1.

Synthèse :

La consommation d’un bien peut varier de différentes manières selon sont importance dans la vie du consommateur. En effet, un bien de première nécessité seront consommés peu importe leur prix, tandis que les autres bien ne seront pas forcément consommés s’ils peuvent être substitués.

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