Décroissance soutenable
TD : Décroissance soutenable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wiwi13 • 20 Mars 2021 • TD • 997 Mots (4 Pages) • 449 Vues
Questions sur l’introduction et le Chapitre 1
- Pensez-vous que la décroissance est inéluctable ? Pourquoi ?
La plupart des indicateurs aujourd’hui nous poussent à penser que la croissance n’est à ce stade, plus bénéfique pour la planète, et qu’il serait plus judicieux de se tourner vers d’autres mode de fonctionnement. Notre système actuel tend à s’essouffler et à ne plus pouvoir fonctionner.
À titre d’exemple, nous avons vu que la financiarisation s’est développée en 1970 (cf. « La Grande Déformation » Favereau, O. (2015)), car le système fordiste avait été exploité sous tous les angles, et que plus rien ne pouvait en ressortir. Il était donc favorable pour l’économie de trouver d’autres mode de fonctionnement. Aujourd’hui, c’est notre système économique qui arrive à sa fin. Une décroissance est non seulement souhaitable, mais essentielle au bon fonctionnement de la planète. En effet, les ressources minérales et fossiles sont sur la route de l’épuisement, les dégâts environnementaux sont proches du point non-retour (réchauffement climatique, déforestation, pollution etc.), le système financier s’effondre petit à petit (dichotomie entre la sphère réelle et financière). Tous cela démontre que les gains de productivités futurs seront faibles, voire très faible (Gordon, 2012), et donc qu’une décroissance est primordiale.
- Quel est le lien entre la croissance et le système monétaire et financier ? Peut-on assimiler notre système à une pyramide de Ponzi ?
Le rôle financier a un rôle considérable dans l’activité économique, et donc sur la croissance. En effet, la libéralisation financière et la financiarisation qui ont été développés depuis les années 1970 ont mené à une expansion des actifs financier et un élargissement du marché du crédit. Plusieurs études scientifiques ont démontré la corrélation entre le système monétaire et financier et la croissance économiques (lien entre les variables financières comme la capitalisation boursière et les variables représentatives de la croissance économique, comme le PIB par tête par exemple). Ainsi, pour mener à la croissance économique, on a besoin de la sphère financière et monétaire. C’est par le développement du crédit, la hausse de la quantité de monnaie en circulation, de la richesse crée pour rembourser les crédits qu’elle se fait.
Notre système actuel peut être représenté comme une pyramide de Ponzi, car tout peut s’effondrer à tout moment. Nous avons pu constater cela en 2008 lors de la crise des subprimes. Le système financier s’est tellement développer qu’il devient instable. Cette instabilité financière mène à des tensions très fortes entre tous les décideurs politiques (on constate les variations de la bourse lors de montée du prix du pétrole par exemple). De plus, avant la crise, la dette des pays était déjà très importante. Suite à cette crise sanitaire et économique, elle devient colossale et il y a très peu de chance qu’elle soit remboursée un jour. Un système qui repose sur des dettes ne pourra pas faire long feu.
- Pensez-vous que les théories économiques enseignées aujourd’hui permettent d’anticiper la fin de la croissance ? Quelles sont les hypothèses de la théorie économique qui permettent d’envisager une croissance infinie de la production et de la consommation ?
Aujourd’hui, je constate que cette question de la décroissance est de plus en plus présente dans mes études. De plus en plus d’enseignants tentent de nous apprendre à voir les choses autrement que « croissance économique = développement économique ». Nous sommes tous conscients de la situation actuelle, et d’après moi, avec les théories économiques qu’on nous enseigne dans certains cours, nous pouvons trouver des outils pour anticiper cette décroissance. Cependant, il faudrait que ces théories soient développées à plus grande échelle. Durant de nombreuses années, les idées orthodoxes avaient le dessus dans la science économique. Par exemple, on peut voir que la plupart des « Prix Nobel d’économie » était donné à des économistes orthodoxe. Mais depuis la crise de 2008, on constate une montée de l’école de pensée hétérodoxe (comme les postkeynésiens) qui aborde ces thèmes.
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