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Banque participative

Fiche : Banque participative. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2019  •  Fiche  •  9 589 Mots (39 Pages)  •  761 Vues

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Sommaire

Introduction

PREMIERE PARTIE : Aperçu théorique de la gestion des projets au sein des banques islamiques

Chapitre I : Similarités entre finance de projet traditionnelle et islamique

  1. Concepts similaires
  2. Structures similaires

Chapitre II : Allocation et gestion des risques

  1. Risques inhérents au financement de projet
  2. Risques liés aux mécanismes contractuels de la finance islamique

DEUXIEME PARTIE :  Etude pratique  

Chapitre I : Analyse et Conception de projet

  1. Etude fonctionnelle
  2.  Les diagrammes UML

Chapitre II : La gestion d’un projet interne ‘ cas d’ouverture d’une agence bancaire’

  1. Le géomarketing
  2. L'enquête client

 

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Dans un monde au perpétuel changement, l’environnement de la banque participative connait des complexités remarquables, voire radicale. Cela pousse les entités à réfléchir au jour le jour pour créer la différence, et surmonter les défis afin de répondre parfaitement aux besoins de leurs clientèle, quel soit en termes d’organisation ou de produits et services.

L'importance du développement de la finance islamique sur le marché mondial et la forte appétence que ce compartiment de la finance conventionnelle suscite chez les professionnels invitent à s'interroger sur la place de celle-ci au Maroc dans le cadre des opérations de financement de projets.
Le droit financier islamique, aussi diverses qu'en soient ses sources et ses écoles, est fondé sur sept prescriptions impératives. Quatre principes négatifs ou obligations de ne pas faire : interdiction du riba, du gharar, du haram, et d'endettement et trois principes positifs ou obligations de faire :  partage des profits et des pertes, présence d'un actif sous-jacent, et paiement de la zakât qui doivent être respectés. 

Pour la banque participative, ce développement et cette diversification présente à la fois un avantage et un défi, et derrière chaque problème que la banque confronte réside un nouveau projet, ce dernier nécessite des ressources financières, humaines et matérielles, pour assurer la qualité par rapport aux objectifs. Ainsi le triangle d’or (coût, délai, qualité), et la bonne maitrise de ces variables, sont liée directement à la notion de la gestion de projet.

Avoir une bonne connaissance de ce qu’est concrètement le management de projet et comprendre le processus du début à la fin permet à la banque dès lors d’influer immédiatement sur le résultat final et d’éviter les échecs.

Dans ce sens, on trouve que la banque participative est appelée à diriger un portefeuille de projet lié aux exigences internes et externes, de ce fait la banque participative avec ses spécificités d’intermédiation financière, connait de nouvelle responsabilité en termes de gestion de projet.

 L'hypothèse qui sous-tend ce travail est la possibilité d'adapter les exigences de l'ordre moral islamique aux opérations de financement et gestion de projets. En ce sens, la présente étude propose un modèle permettant d'apporter des réponses adaptées, à la conciliation des contraintes divergentes du système conventionnels et participatif. 


A travers une analyse approfondie des opérations de financement de projets, ce travail met en perspective la logique qui inspire la gestion des projets au sein des banques participative, la philosophie religieuse sur laquelle elles se fondent et le paradigme économique auquel elles répondent. 

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Certes, il existe de profondes différences entre la finance islamique et la finance conventionnelle. Finances du point de vue de l'origine, environnement architectural et juridique et fiscal. Mais Dans la pratique, en particulier dans le domaine du financement de projets, il existe plusieurs points de convergence.

Historiquement, on peut noter des similitudes frappantes entre le financement de projets et certaines méthodes classiques.

Techniques de financement islamiques utilisées dans le passé. Ces similitudes ne sont pas une coïncidence, elles découlent de la nature même et de la base conceptuelle du financement de projet lui-même[1]

Alors que les commerçants musulmans de l'empire ottoman financent leurs projets maritimes en utilisant l'instrument de partage des bénéfices de Mudaraba, la Couronne d'Angleterre, au XIIIe siècle, fut associée aux banquiers italiens Frescobaldi par le biais d'un prêt à paiement à la production - un mécanisme de quasi-capital comme une structure pour financer les mines d'argent dans la région de Devon. Les banquiers italiens ont exploité les mines pendant une période de deux ans et ont été remboursés par les résultats de leurs activités minières.

En outre, les liens et les échanges politiques, économiques et culturels entre les musulmans du monde et l'Occident à travers l'histoire ont fait que les structures financières mises en place peuvent être assez similaire. On peut aussi mentionner les efforts de réforme de la doctrine islamique sur le terrain finances pour répondre aux besoins financiers actuels tout en respectant exigences de la loi islamique.

  1. Concepts similaires

La finance islamique, qui est une composante importante de l’économie islamique, est globalement sur la base de certaines interdictions et encouragements. La structure de la finance islamique tourne autour de l'interdiction de tout intérêt ou de tout rendement ex ante dérivé d'un prêt / d'une dette (Riba).  Le Gharar est également interdit, il implique un risque, une incertitude, un manque de valeur adéquate information (jahl) et spéculation. Kimar et maysir (jeux de hasard et jeux de hasard) sont également interdit. Tout commerce de marchandises interdites au haram n'est pas accepté en islam.

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