Cours L3 comptabilité analytique

Comptabilité Analytique

Introduction :

1. Définition

La comptabilité générale : d’après le plan comptable général (PCG) c’est un système d’informations financières permettant de saisir, classer, enregistrer des données de bases chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture de l’exercice.

La finalité de cette comptabilité générale est double ce qui entraîne des caractéristiques. Elle sert de preuve des opérations réalisée par l’entité considérée en relation avec des tiers. Elle revête un caractère commercial (L.123-12 du Code du Commerce) pour tous les commerçants personnes physique ou morales de tenir une comptabilité. Les documents à mettre en œuvre et à publier le cas échéant ainsi que les méthodes employées ont été normalisées par la règlementation comptable notamment sous le coup des règles fiscales. De plus en plus, la comptabilité financière est devenue une source d’information financière (en plus d’être une source d’information fiscale) fondamentale à destination des tiers en relation avec l’entité.

Elle permet ainsi :

• De fournir de façon à normaliser les bases de calcul contrôlées par les services fiscaux à différentes impositions (impôt sur les sociétés, contribution économique territoriale, taxes assises sur les salaires, TVA…)
• Fournir des éléments généraux à la performance et à la solvabilité de l’entité à destinations des créanciers actuels des prêteurs, à destination des investisseurs éventuels ou actuels de l’entité mais aussi des salariés (tiers) dans le cadre de leurs institutions représentatives.

Cette comptabilité est orienté pour fournir deux documents de synthèse annuels fondamentaux voir même semestriel :

• Le compte de résultat qui fait apparaitre le résultat global sans faire apparaitre les résultats partiels de l’entité
• Le bilan qui d’écrit la situation active et passive du patrimoine de l’entreprise

Le résultat global ainsi calculé par la comptabilité générale ne permet toutefois pas de savoir quel type de produits ou quelles types d’activités a permis l’apparition de ce résultat et dans quelle dimension. La comptabilité générale est incapable d’expliquer quel produit à contribuer et dans quel proportion a conduit à un résultat positif ou à une perte globale.

Il se peut simultanément que le produit B est dégagé une perte de 180 000 et le produit C une perte de 20 000 le produit A ait dégagé un résultat de plus de 100 000 euros. Ces informations sont fondamentales elles vont conduire à une prise de décision et qui vont considérer à abandonner le produit B par exemple dans la mesure où l’analyse des causes d’absence de profitabilité y conviendrait. Il se peut qu’arrêter le produit B n’éliminerait pas les charges qui ont été suivies du fait de cette activité. Développer des investissements à la vente du produit A. Restreintes les investissements ou relancer les ventes du produit C. il est donc nécessaire de procéder à des calculs de flux internes à l’entité ce qui est justement l’objet de la comptabilité analytique.

La comptabilité analytique c’est l’ensemble des méthodes de calculs des coûts de revient dans une entité afin de les rattacher à des produits ou des activités pour en déterminer la profitabilité c’est-à-dire le résultat analytique.

1. Les objectifs de la comptabilité analytique

D’après sa définition même, elle s’intéresse à l’analyse des flux internes dans l’entité ceci dans plusieurs finalités.

1. L’analyse de la performance

La comptabilité analytique affecte totalement ou partiellement les charges qui sont pour l’essentielle issue de la comptabilité générale aux ventes c’est-à-dire aux biens et services créé et par comparaison avec les ventes de chaque activités elle permet d’en apprécier la profitabilité. Elle explicite donc la résultat global de la comptabilité générale comme étant la somme algébrique des résultats par activités productives.

1. L’évaluation de certains postes du bilan

Cela concerne les stocks mais aussi la production immobilisé.

1. Evaluation des stocks

La connaissance des coûts affectés à chaque catégorie de produits est nécessaire pour connaître la valeur des stocks en fin d’exercice. Elle concerne les stocks de produits : produits finis ou produits en cours.

Ces postes de bilan correspondant sont en effet évalués aux coûts de production complet. Il en va de même pour les services en cours notamment les travaux. Il va en de même les stocks ayant la nature de charges, des marchandises, des matières premières, des fournitures consommables ils doivent être d’après le PCG évalués au coût d’achat celui-ci inclus des charges direct d’achat (prix achat, d’assurance + frais accessoire) ainsi qu’une quote part de charge indirecte qu’il convient de calculer qui doit être affecté à tel stock de marchandise.

Charges directes : tous les produits dans l’entreprise, qui sont communes à toutes les productions de l’entreprise, charges qui concernent toute les activités (matières premières, main d’œuvre directe…)

1. Evaluation de la production immobilisée

Lorsqu’une entreprise fabrique ou construit ou développe pour elle-même une immobilisation qu’elle soit corporelle ou incorporelle celle-ci doit être évalué de même au coût de production qui inclus des charges directs de production et de conception.

Charges indirects : charges générales d’électricité consommée, la main d’œuvre indirect (les salaires du personnel administratif) qui ne participent pas à la fabrication du bâtiment.

Cette évaluation au coût de production s’effectue aussi bien en fin d’exercice pour estimer les éventuelles immobilisations en cours qu’également lors de la mise en service du bien. Dans le cas de ces biens corporels les immobilisations corporelles auto-fabriquées, le coût assimilé aux coûts de production est taxable à la TVA celle-ci est à la fois collectée et déductible au titre des livraisons à sois même.

La comptabilité générale a besoin des évaluations fournie par la comptabilité analytique.

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