Santé sécurité au travail

1 : Si le travailleur ne peut revendiquer l’article 29 de la LATMP, il doit donc démontrer qu’il est atteint d’une maladie professionnelle selon les conditions prévues à l’article 30 de la LATMP. Il devra, démontrer la relation entre sa maladie et son travail, soit démontrer que sa maladie est caractéristique d’un travail qu’il a exercé ou qu’elle est directement reliée aux risques particuliers de ce travail. Le travailleur a le fardeau de démontrer, par une preuve prépondérante (étude épidémiologique par exemple)  sa maladie professionnelle.

2: L'employeur peut contester la réclamation lorsque l’emploi ou le diagnostic ne figure pas à l’Annexe 1, l’article 29 ainsi donc , l'article la LATMP ne peut s'appliquer, et l'employé aura le fardeau de la preuve en recourant à l'article 30 de la LATMP. De plus, il existe plusieurs courants d'interprétations, l'un inclusif et l'autre exclusif pour lequel les signes objectifs de la maladie ne s'appliquent qu'aux trois TMS de la section IV de l'annexe 1. Nous constatons par exemple que le taux de succès des réclamations pour les TMS entre 1985 et 2000 est faible sur 35 accueillies seulement une vingtaine le sont sur la présomption de l'article 29 de la LATMP.

3: Les manifestations des exigences mentales du travail: se traduisent par l'analyse d’un certain nombre d’indices afin de décider des opérations de nettoyage les plus appropriées basée sur l’expertise des opératrices selon le degré de saleté des rotors et des autres pièces. De plus, la production impose des contraintes temporelles, ce qui oblige les opératrices à faire des choix et des compromis dans les opérations de nettoyage afin de maintenir un bon niveau de production.

4: a) Les auteurs constatent qu'au regard de la variabilité du travail démontrée par leur approche ergonomique, il devient difficile de généraliser toutes les problématiques rencontrées dans ce secteur professionnel. Leur étude montre la difficulté de tirer des liens de cause à effet entre des facteurs de risques et des lésions musculosquelettiques. Elles relèvent l'importance d'avoir une vision multidisciplinaire des problématiques.

 b) Le problème de l'indemnisation tient au fait de la reconnaissance par la CSST du lien entre la lésion et le poste de travail. Sans cette reconnaissance, le maintien dans le poste travail entraîne une augmentation des risques de récidives, de chronicités, de pertes fonctionnelles, voir la perte du travail.

5: a) Le problème de santé et de sécurité au travail que doit résoudre le groupe Ergo est que dans plusieurs établissements il existe un accroissement des troubles musculosquelettiques aux membres supérieurs et au dos. Le mandat est d'analyser les situations de travail à risque de TMS par la démarche ergonomique et de proposer et de mettre en place des solutions.

b) Les principaux facteurs diagnostiqués sont les postures contraignantes et les forces appliquées. De plus, d'autres facteurs rentrent en ligne de compte comme l'impact, la pression mécanique, le froid et les vibrations.

6: Les facteurs de TMS pouvant affecter les travailleuses sont: la posture debout statique; la cadence, la posture inclinée du tronc, le froid.

7: Premièrement je m'assurerai de bien déterminer le mandat c-à-d réduire les risques de TMS au sein de l'entreprise. Ensuite, d'expliquer aux travailleuses les buts de mon intervention en les impliquant dans le projet. Elles pourront donner leur opinion sur les postes de travail et sur l'organisation de leur travail (taches les plus faciles et celles plus difficiles). Ce qui me permettra de comparer selon mes connaissances et mon analyse des postes de travail, si ma perception est en concordance avec les leurs. Cela me donnera une bonne idée des meilleurs modes opératoires tant du point de vue de la SST que de la productivité. Le rapport pourra établir le besoin de modifier la chaine de découpage ou de l'aménager d'une autre façon. La formation pourra être mieux structurée et réalisée selon un guide élaboré avec l'aide des travailleuses. Au niveau de la direction je pourrai proposer une modification dans le temps de pauses sans que cela nuise à la productivité ou la mise en place d'un programme de prévention de TMS avec la participation d'un kinésiologue pour la promotion des saines habitudes de vie et de l'activité physique.

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