Supply Chain durable

Dans le cadre de ma recherche documentaire sur la notion de supply chain, j’ai décidé de m’intéresser à la durabilité de ce modèle.

Pour cela, je m’appuierais sur deux documents. Le premier est un article scientifique écrit par Anicia Jaegler, ingénieure et docteure en génie industriel et science de gestion. Datant de Septembre 2019, il se nomme « Le management d’une supply chain durable » et est paru dans l’annale Mobilité, logistique et numérique : entre efficacités et libertés . Le second est une chronique en ligne sortie sur le site Le Journal du net écrit le 7 Janvier 2019 et qui s’intitule « Vers une supply chain durable ... ». L’auteur s’appelle Richard Cawston, il est chroniqueur et dirigeant de l’activité supply chain chez XPO Logistics en Europe. Les deux documents évoquent la supply chain durable avec une approche globale de ce modèle de développement. Ils s’appuient tous deux sur les nombreux bénéfices qui peuvent en découler. Cependant l’article scientifique s’intéresse davantage à sa mise en place au sein de l’entreprise d’un point de vue managérial tandis que le second met en avant le caractère actuel, en phase avec la société, de cette manière d’aborder la logistique.

Axe principal de ce devoir, la supply chain représente « la suite des étapes de production et distribution d’un produit depuis les fournisseurs des fournisseurs du producteur jusqu’aux clients de ses clients » (définition du Supply Chain Council). La notion de supply chain durable est marquée par la volonté des différents acteurs de la chaîne de mettre en place un modèle de développement conciliant la dimension économique, écologique et sociale.

Dans un monde marqué par de nombreux problèmes écologiques et sociaux, la durabilité se doit d’être un axe de développement majeur pour les entreprises au moment de mettre en place leurs différentes stratégies.

Durant cette fiche de lecture, nous aborderons principalement les aspects positifs de ce modèle stratégiques, en effet les deux documents que j’ai choisis ne font pas apparaître les possibles faiblesses et limites de la supply chain durable.

Le but de ce devoir sera de voir, selon les deux documents précédemment cités, en quoi la mise en place d’une supply chain durable peut se révéler être un levier d’amélioration globale pour les entreprises du secteur de la logistique.

Pour traiter de ce sujet, je commencerais par montrer que ce modèle est adapté aux tendances et aux problématiques actuelles avant de voir que la mise en en place d’une supply chain durable nécessite des évolutions dans notre façon de travailler puis je terminerais par aborder les nombreux bénéfices que permettent cette stratégie de développement.

Dans cette première partie, j’expliquerais, en m’appuyant sur les deux documents choisis, que les préoccupations de la société et que l’essor technologique actuelle sont des facteurs en parfaite adéquation avec la mise en place d’une supply chain durable pour les entreprises du transport et de la logistique.

Les années 2010 auront vu le développement d’une nouvelle manière d’acheter pour les consommateurs. En effet, l’utilisation du e-commerce s’est généralisée au fil des ans car cela convenait parfaitement au vœu de la population avec la mise en place d’une offre de plus en plus personnalisable. L’année 2020 n’a fait qu’accroitre ce phénomène à la suite de l’arrivée du COVID. Ainsi, comme expliqué dans la chronique, la pandémie a permis à la société de prendre conscience de l’importance de la logistique dans leur quotidien. La logistique apparaît désormais comme un acteur à part entière, au même titre que la marque à laquelle ils achètent leurs produits.

C’est pour cette raison que le secteur de la logistique et du transport doit désormais répondre aux attentes des clients en termes de durabilité. En effet, selon une étude réalisée aux Royaume-Unis, « 92% des personnes interrogées […] affirment que la politique environnementale des entreprises à une influence sur l’acte d’achat. ». L’auteur de la chronique, explique que les logisticiens sont aujourd’hui « les ambassadeurs des marques » qu’elle livre. Un changement sur l’ensemble de la chaîne se doit donc d’être mis en place par les entreprises de transport. Cependant, Richard Cawston pose les limites de ce fonctionnement censé être durable en énumérant les nombreuses habitudes actuelles qui vont à contre-sens des enjeux écologiques et sociaux actuelles : des livraisons toujours plus rapides, les nombreuses périodes de promotion ou les retours gratuits.

Les avancées technologiques en matière de logistique sont nombreuses ces dernières années et peuvent nous laisser penser que celles-ci pourront nous permettre à terme d’être plus durable. En effet, nous pouvons citer les systèmes de Warehouse Management qui sont de plus en plus avancées, l’utilisation de véhicules en partie ou en totalité électrique, ou l’utilisation des voies fluviales. De nouveaux outils et des nouvelles façons de travailler qui sont, certes pour l’instant surtout utilisés par les entreprises les plus importantes dans la logistique et le transport ; comme le leader Amazon ou Xpo dont on nous parle dans la chronique ; mais qui tendent à se vulgariser et seront surement accessible pour l’ensemble des acteurs de cette branche à moyen terme.

Ces technologies permettent donc à la fois d’effectuer des économies mais aussi de limiter son empreinte écologique. L’exemple prit dans le document « Vers une supply chain durable… » résume bien cette notion de la durabilité qui profite à tout le monde. En résumé, le chroniqueur nous explique que l’entreprise Xpo a mis en place une application mobile qui a permis « d’être plus respectueux de l’environnement en réduisant les kilomètres à vide, […] tout en améliorant le service client, […] et permettre aux transporteurs d’améliorer leur efficacité dans leur prise de décision au quotidien ». Cette notion de durabilité n’est possible que dans peu d’autres industrise alors que la logistique possède de nombreuses pistes d’améliorations et la possibilité pour les entreprises de coupler l’économie, le social et l’écologique.

Dans cette seconde partie, nous verrons que ce modèle implique des évolutions dans les méthodes de travail des entreprises du transport et de la logistique, avec des investissement inévitables sur l’ensemble de la chaîne.

Ainsi, la mise en place d’une supply chain durable néccessite des changements dans notre méthodes de travailler passant par de nombreux investissement dans les infrastructures et dans la formation.

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