Rapport Marché Italie

Quentin de Fougeroux, Baptiste Aubry        

Rapport Séminaire CCEF

Projet Gamaïoun

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Introduction

Dans le cadre du séminaire comprendre l’international, nous avons pu assister à de nombreuses présentations au cours desquelles le chemin vers un développement à l’export nous a été détaillé: les différents acteurs, les aides financières et stratégiques ainsi que les spécificités de certaines régions du monde.  L’objectif est maintenant d’appliquer ce qui a été expliqué à notre projet Gamaïoun

Objectif:

Exporter notre produit en Italie, le leader mondial de la construction de yachts.

Statut de l’entreprise en France

Pour que la simulation de départ à l’international soit crédible nous nous projetons 3 ans dans le futur.

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Le marché français des yachts entre 24 et 41 m est de 79 yachts sortis par an par 7 chantiers francais. On considère être impliqué dans 10% des projets soit 8 projets par an. Le prix d’un yacht varie entre 20 et 50 M€. Le temps de conception est d’environ 1 an par projet et son coût varie entre 4M€ et 7M€. Le gain de temps apporté par notre produit est de 1 mois par projet donc le chantier économise entre 400K et 700K€ par projet. Il est donc raisonnable de demander 75K€ par projet. Notre entreprise réalise donc un chiffre d’affaire de 600K€ en se basant sur les critères cités ci-dessus. Notre société gère bien ses coûts et le cash sortant de l’entreprise est de 10% soit 60K€.

Un mot sur l’equipe: Baptiste est directeur commercial, Quentin est directeur technique et un artiste CG (artiste 3D) est en temps partiel pour rendre les modèles 3D compatibles a la VR.

Etude de marché de l’Italie

Quelques chiffres:

L’Italie est le leader mondial de la construction de bateaux de plus de 24 m.  

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        En effet, on dénombre 286 projets par an pour une longueur moyenne de 38 m par bateau. 70% des projets sont donc des projets de bateaux allant de 24 à 41 m et 30% sont des projets de plus de 41 m avec très souvent des bateaux bien plus grands.

La valeur approximative du marché des bateaux de plus de 24 m en Italie est estimée à 2 milliards d’euros pour une moyenne de 10 millions d’euros par bateau.

Le marché des bateaux de plus de 24 m en Italie est en hausse: +22% de projets entre 2015 et 2017 et 18% au cours de la même période dans la maintenance de cette catégorie de bateaux. On peut également observer que le marché de la location de bateaux de plus de 24 m explose: +37% entre 2015 et 2017. Le besoin de construire plus de bateaux de “luxe” est donc en train de grandir de plus en plus.                                                                 Enfin, le marché chinois est également en train d’exploser. Ce segment marché est très friand des constructions navales italiennes.

En conclusion, les prévisions pour le marché des bateaux de plus de 24 m en Italie sont excellentes: la hausse devrait être encore plus importante qu’au cours des 2 dernières années.

Données géographiques:

La majorité des constructeurs de ces bateaux sont répartis entre deux zones spécifiques visibles sur la carte suivante:

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La zone 1 héberge notamment des constructeurs telle que Azimut, Benetti et Maiora tandis que la zone 2 héberge Pershing, Ferretti et Perini Navi. La localisation de ces deux zones s’explique par la proximité des principaux ports d'accueil des bateaux de plus de 24 m notamment au cours de la période estivale. En effet, le port de Gênes et les ports du sud est de la France se situent proches de la zone 1 tandis que la zone 2 se situe à proximité de Venise et des côtes croates.

Concurrence:

La concurrence est cependant très différente par rapport à la France: l’Italie possède les designers les plus renommés au monde qui n’utilisent pas la réalité virtuelle dans la conception de leurs designs même pour les bateaux de moins de 41 m. Les constructeurs ont donc une confiance aveugle en leurs designers restreignant la concurrence principale aux méthodes déjà existantes dans un pays leader en la matière.

Plan d’action

Le plan d’action se compose de trois grandes étapes. Il est essentiel de comprendre que le produit est aujourd’hui qu’en français et qu’il nécessite une traduction en anglais pour que tous les chantiers italiens puissent l’utiliser correctement. Ceci constitue donc la première étape et sera réalisée avant même de s’exporter. C’est la seule adaptation nécessaire à l’exportation.

Deuxième étape, engager un VIE pour l’Italie. Lui trouver un lieu d'accueil dans une des deux zones décrites dans la partie précédente. Une autre solution serait d’utiliser un local proposé par la CCI a Milan. Ce VIE sera formé chez nous le premier mois puis sera envoyé en Italie pour deux ans.

Dans la logique de l’international, deux salons qui se suivent en septembre tous les ans regroupent tous les plus grands acteurs du yachts mondial. Nous comptons y participer en temps que co-exposant d’un de nos clients actuels. La personne engagée en VIE sera aussi présente pour qu’elle commence à prendre ses marques sur le marché Italien.

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