Management - BTS commerce international

Analyse de la situation de l’entreprise

Question 1: Identifiez les styles de direction de Marie-Louise (sur les 5 dernières années) puis de Jean-Charles (depuis la création de Numériperf) en vous référant tour à tour à la typologie de Likert puis celle de Blake et Mouton.

Durant les 5 dernières années, Marie-Louise a adopté différents styles de direction. Tout d’abord, elle utilisait un style autoritaire paternaliste, qui consiste essentiellement à centraliser les décisions, à distribuer des récompenses et des sanctions mais en ayant tout de même un dialogue avec les salariés de l’entreprise (elle ne prenait pas en compte les avis des salariés et des autres actionnaires, et a créé un nouveau département autonome de formation sans consulté qui que ce soit et qui a complètement modifié le fonctionnement de l’entreprise). La performance dépend uniquement de la personnalité du patron.

Puis, elle a opté pour un style de direction autoritaire exploiteur (Likert) ou aussi 9/1 (Blake et Mouton), qui consiste à rechercher l’efficacité de la production sans tenir compte du facteur humain, un contrôle strict de l’action des salariés, sans aucune confiance aux subordonnées et une faible implication des salariés. Il est facilement repérable que ce style de direction n’est pas le bon à choisir en vue des performances de l’entreprise qui sont de plus en plus mauvaises. De plus, son associé, Jean-Charles, s’estimant exclu de la prise de décision céda ses actions.

Jean-Charles, quant à lui, a eu recours a un tout autre style de direction lorsqu’il était encore associé à Marie-Louise. En effet, il optait au départ pour un style de direction consultatif, en écoutant ses salariés tout en laissant les décisions centralisées. Quelques années plus tard, il choisit un style de direction participatif (Likert) ou un style 5/5 (Blake et Mouton), qui est équilibré entre les nécessités de la production et le maintien du moral des salariés, avant de quitter son statut d’associé pour devenir simplement salarié de Numériperf.

Question 2: Identifiez le(s) DAS de l’entreprise Numériperf.

A sa création, Numériperf n’avait qu’un seul domaine d’activité stratégique qui était un logiciel destiné aux PME permettant à ces dernières de disposer d’un outil intuitif et complet. Avec le temps, d’autres fonctionnalités ce sont ajoutées en ciblant un public plus large comportant les TPE, les ETI, les grandes entreprises et les administrations) et en diversifiant également les thèmes proposés (paie, gestion des ressources humaines, gestion de la relation client, gestion des stocks...).

Enfin, un deuxième et dernier domaine d’activité stratégique a été ajouté : la création d’un département autonome de ”formation” commercialisant des sessions de formation informatique.

Question 3: Montrez que, au cours des 10 premières années de son existence, les choix de Marie- Louise et Jean-Charles prenaient en compte les attentes de leurs principales parties prenantes.

Pendant les 10 premières années de l’entreprise, et afin de satisfaire le personnel au maximum tout en gardant en vue l’objectif de croissance pour l’entreprise, Marie-Louise proposait des hausse de rémunérations régulières aux programmeurs (+/- 1/3 des profits) et a instauré un système d’horaires modulables afin de permettre aux salariés de concilier leur vie professionnelle et personnelle (compatible avec les horaires des écoles primaires) notamment pour disposer d’une présence féminine dans l’entreprise.

De plus, cette situation idéale l’était aussi pour les actionnaires, afin de permettre la croissance de l’entreprise, l’auto-financement se faisait par la mise en reserve d’1/3 des profits, laissant le dernier tiers à la distribution des dividendes. Ce fut le gage de la pérennité et de la croissance de l’entreprise.

Un des choix fut aussi de faire appel à des connaissances, d’abord familiales puis plus éloignées. Ainsi, 49% de l’entreprise appartenait à de la famille ou des amis très proches de Maire-Louise et Jean-Charles.

Question 4: Montrez que la prise de décision de Marie-Louise concernant le recrutement de Jerome illustre bien le comportement fondé sur la rationalité limitée.

Le choix de Marie-Louise de créer un département autonome ”formation” a été fait dans la précipitation et affecta complètement le fonctionnement de l’entreprise.

Le comportement de ”rationalité limité” est lorsque la capacité de décision d’un individu est altérée par un ensemble de contraintes. Ici, c’est la panique qui a pris le dessus sur la rationalité de Marie-Louise, la peur de voir la rentabilité de l’entreprise se dégrader. Elle décida en quelques heures seulement et sans consultations extérieures la création d’un nouveau département dans l’entreprise. 


Cependant, en recrutant Jérome en tant que chef du département ”formation” qu’elle venait de créer, elle ne s’aperçut pas que l’expérience d’enseignement mentionnée dans son CV n’avait seulement consisté qu’à faire quelques remplacements coupés en de nombreuses périodes d’inactivé, remplacements qui se faisaient en collège sur un public très jeune.

Ainsi, en cédant à la panique plus qu’à la reflexion pour résoudre se problème, Marie-Louise à commit une faute de management pouvant nuire à la productivité de l’entreprise en n’étudiant pas suffisamment les besoins et les contraintes

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