Le stage en entreprise, une véritable antichambre vers l'accès à l'emploi
Dissertation : Le stage en entreprise, une véritable antichambre vers l'accès à l'emploi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LeDisserteu69 • 29 Septembre 2017 • Dissertation • 2 639 Mots (11 Pages) • 771 Vues
Le stage en entreprise une véritable antichambre vers l’accès à l’emploi.
INTRODUCTION :
Le stage professionnel a pour ambition de valoriser et d’optimiser l’acquisition de connaissances et de compétences fondamentales de ses étudiants afin de favoriser leur insertion professionnelle. Il existe différents types de stages qui visent tous une finalité différente tels que : le stage obligatoire, le stage non obligatoire, le stage de visite, le stage de sensibilisation, d’observation ect… Celui sur lequel nous allons nous intéresser est : le stage obligatoire, qui rentre dans le cadre universitaire.
Un stage obligatoire, est intégré au programme d’enseignement de la formation et présente un lien pédagogique avec le diplôme. Il est crédité en ECTS et est donc considéré comme un enseignement à part entière. Le stage est donc une mise en application des enseignements théoriques dispensés dans le cadre de la formation. Le but de sa mise en place étant de donner un accès plus facile au monde du travail. C’est aussi un moyen pour l’étudiant de s’exercer au travail dans un contexte réel avec des conséquences. Cependant de nombreuses difficultés s’exercent au sein de la recherche de stage, de fin d’étude, de césure ou même d’amélioration d’employabilité. Nous verrons donc en quoi le stage reste une étape indispensable, mais non sans difficulté d’obtention, dans un cursus universitaire pour l’employabilité et l’expérience professionnelle de l’étudiant.
Je m’emploierai donc dans un premier temps à préciser les principales caractéristiques du marché du stage, dans un second temps nous verrons les pressions que peuvent subir entreprises et étudiants/stagiaires puis la troisième partie exposera mon approche professionnelle personnelle.
I : Marché du stage
Le stage est un élément incontournable de la formation. Parmi les jeunes diplômes interrogés, tous ou presque ont fait au moins un stage (95%). Et le nombre moyen des stages effectués s’approche de 3 (2,7).
1. contexte du stage
Durant toute la période de stage le stagiaire reste sous le statut d’étudiant et reste sous la responsabilité d’un établissement de formation, sous la direction d’un ou plusieurs enseignants. Il n’est donc pas salarié, ne bénéficie pas des mêmes droits, des mêmes objectifs et n’a pas d’obligation de production comme les salariés. La convention de stage lie le stagiaire avec l’entreprise d’accueil. Ce document écrit et définie les conditions juridiques, pédagogiques et financières.
Les étudiants d’universités sont moins convaincu de l’utilité d’un stage à l’inverse des étudiants d’école de commerce et gestion ou d’ingénieur. [pic 1]
Pour l’étudiant de première année, le stage est présenté comme un stage de découverte, qui lui permettra de se familiariser avec le monde de l’entreprise, un métier, un secteur. Le stage de fin d’études est, quant à lui une approche vers le métier visé en termes de missions occupées, ou de responsabilités. Ce dernier prend donc des allures du futur poste occupé et prend une importance plus grande pour l’insertion professionnelle et la suite de la carrière du jeune diplômé.
2. Facilité d’entrée sur le monde du travail
Avant l’arrivé sur le monde du travail le stage représente un sas permettant à l’étudiant de mieux appréhender le monde du travail et ses attentes à travers différentes dimensions. C’est ce qui va jouer un rôle déterminant dans la professionnalisation du profil, en permettant d’acquérir une expérience, de se découvrir, mais aussi d’orienter au mieux son projet professionnel. La valeur professionnelle que peut apporter un stage résulte :
- De la marque de l’entreprise : de son nom de son image, de son succès.
- Du contenu de la mission
- Du métier enseigné
Cependant dans un contexte perçu d’inflation au niveau du volume de stages exigés, du nombre de stagiaires et de la crainte de ne pas trouver d’entreprise d’accueille dans les délais requis les jeunes tendent à revoir leur exigence à la baisse en termes de critères de sélection. Il y a une crainte de la part des étudiants de se retrouver pénalisé sur le plan scolaire.
3. Une difficulté de recrutement pour les stagiaires.
Le statut de stagiaire se retrouve en concurrence face au statut d’apprenti. En effet l’apprentissage peut aussi s’inscrire dans le parcours d’étude supérieur d’un étudiant. Une concurrence s’établit donc entre le stagiaire et l’apprenti.
Tous deux se positionnent au sein d’une entreprise dans le but d’acquérir une expérience, cependant les statuts différents. La différence essentielle réside dans le fait que le statut de l’apprenti est régi par un contrat de travail. L’apprenti va donc avoir des périodes de formation pratique en entreprise et période de formation théorique dans un centre de formation d’apprentis (CFA). Il dispose d’un contrat d’apprentissage qui est un contrat à durée déterminée, il est donc salarié dans l’entreprise, par conséquent bénéficie des mêmes conditions de travail et de protection sociale que les autres salariés de l’entreprise. Il va donc se voir confier des missions qui s’affilient directement aux objectifs de l’entreprise d’accueil sur une plus longue période que le stagiaire. A noter également, les entreprises d’accueil perçoivent des aides : exonération de charges sociales et indemnité́ compensatrice forfaitaire versée par la Région.
On voit ici que l’apprenti remplit des missions pour l’entreprise à l’inverse d’un stagiaire qui ne fera pas parti de l’entreprise et qui lui suit plutôt des objectifs universitaires. Le fait d’être plus longtemps au sein de l’entreprise d’accueil permet à celle ci, entre autre de créer un futur collaborateur à l’inverse d’un stagiaire qui, d’après la loi, ne peut pas se voir octroyer un stage dont la durée est supérieur a 6 mois, ou un total de 924h sur l’année.
Finalement le stagiaire se retrouve dans une position assez précaire face à des contrats plus stables tel que l’apprentissage, qui offre à l’entreprise des avantages non négligeables en terme d’aides et de réalisation de missions plus importantes.
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