La production made in world

Entraînement à l’examen

La production « made in world »

1. Caractérisez la décomposition internationale des processus productifs (DIPP). Illustrez avec l’exemple de la production du Boeing 787.

La DIPP désigne la répartition de la production d’un même produit entre différents lieux de production dans le monde. Par exemple, les composants du Boeing 787 sont fabriqués dans différents pays d’Asie, d’Europe et du reste du monde.

2. Quelles sont les différentes modalités de la mise en œuvre de ce découpage de la production par les multinationales au niveau mondial ?

Pour organiser leur production au niveau mondial, les multinationales peuvent recourir à la sous-traitance, à la création de filiales (IDE) ou à la simple exportation de composants.

3. Relevez puis expliquez les différents facteurs qui conduisent les entreprises à produire au niveau mondial.

En organisant leur production au niveau mondial, les entreprises recherchent des avantages en termes de coûts (conformément à la théorie des avantages comparatifs de Ricardo) ou de savoir-faire. En effet, certaines entreprises possèdent des compétences ou une structure de coût qui permet de comprimer le coût de certains produits et/ou d’en augmenter la qualité.

La DIPP a été rendue possible, notamment, par la baisse des coûts de transport et l’amélioration des moyens de communication.

4. Pour quel montant l’exportation d’un iPad par la Chine est-elle enregistrée dans les comptes extérieurs chinois ? Calculez la valeur réelle de la création de richesse réalisée par la Chine sur ce produit.

L’exportation d’un iPad par la Chine représente 500 € dans ses comptes extérieurs, alors que la valeur réellement créée par la Chine est de 5 % de ce montant ([25 / 500] × 100) car elle a importé 475 € de composants avant de l’assembler.

5. Pourquoi est-il plus pertinent de mesurer les échanges internationaux à partir de la valeur ajoutée apportée par chaque nation ?

Il est plus pertinent de mesurer les échanges à partir de la seule valeur ajoutée, et non du montant des exportations, car les pays ne réalisant qu’une partie du processus de production enregistrent des exportations pour un montant qui inclut la création de valeur des entreprises extérieures fournisseurs de composants. Ainsi, les chiffres du commerce extérieur comptabilisent plusieurs fois la même création de valeur.

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