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La laiterie de la Rive-Sud cas

Étude de cas : La laiterie de la Rive-Sud cas. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Août 2016  •  Étude de cas  •  4 492 Mots (18 Pages)  •  1 768 Vues

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Table des matières

Résumé des faits        

Identification du problème        

Identification des causes du problème        

Style de supervision        

Satisfaction professionnelle et le rendement        

Les valeurs        

La motivation        

La conception des postes        

Inventaire des solutions possibles        

Gestionnaire efficace        

Renforcement positif        

Enrichissement des tâches        

Choix et réalisation de la solution        

Justification de la solution        

Bibliographie        


Résumé des faits

La laiterie de la Rive-Sud est une entreprise québécoise qui évolue, depuis plusieurs années, dans le domaine des produits laitiers. « Cette unité est chargée de l’approvisionnement en produits laitiers, allant du lait à la crème glacée, de différents points de vente[1] ». Pour que cette entreprise existe, elle est constitué d’un gestionnaire, d’un superviseur, d’un expéditeur et de dix chauffeurs-livreurs. Premièrement, le superviseur qui est en place se nomme Jerry Jones. Il est un employé de cette entreprise depuis vingt ans mais détient le poste de superviseur depuis seulement sept ans. Jerry a déjà mentionné que si un chauffeur n’atteignait pas les résultats attendus il allait lui dire directement le problème et ce qu’il désirait. Par la suite, si le chauffeur ne changeait pas « il va lui tomber dessus encore plus fort que nécessaire. Ils savent maintenant qu’ils sont surveillés de près[2] ». Dans une rencontre avec le président, il a déjà exprimé de sa façon de pensée pour diriger l’entreprise. Il a dit que la priorité principale de l’entreprise est le client et sa satisfaction. Sa manière de fonctionner lorsqu’un client n’est pas satisfait « il se rend directement au magasin pour trouver la source du problème et ensuite il va voir le chauffeur afin d’en discuter et essayer d’éliminer toute friction qui aurait pu être engendrée[3] ». Ensuite, il avertit le chauffeur que s’il perd ce client, il va lui ajouter d’autres comptes.Deuxièment, l’expéditeur du nom de Al Brown travaille pour cette entreprise depuis trente-cinq ans. Il est en charge de comptabiliser les produits reçus de la production et ceux qui sont livrés aux clients. Ensuite, il s’occupe de charger les camions des livreurs avec la quantité de produits qu’ils ont besoin pour faire leur parcours. Al reste à la laiterie toute la journée, car si les chauffeurs manquent de produits ils reviennent à la laiterie et il charge les produits manquants. Troisièment, les chauffeurs-livreurs sont responsables de l’entretien de leur camion et ils doivent indiquer tous les produits laitiers qu’ils reçoivent à chaque jour. Les chauffeurs doivent payer pour les produits manquants dans le camion. Un ancien chauffeur qui travaillait à la laiterie de la Rive-Sud a déjà fait part de comment il se sentait lorsqu’il travaillait dans cette entreprise. Il a dit : « Il était impossible de faire quoi que ce soit là-bas sans avoir Jerry continuellement sur les talons. Qu’importe ce que l’on faisait, ce n’était jamais correct. À chaque fois qu’un client se plaignait, Jerry présumait que c’était la faute du chauffeur et ne nous donnait jamais l’occasion de raconter notre version des faits[4] ». Il a aussi mentionné le fait que Jerry parlait que du mauvais travail effectué par les chauffeurs et jamais du bon travail. Il a terminé en disant que « le système d’inventaire est trop souple[5] ». Il a expliqué comment les chauffeurs réussissent à contourner le système d’inventaire. La technique consiste en gros à prendre des produits en surplus pour ne jamais avoir de produits manquants.

Identification du problème

Depuis l’ouverture de la laiterie de la Rive-Sud, cette entreprise n’a ni développé ses activités ni son réseau de distribution. De plus, il n’y a eu aucun changements dans l’organisation. Le problème principal dans cette entreprise est ses activités de distribution. Il est important d’améliorer les services de distribution pour être en mesure de prendre de l’expansion. Il est important d’identifier les différentes raisons pourquoi les services de distributions sont un problème pour cette entreprise. Les causes de ce problème sont le style de supervision du superviseur, la satisfaction professionnelle des employés au travail et le rendement, les valeurs, la motivation et la conception des postes. Tous ces facteurs seront élaborés, expliqués et décrits au cours de l’analyse qui suit.

Identification des causes du problème

Style de supervision

Tout d’abord, pour que les services de distribution s’améliorent ça passe en premier lieu par les employés, car d’une part ce sont eux qui sont au centre de cette activité et qui l’effectue. Son style de supervision n’est pas favorable afin que l’entreprise améliore ses services de distribution. Le style de supervision de Jerry pourrait être qualifié d’autoritaire. L’autoritarisme signifie « la tendance à adhérer scupuleusement à des valeurs traditionnelles, à obéir à l’autorité établie et à privilégier la fermeté et le pouvoir[6] ». L’ancien chauffeur de Jerry a même mentionné que « Jerry pensait aussi que personne ne pouvait faire quoi que ce soit sans qu’il lui ait dit quoi faire et comment le faire. Certains des chauffeurs font ce travail depuis 15 ans et Jerry leur dit encore ce qu’ils doivent faire[7] ». Le directeur est autoritaire, car il tient absolument à avoir le pouvoir et à leur dire quoi faire. De plus, Jerry ne fait pas confiance à ses employés en ce qui concerne le travail qu’ils effectuent.

Satisfaction professionnelle et le rendement

La satisfaction professionnelle consiste à « un sentiment positif que le travailleur éprouve, à divers degrés, à l’égard de son emploi et de son milieu de travail; si ce sentiment est ngatif, on parlera d’insatisfaction professionnelle[8]». En tant que gestionnaire, Jerry n’amène pas ses employés à avoir un sentiment de satisfaction et d’engagement professionnel du à son comportement et à sa manière dont il traite ses employés. Un des anciens employés de Jerry a dit « Il était impossible de faire quoi que ce soit là-bas sans avoir Jerry continuellement sur les talons. Qu’importe ce que l’on faisait, ce n’était jamais correct[9] ». Les employés de la laiterie ont un sentiment d’insatisfaction professionnelle face à leur emploi, car ils savent que peu importe ce qu’ils font ils seront réprimandé. Les travailleurs ont tendance à prendre deux décisions qui ont à trait à leur satisfaction professionnelle. Une des décisions « concerne le rendement : c’est la décision de fournir un travail de qualité et un rendement élevé[10] ». Les employés n’ont pas la motivation d’atteindre les objectifs et de fournir un bon rendement, car ils savent qu’à la fin ils n’auront pas d’avantage de récompenses ou de bons commentaires. Tout est axé sur ce qui n’est pas bien effectué avec Jerry. Un ancien chauffeur qui travaillait pour Jerry a déjà mentionné : « Si tu fais quelque chose de pas correct, tu vas en entre parler; si tu fais du bon travail, ce n’est pas moi qui va t’en parler[11] ». Il est prouvé que les récompenses peuvent avoir un effet positif sur le rendement et la satisfaction[12]. Habituellement, si un employé sait qu’il y a une récompense qu’il juge acceptable s’il effectue un bon rendement ou atteint les objectifs fixés il va avoir tendance à faire les efforts pour y arriver.  Donc, la distribution est affecté si les employés de la laiterie ne sont pas satisfaits de leur emploi et n’ont pas envie d’effectuer un rendement élevé, car ils ne sont jamais récompenser.

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