Laiterie Rive - Sud
Compte Rendu : Laiterie Rive - Sud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar prana33 • 1 Juillet 2014 • 4 971 Mots (20 Pages) • 1 490 Vues
Résumé des faits
Pour débuter, la Laiterie de la Rive-Sud est une entreprise régionale de transformation de produits laitiers. Elle n'a subi pratiquement aucune transformation dans les dernières années, mais l’entreprise demeure néanmoins rentable, il est mentionné « ... cette entreprise ait été en mesure de demeurer rentable depuis sa création... ». De plus, l’entreprise fait partie du secteur de la transformation laitière qui est sous le secteur agricole. La compétition y particulièrement féroce pour un petit producteur.
Premièrement, Jerry dénote des problèmes de motivation du côté des chauffeurs et il trouve que celle-ci est difficile. En outre, il croit que tomber sur le dos des employés les motive et que par la suite les chauffeurs savent qu’ils sont observés, il dit : « … Si cela ne donne aucun résultat, alors je vais lui tomber dessus… »
Dans l’autre ordre d’idées, un ancien chauffeur mentionne que Jerry les surveille continuellement. D’ailleurs, il semble que rien n’était jamais bien et Jerry présumait toujours que c’était la faute du chauffeur, s’il y avait une plainte de la part d’un client. Le chauffeur n’avait jamais l’occasion de raconter les faits reliés à la plainte. De plus, la motivation des employés était plutôt basse, ils n’étaient pas enthousiasmés à faire mieux vu le comportement du directeur. Jerry aime se donner une image de coriace et blâme les employés devant les collègues de travail. De plus, Jerry ne faisait jamais de louanges aux employés et souligne seulement le négatif, il dit : « … Si tu fais quelque chose de pas correct, tu vas en entre parler; si tu fais du bon travail, ce n’est pas moi qui vais t’en parler. »
D’autre part, Jerry vérifie continuellement ce que les employés accomplissent. Ainsi, il vérifie s’ils ont bien rempli le camion d’essence et si le niveau d’huile est exact. Dans le
même ordre d’idées, s’il y a une omission, Jerry contacte l’employé et lui dit de venir corriger la situation immédiatement, si l’employé n’y va pas il s’en souvient afin de pouvoir se servir de cette faute au moment opportun, il mentionne : « … je m’en sers pour justifier encore plus leur piètre rendement. » De plus, Jerry fait des menaces aux chauffeurs s’ils perdent des clients suite à des plaintes. Si le client se retire, il donne trois comptes de plus à celui-ci. Sans compter que Jerry contrôle les inventaires, il facture aux chauffeurs tous les produits qu’ils placent dans le camion et il assure une vérification entre les factures et l’inventaire des camions. S’il manque des articles, il peut le déduire de la paie des chauffeurs, il signale : « … je peux décider de réduire cette somme de leur chèque de paie. » Il mentionne que ce serait très difficile de tricher du côté des conducteurs, car le système de contrôle des inventaires est strict.
Par ailleurs, l’ancien chauffeur mentionne que les glacières ne sont jamais barrées et que le système d’inventaire est trop flexible contrairement à la version du directeur. Cet ancien chauffeur prenait des produits en excédent quand il le pouvait afin de ne pas en manquer pendant sa journée, il évoque : « … chaque fois que je le pouvais, je prenais des produits en surplus… ». De plus, Al Brown, l’expéditeur donnait des crédits pour des produits de substitution si les chauffeurs avaient du jeté des produits impropres à la consommation et ceci n’apparaissait nulle part, il est mentionné : « Al avait l’habitude de nous donner un crédit ou des produits de remplacement si on lui disait qu’on avait dû jeter un produit parce qu’il n’était pas bon ». Des plus, les chauffeurs livraient le minimum aux clients à la demande du directeur et retournaient par la suite livrer ce qu’il manquait sans faire de facture à l’acheteur, ce qui permettait à l’employé de mettre l’argent dans ses poches, il dit : « Le chauffeur mettait cet argent dans sa poche… » Par la suite, le chauffeur allait remplacer l’article vendu, mais ne le déclarait pas et en profitait pendant qu’Al ne voyait rien.
Identification du problème
Dans le cas présent, le problème principal est le style de supervision inadapté de Jerry Jones. En effet, il gère la laiterie de façon contrôlante et ne laisse aucune place au dialogue avec les chauffeurs. Du fait que les méthodes de gestion du directeur sont traditionnelles et inadaptées. On retrouve un grand dysfonctionnement organisationnel accompagné d’un sérieux problème de motivation des chauffeurs. Il y a quelques problèmes sous-jacents à ce problème principal donc le manque de satisfaction professionnelle des employés, le manque de rendement des chauffeurs, la baisse de motivation de ceux-ci et la conception des postes est à revoir. De plus, on peut noter que le système d’inventaire est déficient et le système de facturation.
Identification des causes du problème
Le rôle des gestionnaires est d’aider le personnel afin que chacun parvienne à des résultats dans les délais prescrits, conformément à des normes élevées de qualité et dune façon qui soient personnellement satisfaisante . Le problème principal est que le gestionnaire Monsieur Jerry Jones ne rencontre pas les quatre fonctions du gestionnaire. Premièrement, il ne fixe pas les objectifs et ne détermine pas les actions qui conviennent pour les atteindre. Deuxièmement, il n’établit pas les structures et les régimes de travail et ne distribue pas les ressources selon les objectifs. Troisièmement, il ne motive pas les employés, ne suscite pas l’enthousiasme et ne canalise pas les efforts de chacun vers des objectifs communs. En dernier lieu, il évalue le rendement des employés de façon aléatoire et prend des mesures correctives assez agressives.
Nous pouvons utiliser plusieurs théories pour mieux comprendre les causes du problème dans ce cas. En premier lieu, les théories de contenu ont surtout pour objet la compréhension des besoins des individus, c'est-à-dire les lacunes matérielles ou psychologiques qu’ils se sentent poussés à combler. (John R. Schermerhorn, 2010) Dans les théories de contenu que j’ai retenu, il y a celle de la hiérarchie des besoins, la théorie ERD, la théorie des besoins acquis et la théorie bifactiorielle. Les besoins non comblés peuvent causer un rendement médiocre, des comportements indésirables, de l’insatisfaction professionnelle comme dans le cas présent de la laiterie de la Rive-Sud. En deuxième lieu, il y a les théories de l’équité et la justice organisationnelle. En troisième lieu, nous avons la théorie des attentes
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