La banque centrale européenne
Dissertation : La banque centrale européenne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zidolito • 3 Février 2021 • Dissertation • 499 Mots (2 Pages) • 434 Vues
La Banque centrale européenne est l'institution monétaire de l'Union européenne. Elle définit les grandes orientations de la politique monétaire et prend les décisions nécessaires à leur mise en œuvre.
Depuis 2015, la BCE à effectuer des changements conséquents dans sa politique monétaire.
De ce fait, nous étudierons dans un premier temps les différents instruments mis en place pour mettre en place cette politique, ainsi que ses objectifs et ses limites.
Par la suite, nous nous intéresserons à une autre politique conjoncturelle permettant de relancer l’activité économique, en précisant ses avantages ainsi que ses risques.
1) Politique monétaire en 2015
Depuis 2015, la Banque centrale européenne (BCE) tente de remédier au risque déflationniste qui menace les économies de la zone euro.
Pour ce faire la BCE a mis en place une politique de quantitative easing. Cette politique consiste à baisser les taux d'intérêt et à augmenter la masse monétaire.
A) Instruments mis en place et leurs limites
Pour mener à bien leur politique de quantitative easing, la BCE à mis en place plusieurs instruments.
Tout d’abord, la baisse des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt nul ou négatif visaient à avoir un effet positif sur les crédits. Cependant les taux d’endettement restent assez élevés et ne produisent donc pas l’effet escompté.
Ensuite, la volonté de faire monter le prix de l’immobilier et les cours boursier avait pour but de faire consommer d’avantage les ménages. Cependant les effets de richesse sont trop faibles dans la zone euro, ce qui n’a pas permis aux marchés d’action et au prix de l’immobilier d’augmenter suffisamment.
La dépréciation de l’euro a été un instrument de soutien pour le quantitative easing.
Malgré que ce facteur ait soutenu les marges bénéficiaires des entreprises au dépend des exportations, l’euro s’est aujourd’hui stabilisé. Les effets de la dépréciation monétaire disparaissent donc au fil du temps.
B) Les limites de cette politique
Tout d’abord, le quantitative easing a tendance à faire disparaitre les actifs sans risques (achetés par la BCE) et ne laisse donc que les actifs risqués aux investisseurs.
Concernant les taux d’intérêt très faibles, ils permettent à des investissements non rentables d’être effectués. Cela conduit donc des entreprises inefficaces à perdurer, au détriment d’entreprises plus efficaces. Les banques sont également moins rentables, ce qui amoindrit leurs fonds propres et endommage donc leur capacité à prêter.
Pour finir, le quantitative easing peut amener certains Etat à ne pas corriger leur finance publique, ce qui entrainerait donc une hausse de la dette publique.
2) Politique conjoncturelle alternative
A) La relance budgétaire
Une politique de relance
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