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Justice, liberté et égalité

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Par   •  16 Décembre 2022  •  Cours  •  3 671 Mots (15 Pages)  •  265 Vues

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Justice, liberté et égalité

La justice est une institution, une valeur envers autrui, une vertu ( aspiration personnelle)  La justice est composée de deux volets : le principe et l’acte et ses conséquences.

Elle admet deux conceptions

-une vision téléologique (on étudie sa finalité) : c’est une vison substantielle qui implique une justice sociale et morale. Elle admet cependant une limite. En effet, la vison du bien est floue, il est donc difficile de faire justice soi-même. ). Il faut savoir se dégager de la tutelle du bien.

-une vision déontologique (étudier les règles qui régissent un système donné une société) : c’est une vision procédurale c’est à dire de la justice légale. Rapport à la procédure : on cherche à comprendre les règles, ensemble des obligations et devoirs auquel je vais devoir me plier : ensemble des rapports sociaux moraux politique règlementés par le souci de l'égalité. La loi ne contient pas tous les cas : il faut savoir se dégager de la tutelle procédurale.

Aristote a une vision plutôt téléologique au contraire de Kant qui a plutôt une vision déontologique

1.La notion de justice 

1.1. Des désaccords sur la notion de justice

La justice n’est pas toujours juste, parfois elle peut être ressentie comme injuste.

Plusieurs questions récurrentes apparaissent avec la notion de justice :

  • La justice se fait elle d’être morale ? La prescription juridique est juste mais n’est pas forcément morale.
  • La justice doit -elle réparer le tort commis ou venger la victime ?
  • La question du partage, la répartition doit-elle se faire au profit des plus désavantagés ou des plus forts ou même des plus fortunés ?
  • La question du mérite beaucoup reprochée au système de discrimination positive

1.2. La justice vu comme une force régulatrice

Le rôle de la justice est la verbalisation du conflit, elle permet de soulager les consciences e tLa justice est composée de deux volets : le principe et l’acte et ses conséquences.

Petit à petit la vision de la justice à évoluée. Aujourd’hui, il ne faut pas condamner le coupable mais surtout soutenir la cause des victimes et réparer le tort causé. D’ailleurs, on peut juger sans le coupable.

L’Etat de droit a donc permis le passage de la vision téléologique à la vision déontologique. Selon Locke, on abandonne le droit personnel de châtier et de se faire justice.

1.3 Aristote

Justice complète : justice sociale qui nous fait agir avec vertu, le propre de l’homme est d’être courageux et agréable. La justice a un sens moral.

Justice spéciale et particulière : justice légale des tribunaux qui a deux fonctions distributive (proportionnée et proportionnelle à mon implication dans la société : richesses honneurs et autres avantages) ou corrective (schéma arithmétique : un tord causé doit être réparé).

Aristote va être la le premier à s’apercevoir le partage inégal sans forcement le considérer comme injuste.

1.4  Kant 

Kant a permis de désacraliser la notion de justice car il ne fait plus référence à Dieu mais aux hommes, la notion de justice se recentre sur l’individu. Elle est vu que comme la condition d’autonomie de l’être pensant. Pour parler de justice on ne doit donc plus seulement s’intéresser à l’acte mais à l’intention à l’acte.

Pour être juste, l’acte doit être appliqué par la plus haute volonté : la raison. Il se dégage de toute passion et de toute pulsion et se base sur la raison.
Ici, Kant nous expose une vision plutôt déontologique au contraire de la vision téléologique : l’importance est d’observer un système de règles et de devoirs.

2. Une vision plus contemporaine

Les domaines d’application de la loi et du droit s’élargissent de plus en plus : femmes, minorités, les animaux, les personnes âgées ... Cet élargissement amène de plus en plus de réflexion sur l’individu et sur les identités.

2.1. La vision de RAWLS

Sa théorie apparait dans les années 1950 - 1970 au moment de l’extension de l’Etat providence, des mobilisations contre la guerre du Vietnam et pour les droits civiques, mais ne fait écho en France que dans les années 1980.
Il va alors décrire une système qui garantit des libertés à chacun. Il a une
vision négative de la justice, c’est à dire qu’il est contre l’intervention de l’Etat dans la distribution des libertés.

Il va définir une structure de base qui s’appuie sur le principe de liberté : tout individu a un accès égal aux mêmes liberté. Le principe de liberté prime sur toutes choses car c’est la première génération de droits qui sont des droits individuels.
Le second principe est le principe de différence qui est postérieur. Il va permettre de répartir de manière juste les salaires. Rawls admet des inégalités sociales économiques si elles sont justes. Elles vont être conditionnées par plusieurs critères si à la base on a un système de liberté égal.

Les libertés de base peuvent être comprise et définies assez facilement. Ce qui est plus difficile est de délimiter les répartitions inégales. Néanmoins, il est facile de comprendre que des libertés de base peuvent entrer en conflit et que l’une réduise l’autre. En outre, il n’est pas possible de vendre une liberté au profit d’avantages sociaux-économiques. En effet, la répartition des richesses, des revenus s’appuient sur d’égales liberté et d’égales chances d’accès.

Rawls Théorie de la justice : définit les conditions d’une société juste. Il imagine une situation originelle : on rassemble des gens et ces personnes ne savent pas dans quelle catégorie sociale elles appartiendraient. On essaie d’imaginer quelles seraient leurs décisions dans cette position originelle ;

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