Initiation à la gestion cas
Étude de cas : Initiation à la gestion cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maariiee123 • 10 Octobre 2016 • Étude de cas • 2 435 Mots (10 Pages) • 908 Vues
ADM 10 |
Initiation à la gestion |
Question 1
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.
La division du travail
Le principe de la division du travail consiste à diviser les tâches. Selon Adam Smith, il permet la rapidité du travail, l’accélération de la productivité, l’augmentation des habiletés et l’accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste de travail. Pour l’expliquer, Smith présente l’exemple de la manufacture d’épingle. Dans cette dernière, il constate que 5 hommes étaient capables, en produisant un effort, de fabriquer à eux seuls jusqu’à douze livres d’aiguilles par jour, mais s’ils les avaient forgés chacun indépendamment l’un de l’autre, aucun n’aurait pu en fabriquer vingt et peut-être même pas une par jour (Smith, cité par Heilbroner, 2001, p.62).
Dans le cas de l’entreprise Sécuriplus, elle contient trois divisions ; la division vie qui consiste à la vente des assurances-vie, la division industrielle qui représente la vente d’assurances-accident, assurances-invalidité ainsi que des compléments d’assurances-maladie et la division médicale qui sont en majorité vendue à des employeurs pour fournir des assurances-médicaments et dentaires à leurs employés. Le fait de diviser ces différentes divisions permet d’avoir des employés spécialisés pour chacune des tâches.
Concernant la division d'assurance-médicaments, elle est composée de 66 employés répartis comme suit : 7 cadres supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration. Elle fonctionne comme une entreprise commerciale autonome. Effectivement, elle a sa propre équipe de ventes, ses systèmes informatiques, ses banques de données informatisées sur les bénéficiaires, ses services comptables et son équipe d’analystes (HEC 1999). De plus, la division médicale compte quatre différents services : le service du courrier, le service des réclamations/médicaments, les commis aux réclamations et le service des chèques.
L’organisation scientifique
L’organisation scientifique du travail est un modèle élaboré par Taylor cherchant premièrement à concilier les intérêts économiques des patrons avec ceux des employés (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011).
Taylor développe donc cinq propositions constituant l’assise de l’organisation scientifique du travail : recherche de la meilleure méthode pour la réalisation des tâches à l’aide d’analyse scientifique ; recrutement des individus en fonction de leur aptitude à faire le travail demandé ; formation continue, suivie et contrôle du personnel ; salaire proportionnel au rendement et séparation des tâches entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011).
Du côté des Assurances Sécuriplus, on observe que quelques-uns de ces principes sont en partie utilisés. Premièrement, on peut constater qu’il y a clairement une séparation des tâches entre dirigeant et exécutant. En effet, si on regarde l’organigramme de la division médicale de l’entreprise, on constate qu’effectivement, il y a une division directe entre les différentes tâches. Deuxièmement, on remarque que le personnel participe à de la formation comme l’indique l’extrait suivant : « Ils ont tous eu 10 heures de formation intensive lorsque le nouveau système informatique dernier cri a été installé l’année dernière. » (HEC, 1999). Finalement, il y a également eu un suivi au sein de la compagnie lorsque le service de réclamations/médicaments a réalisé une étude scientifique faite au moyen d’observation combinant le nombre de réclamations reçues, le type de réclamations (simple, complexes ou refusées) et le délai de traitement, dans le souci d’en dégager les types d’erreurs récurrentes. Cela vient s’inscrire dans la base de l’organisation scientifique du travail.
Question 2
En quoi l’entreprise Assurance Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.
Il y a 14 principes administratifs définis par Henri Fayol. Certains de ces principes correspondent ou non à des objectifs établis par la direction de l’entreprise Assurance Sécuriplus.
Les principes administratifs définis par Henri Fayol qui correspondent à ceux véhiculés par les Assurances Sécuriplus sont les suivants :
La division du travail
Comme analysé précédemment, Assurances Sécuriplus prône un système de division du travail visant à augmenter la productivité de l’entreprise. Effectivement, elle est composée de 66 employés répartis comme suit : 7 cadres supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration. Elle fonctionne comme une entreprise commerciale autonome. Effectivement, elle a sa propre équipe de ventes, ses systèmes informatiques, ses banques de données informatisées sur les bénéficiaires, ses services comptables et son équipe d’analystes (HEC, 1999).
L’autorité et la responsabilité
Ce principe correspond au droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter. (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011) Dans l’extrait : « Alors, j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs et que c’était tout ce qu’on leur demandait. » (HEC, 1999). On peut constater ici que M. Blanchette donne des ordres aux employés en utilisant son autorité. Dans l’autre extrait : «… et qu’ils vont devoir s’améliorer ou partir.» (HEC, 1999). On peut ici constater qu’il n’y a pas d’autorité sans responsabilité c’est-à-dire sans une sanction (récompense ou pénalité) (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011).
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