ESG5400 : La situation actuelle des femmes entrepreneures au Québec
Dissertation : ESG5400 : La situation actuelle des femmes entrepreneures au Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sab Dab • 6 Décembre 2019 • Dissertation • 2 541 Mots (11 Pages) • 575 Vues
La situation actuelle des femmes entrepreneures au Québec
L’entreprenariat n’est pas seulement essentiel parce qu’il constitut un moteur économique important pour la création de l’emploi, mais il est aussi essentiel pour la cohésion sociale et environnementale. L’entreprenariat est un soutien à l’économie locale et il constitut un impact culturel et une innovation sociale. Le Québec ne se distingue pas seulement sur le plan culturel au Canada, mais il est aussi très présent sur le plan de l’entreprenariat. Selon les données du Global Entrepreneurship Monito (GEM) en 2017[1], le Québec a été classé parmi les premiers au monde en entreprenariat. Or, le Québec jouit d’une excellente réputation partout dans le monde pour le succès de ses entrepreneurs. Dans le présent rapport, je vais commencer par présenter quelques statistiques sur l’entrepreneuriat au Québec. Par la suite, je traiterais des différents organismes de soutien et des barrières existantes pour ceux qui se lancent en affaire. Finalement, je vais élaborer sur la situation actuelle des femmes entrepreneures et des raisons qui les feignent.
L’entrepreneuriat
Présentation de statistiques sur les entrepreneurs au Québec :
Longtemps, nous avons eu la perception que les grandes[2] entreprises canadiennes jouent un grand rôle en tant que moteur responsable de la croissance économique. Cependant, les quelques statistiques suivantes nous prouvent que ce n’est pas tout à fait la réalité.
En effet, selon une étude menée en 2016 par Innovation, Sciences et Développement Économique Canada[3], l’économie canadienne comptait, en décembre 2015, 1,17 million d’entreprises avec des employés. De ce nombre, 97,9 % étaient des petites entreprises établies en Ontario et au Québec, 1,8 % étaient des entreprises de taille moyenne et 0,3 % étaient des grandes entreprises. Autre fait intéressant : parmi c’est 1,17 million d’entreprises, 54 % d’entre elles comptaient moins de 5 employés. De plus, pour ce qui est de l’emploi, les petites entreprises embauchent près de 70,5 % des canadiens, les moyennes entreprises près de 19,8 % et les grandes entreprises près de 9,7 %.
À l’aide de ces statistiques, nous constatons que les très petites et petites entreprises, issues de l’engagement des entrepreneurs d’ici, constituent réellement le noyau dur de l’entreprise au Canada. Ce sont elles qui jouent le rôle des grandes responsables de la croissance économique canadienne. Cette passion d’entreprendre et de diriger une entreprise, qui est d’ailleurs celles que l’on retrouve souvent en région, est donc plus présent que jamais dans la culture québécoise, et ce, principalement auprès des individus âgés entre 25 et 34 ans[4].
Du côté d’Entrepreneuriat Québec, on peut constater au quotidien l’engagement de la relève entrepreneuriale d’ici. Ce sont plus de 6 000 entrepreneurs, dont 51 % sont des femmes et 50 % sont des hommes, à travers les 17 régions du Québec qui seront accompagnés par le réseau d’Entrepreneuriat Québec dans la prochaine année[5]. Parmi ces 6 000 entrepreneurs, on estime que près de 2 500 entreprises qui se lanceront en affaires suivront les formations données par l’organisme Entrepreneuriat Québec D’après ce dernier, leur objectif d’ici 2022 est de former et d’Accompagner plus de 10 000 entrepreneurs québécois[6].
Les organismes gouvernementaux existants pour accompagner les entrepreneurs
Devant la grande importance de l’entrepreneuriat pour le Québec, plusieurs organismes de soutien aux entreprises travaillent fort pour développer une culture entrepreneuriale parmi la population. Le but de ces organismes est de stimuler, de soutenir les initiatives d’affaires, de promouvoir des attitudes et des valeurs associées à l’entrepreneuriat et finalement d’encourager les habiletés et les connaissances nécessaires.
Parmi ces organismes, on trouve Le projet Global Entrepreneurship Monitor (GEM). C’est un projet qui évalue annuellement des attitudes, aspirations et activités entrepreneuriales dans plusieurs pays. Le projet a initialement démarré en 1999 sous l’impulsion de la London Buisiness School (Royaume-Uni) et de Babson College (États-Unis). Jusqu’à aujourd’hui, près d’une centaine d’équipes nationales se sont investis à mesurer l’activité entrepreneuriale aux quatre coins du globe, ce qui fait du GEM la plus grande étude qui porte sur le dynamisme entrepreneurial dans le monde.
Au niveau local, les entrepreneurs à Montréal bénéficient d’une grande disponibilité de ressources et d’aide de plusieurs organismes. L’annexe 1[7] et le diagramme[8] suivant nous montre une cartographie de l’écosystème des Startup à Montréal. En effet, ces différents organismes offrent du soutien sous plusieurs plans importants. On constate que pour chacune des étapes de la création et de l’évolution de l’entreprise, il existe un organisme qui les appuis.
[pic 1]
En effet, nous avons à notre disposition de l’aide au financement sous forme de capital de risque, d’investissement public, de banques et de sociofinancement. On peut aussi bénéficier du support organisations qui agit en tant qu’incubateurs et accélérateurs de Startup. Comme on peut aussi profiter des multitudes d’évènements qui encouragent et qui existent pour promouvoir les PME (petites et moyennes entreprises)
Les barrières pour ce lancer
Malgré ce portrait très positif et favorable pour les entrepreneurs, on peut constater qu’il existe quand même quelques barrières avant de se lancer en affaire ou tout simplement pour assurer la pérennité de ces entreprises. En effet, afin de relever ces défis, nous devons comprendre tout d’abord le milieu québécois en entrepreneuriat. La culture québécoise est riche en diversité. La force de notre province réside notamment dans notre politique qui encourage l’immigration. En effet, les obstacles auxquels font face les entrepreneurs issus d’autre culture sont nombreux tel que l’absence d’un historique de crédit, une entrée difficile dans les réseaux d’affaires établis et la méconnaissance des ressources et des services disponibles[9]. En revanche, le gouvernement du Québec a décidé d’investir 15 millions de dollars d’ici 2022 afin de soutenir les projets d’affaires des entrepreneures issue de la diversité culturelle.
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