Difficultés ou obstacles de la communication interculturelle
Dissertation : Difficultés ou obstacles de la communication interculturelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Christel Bonin • 28 Avril 2018 • Dissertation • 2 494 Mots (10 Pages) • 6 050 Vues
Catégorie 1 – Difficultés ou obstacles de la communication interculturelle
Quels sont les facteurs qui s’opposent aux retombées positives (solidarités, nouvelles connaissances, etc.) de la rencontre interculturelle ?
Tout d’abord, avant de décrire les difficultés et obstacles de la communication interculturelle, nous devons définir ce qu’elle est. La communication interculturelle peut être verbale ou non-verbale. La communication est une entrée en relation, qui est une interaction dynamique puisque les interlocuteurs participent à la conversation et celle-ci peut être influencée par plusieurs facteurs, tels que l’environnement, la gestuelle, etc. [1] Il faut donc comprendre ici que les malentendus lors de communication interculturelle sont pratiquement inévitable. Puisque chacun d’entre nous porte avec lui des cultures, des attitudes, des croyances et des valeurs différentes[2], nous devons apprendre à coopérer lors d’échanges afin de facilité la communication et ainsi minimiser l’impact des nos différences.
Les facteurs qui nuisent aux retombées positives de la rencontre interculturelle sont nombreux. Parmi ceux-ci, la communication non verbale représente un obstacle. Comme nous l’avons appris selon Mehrabian, 93% du sens d’une communication est transmis par des indices non verbaux. [3] Les gestes posés par des personnes de cultures différentes aussi peuvent représentés une expérience négative lors d’une rencontre interculturelle. La signification des gestes aussi simple qu’un contact par les yeux à une signification différente.
« Certains sont fermés à la nouveauté parce qu'ils estiment inutile d'aller vers l'autre, en prétextant que cette démarche ne leur apportera rien. Ils craignent la confrontation, entre points communs et dissemblances, physiques également. »[4]
On doit recourir à des techniques différentes lors de communication interculturelle afin de valider que le message passé soit le bon. Utiliser la rétroaction peut aider à ajuster si nécessaire dans les cas où notre interlocuteur n’a pas bien saisi. Non ce n’est pas quelque chose que nous faisons au quotidien mais nous devons apprendre à intégrer différentes méthodes lorsque la communication est interculturelle. Les mêmes mots veulent parfois dire autre chose, la façon dont nous prononçons, l’intonation et même la façon dont notre corps bouge lorsque nous parlons sont tous des différences qui peuvent nuire. Lorsque nous le savons d’avance que nous rencontrerons quelqu’un d’une autre culture, nous pouvons prendre le temps de faire des recherches sur sa culture aussi, plus nous comprendrons sa culture, plus nous aurons de chance de nous comprendre.
Lors d’une rencontre, chacun apporte son bagage personnel avec lui, nous avons nos propres caractéristiques personnelles tels que nos émotions, nos sentiments, qui jouent tous un rôle dans la perception. « Dans la psychologie transactionnelle, la construction de l’identité consiste à se définir par rapport à des réalités contradictoires et à chercher à les réconcilier : identification face à l’Autre, identification face à soi-même et identification face à un « nous ». Des lacunes dans ces deux dernières identifications créeront un déficit identitaire envers l’Autre. Selon Éric Berne (1979), quatre voies s’ouvrent alors à l’individu, voies qui correspondent à des degrés divers d’ouverture ou de fermeture face à l’Autre :
- Valorisation des autres et dévalorisation de soi, qui dénotent un sentiment ou complexe d’infériorité;
- Dévalorisation des autres et valorisation de soi, qui dénotent un sentiment ou complexe de supériorité;
- Double dévalorisation, de soi et des autres, marquée par le pessimisme;
- Double valorisation, de soi et des autres, marquée par l’optimisme. » [5]
On comprend donc ici que la plupart de nos perceptions, préjugés partent de nous. Cela part de notre bagage de vie personnelle, ensuite nous associons les évènements ou paroles à ce que nous connaissons, en plus de les interpréter un peu selon notre type de personnalité.
Il y aussi les stéréotypes qui jouent un rôle dans nos préjugés envers les autres, nous arrivons déjà avec une idée préconçue, et cela nuit à la communication. Toutes ces différences et raisons nous prouvent l’importance de l’ouverture et de l’apprentissage de l’autre avant d’entamer une communication interculturelle afin d’en tirer le meilleur.
Catégorie 2 − Identité
Expliquez pourquoi l’identité (individuelle et sociale) est indissociable du phénomène de rencontre interculturelle et des problèmes de communication qui la concernent.
« Dans les sciences humaines et sociales, l’usage du terme « identité » désigne généralement, non pas la « nature profonde » d’un individu ou d’un collectif en soi, mais la relation entre les appartenances collectives (c’est-à-dire le fait pour un individu de pouvoir être identifié au moyen de catégories sociales) et des personnalités individuelles (la manière dont chacun s’identifie lui-même). Ainsi, les identités collectives (ensemble de catégories qui identifient un individu à un moment donné, dans un lieu donné) et les identités individuelles (sentiment d’être telle ou tel, dans sa singularité) sont inséparables, la question étant généralement de savoir comment tel ou tel comportement ou croyance peut se comprendre à partir des appartenances collectives et de la manière dont celles-ci sont vécues, intériorisées par telle ou telle personne. »[6]
On comprend donc ici que toutes nos relations, rencontres, communications dans la vie sont reliées au phénomène de l’identité, que celle-ci soit individuelle ou sociale. Il n’y aura jamais deux identités individuelle identique alors automatiquement on s’expose à une source de différents, conflits ou encore de confrontation. Ajoutons à cela en plus nos différentes cultures sociales, nous nous retrouvons alors avec une multitude de raisons de connaître des occasions de rencontrer des différends, ou d’expérimenté une confrontation de cultures. On peut connaître un choc culturel à certains moments aussi. Un choc culturel se vit lorsque notre anxiété monte suite à la perte de nos repères. Les individus réagissent différemment puisque notre capacité d’adaptation est différente chez chacun.
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