Les piliers de la communication interculturelle en affaires.

ACTIVITÉ NOTÉE 1 (30 points)

Version C

Question 1 (7 points)

Une des compétences interculturelle est la maîtrise des éléments de la culture communicationnelle.

a) Nommez les piliers de la communication interculturelle en affaires.

Les piliers de la communication interculturelle sont :

1) Convaincre et bâtir une image de crédibilité : L’aspect le plus important dans le monde des affaires pour conclure une entente est la crédibilité des parties en cause. Il existe trois types de crédibilité; la crédibilité personnelle, la crédibilité institutionnelle et la crédibilité statuaire.

La crédibilité personnelle est rattachée aux traits physiques de la personne ainsi qu’au style de communication utilisé dans la manière d’approcher autrui et de négocier. Exemple : En Amérique du Nord, on s’imagine que l’on négociera avec un homme, grand, jeune, qui dégage de la confiance en lui, ou nous pouvons imaginer un homme d’expérience, plus âgé qui connait bien sa matière et inspire aussi confiance.

La crédibilité institutionnelle est l’image de l’entreprise pour laquelle on travaille et que nous représentons. Le nom de l’entreprise, sa réputation, sa marque est ce que l’on perçoit. Cela peut être une grande entreprise d’envergure internationale ou aussi une marque de voiture très réputée comme Mercedes ou Audi. Les clubs, les chambres de commerce, les associations en font aussi partie.

La crédibilité statuaire est basée sur le rang hiérarchique que l’on occupe qui donne signe de pouvoir, de respect, des choses matérielles que nous possédons. Exemple : Un homme d’affaire américain vice-président d’une entreprise qui détient un bureau luxueux avec une vue impressionnante et qui conduit une voiture de luxe dégage une crédibilité en terme de succès en affaires. Ou dans une culture scandinave ou tout le monde est perçu de façon égalitaire, ce genre de comportement sera innacceptable et mal vu, donc une crédibilité statuaire entre subordonné et dirigeant serait établie selon des interactions simples et égalitaires.

2) Savoir lire les signes de crédibilité : En affaire, il est indispensable de savoir lire les signes de crédibilité afin d’être certain de conclure une affaire rentable pour les deux parties. L’aspect linguistique du langage et le comportement non verbal sont très importants. Il existe plusieurs manières verbales de négocier comme les recommendations, les promesses, les engagements… mais nous devons aussi faire attention aux comportements non verbaux des négociateurs comme le regard, le toucher, les périodes silencieuses…

3) Obtenir quelque chose ou donner des ordres : Cet aspect est un objectif quotidien des gestionnaires et il existe en principe plusieurs stratégies pour obtenir ce qu’on veut en affaire. La logique hiérarchique et la logique d’explication en font partie. La logique hiérarchique fait appel aux faits qu’un dirigeant ou superviseur connait bien son travail et est capable de transmettre cette information à ses employés pour qu’ils exécutent les opérations de la manière voulue. La logique d’explication est la façon de résoudre un problème en communiquant efficacement de manière à ce que les parties soient satisfaites des arrangements conclus.

b) Quels sont, dans la situation de l’arrivée de Juliette à Douala, les signes de difficultés à la construction de son image et de sa crédibilité? Expliquez pourquoi.

Ce qui nuit à Juliette à son arrivée à Douala est le fait qu’elle est une femme de race blanche, avec une position hiérarchique importante dans l’entreprise en plus de son jeune âge. La manière dont elle répond et communique avec M. Ndiaye est très impersonnelle ce qui ne correspond pas à la culture africaine. Elle essaie de garder ses distances pour garder un professionalisme et refuse le souper qu’on lui a organisé à son arrivée ce qui peut être perçu comme impoli.

Question 2 (7 points)

Selon quels modèles implicites d’organisation (selon le modèle de Hofstede : marché, marché bien huilé, famille, pyramide) Juliette devrait caractériser l’entreprise Tissus Cameroun afin d’ajuster sa stratégie de gestionnaire interculturel? Expliquez.

Nous retrouvons ici le modèle d’organisation de la famille. Il est nécessaire pour Juliette de réviser sa stratégie de gestionnaire car la façon de gérer en Amérique est très différente de l’Afrique. Les Américains ont une culture individualiste où chacun veut détenir une certaine liberté, connait ses tâches respectives et est capable de se débrouiller seul. La culture en Afrique est collectiviste, c’est-à-dire qu’elle met l’accent sur la famille, les décisions de groupe, l’aspect de solidarité. Un des permiers exemples que je peux vous fournir par rapport à Tissus Cameroun est que M. Boubacar Ndiaye rend service à son cousin avec la voiture de la compagnie sans hésitation. Un autre exemple est qu’à l’arrivée de Juliette, M. Ndiaye a organisé un souper avec la compagnie pour apprendre à la connaitre car il ne veut pas travailler avec des « étrangers ». Selon Juliette,

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