ADM 1002 TN1
Étude de cas : ADM 1002 TN1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mjgag • 15 Mars 2019 • Étude de cas • 1 338 Mots (6 Pages) • 738 Vues
Question 1
• L’entreprise SEMCO versus l’organisation scientifique du travail
Tout d’abord le principe du système de salaire proportionnel aux normes de rendement est aboli puisque SEMCO a abandonné « la règle de venir au bureau de 8 heures du matin ainsi que l’adoption d’un code vestimentaire uniforme pour les employés. » (La SEMCO, p.2) En plus, le salaire est 10% plus élevé que celui des compagnies comparables. Taylor, de son côté, veut que l’employé ait un rendement au-delà d’une norme loyale calculée et fixée conjointement avec un bon ouvrier moyen. (Management à l’ère de la société du savoir, p.37) Chez SEMCO les intérêts et les idées des employés sont une priorité.
Subséquemment, il n’y a pas de division verticale du travail comme le veut Taylor, c’est-à-dire une division entre ceux qui prennent les décisions, soit la direction, et ceux qui exécutent les tâches, les travailleurs. Chez SEMCO, les employés n’ont plus de titre officiel, de bureau fixe, ni de carte d’affaires qui indiquent leur fonction dans l’entreprise. (La SEMCO, p.3) En conséquence, « tous les employés participent à la prise de décision puisque l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés. » (La SEMCO, p.6) C’est une gestion de « style managérial ouvert.» (La SEMCO, p.6)
Ensuite, SEMCO n’est pas d’avis, comme Taylor, qu’il faut sélectionner l’individu le plus apte à accomplir la tâche de manière scientifique. En d’autres mots, choisir l’employé en fonction de ses capacités et les exigences de la tâche. Dans cette entreprise il faut soutenir l’émergence de nouvelles idées. Pour ce faire, « les employés sont invités à changer régulièrement d’activité en sein de l’entreprise afin de développer de nouvelles compétences chez les travailleurs. » (La SEMCO, p.14)
• L’entreprise SEMCO versus l’administration classique de Fayol
Dans l’entreprise SEMCO il n’y a aucune division du travail, c’est-à-dire qu’aucun travailleur n’est spécialisé dans une tâche c’est pourquoi « les employés sont invités à changer régulièrement d’activité en sein de l’entreprise afin de développer de nouvelles compétences chez les travailleurs. » (La SEMCO, p.14)
La hiérarchie, l’autorité et la responsabilité d’une personne d’autorité sont absentes dans cette entreprise brésilienne. Cela s’explique par la mise en place d’un nouveau système signifie qu’on va « démolir la pyramide, supprimer radicalement des niveaux hiérarchiques, éliminer des tas de titres, briser les chaînes de commandements établis. » (La SEMCO, p.11)
Aucune discipline n’est appliquée, par exemple l’assiduité des travailleurs n’est pas importante, car « la règle de venir au bureau de 8heures du matin est abolie ainsi que l’adoption d’un code vestimentaire uniforme pour les employés. » (La SEMCO, p.2) Il n’y a pas d’unité de commandement puisque la structure de douze niveaux hiérarchiques a été soustraite du managérial de SEMCO.
SEMCO ne détient pas d’unité de commandement en d’autres termes elle ne dépend pas d’un seul dirigeant. Au contraire il n’y a pas de figure d’autorité, l’organigramme est aboli et il y a quatre types d’employés, soit les conseillers, les partenaires, les coordinateurs et les associés.
« La mise en avant des intérêts et des idées des employés » (La SEMCO, p.2) a une importance pour SEMCO contrairement à Fayol qui veut que le but de l’entreprise prime sur les intérêts individuels.
La rémunération de l’administration classique est basée en fonction des efforts que les membres dans l’accomplissement de leurs tâches. Chez cette industrie « le salaire est 10% plus élevé que celui des compagnies comparables. » (La SEMCO, p.14)
Le degré de centralisation est nul chez SEMCO puisque cette entreprise n’accorde aucune importance au rôle des subordonnées c’est pourquoi ceux-ci sont absents de l’organigramme.
L’ordre social est clairement négligé puisque « les employés sont invités à changer régulièrement d’activité en sein de l’entreprise afin de développer de nouvelles compétences chez les travailleurs.» (La SEMCO, p.14) C’est « la notion une place pour chaque personne et chaque personne à sa place.»
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