Les techniques de coaching
Étude de cas : Les techniques de coaching. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aurélie Vcke • 24 Mai 2019 • Étude de cas • 2 021 Mots (9 Pages) • 808 Vues
LES TECHNIQUES DU COACHING OU COMMENT CONNAITRE, RESPECTER ET AIMER LES AUTRES
- Informations client :
- Prénom : Jean-Pierre
- Âge : 52 ans
- Profession : Responsable informatique dans un Ministère
- Objectif du rendez-vous :
Vaincre sa « panique » de se trouver, à l’oral, face aux mêmes examinateurs.
- Synthèse des éléments à creuser pour combattre cette panique et reprendre confiance en lui :
- Jean-Pierre se prépare à un concours dans le cadre de son travail (oral uniquement).
- Son but est de réussir ce concours, non pour évoluer, il voit cet objectif comme un enjeu personnel.
- A savoir qu’à ce même concours il a essuyé deux échecs, c’est sa dernière chance d’y parvenir.
- A ce jour il ne sent pas prêt, même s’il est assidu dans ses révisions.
- Il « panique » à l’idée de se retrouver de nouveau à l’oral, face aux mêmes examinateurs.
Jean-Pierre a un poste de Responsable informatique dans un Ministère, d’une nature responsable, autonome, il a sous sa responsabilité un service avec des collaborateurs. Sa mission est de manager, accompagner et de monter en compétence ses derniers, il exécute son rôle de manager parfaitement.
De plus son rôle est important puisque que si « bug informatique » la résolution est de son ressort et de son ressort.
Ses supérieurs lui font confiance, de plus financièrement il a atteint l’échelon maximal. C’est une belle réussite dans le cadre professionnelle mais aussi personnelle.
Pour autant, aujourd’hui, malgré son sérieux dans ses révisions et ses compétences, il panique à l’idée de repasser cet oral, et surtout devant les mêmes examinateurs.
En mon sens, Jean-Pierre panique pour plusieurs raisons :
- Peur d’un nouvel échec.
- Jean-Pierre prend également conscience que c’est sa dernière chance de réussir (pression psychologique).
- Jean-Pierre veut être reçu à tout prix double pression psychologique.
- Il veut être fier de lui, ne veut plus échouer une pression supplémentaire.
- Peur de l’oral, affronter un public l’effraye.
- De plus les examinateurs sont les mêmes, peur d’un nouveau jugement négatif.
Pour accueillir ma clientèle, j’ai organisé mon domicile en fonction, je dispose d’une pièce au rez-de-chaussée qui se compose d’une méridienne destinée à mes clients, de plantes, de bougies et d’un autre fauteuil à proximité.
Elle est chaleureuse à la décoration soignée, esprit Zen et aéré, avec pour vu mon jardin, la lumière est reflétée par une baie vitrée et une ouverture au plafond qui permet une clarté naturelle.
Afin d’établir un climat de confiance, je propose à Jean-Pierre de se mettre sur la méridienne et de s’installer de la manière qu’il le souhaite, en se déchaussant, s’allongeant ou de se mettre en tailleur, il choisit la posture dans laquelle il se sent le mieux.
Pour ma part, je ne dispose pas de bureau, j’ai un fauteuil que j’installe de manière à être assez proche de Jean-Pierre, tout en laissant de l’espace comme une sorte de table ronde. Je suis dotée d’un carnet.
Je commence par lui définir le rôle de coach, je le rassure sur notre échange qui reste confidentiel, il peut tout me dire. Le but est qu’il se libère, se dégage de ses angoisses et ensemble de trouver en lui les solutions pour combattre son anxiété.
De ce fait, je lui propose avant de parler de prendre plusieurs grandes respirations, de se détendre, et de tenter de faire le vide dans sa tête des choses qui ne sont pas utiles pour avancer sur notre objectif :
Vaincre sa « panique » de se trouver, à l’oral, face aux mêmes examinateurs
Je propose à Jean-Pierre de commencer par m’expliquer ce qu’il ressent, comment gère-t-il ses angoisses ? cette panique qu’il l’envahie et devant laquelle il n’arrive pas à faire phase.
Je l’écoute avec attention, je prends des notes (des mots clés) afin de rebondir par la suite une fois que Jean-Pierre s’est libéré.
Je reformule afin d’être sûre d’avoir bien compris ce qu’il venait de m’exposer.
« Si j’ai bien compris Jean-Pierre vous avez 52 ans, vous êtes responsable informatique auprès d’un ministère.
Vous vous présentez pour la 3ème fois à un concours auquel vous n’avez pas réussi par 2 fois, C’est bien cela ?
L’obtention de ce concours ne vous apportera pas de compensation financière, puisque vous avez atteint l’échelon maximal.
La réussite de ce concours est un enjeu personnel. Vous vous refusez de ne pas y arriver.
Vous souhaitez y arriver coûte que coûte, c’est bien ça ? Malgré que vous révisez sérieusement, vous avez peur, vous paniquez à l’idée de vous trouver de nouveau à l’oral et surtout devant les mêmes examinateurs.
Ai-je bien compris ? »
Une fois cette synthèse énumérée, je commence à poser des questions, le travail de fond commence afin d’établir un constat, des solutions.
Je vais orienter mes questions sur 5 items détectés :
- Le concours,
- L’oral
- L’enjeu personnel
- Les angoisses, la panique
LE CONCOURS
- Pourquoi avez-vous décidé de passer ce concours ?
- En quoi consiste ce concours ? êtes vous à l’aise avec celui-ci ?
- Hormis un enjeu personnel, qu’est ce que ce concours vous apportera de plus ?
- Quelle est la fréquence de vos révisions ? êtes-vous aidé par des collègues ou votre entourage ?
- Qu’est-ce qui vous fait penser que vous n’êtes pas prêt pour ce concours ?
- Les examinateurs seront les mêmes qu’à vos précédents passages, est-ce un frein pour vous ?
LE REFUS
- Comment avez-vous accusé le premier refus à ce concours ?
- Vous a-ton donné du sens ? des points à améliorer ?
- Suite au 1er refus vous avez décidé de nouveau de vous inscrire, comment avez-vous vécu ce deuxième refus ?
- Avez-vous perdu vos moyens devant les examinateurs ? si oui pourquoi ?
L’ORAL
- Si l’on fait le point sur votre situation professionnelle, vous avez un poste à responsabilité, comment gérez-vous votre quotidien au travail ? votre équipe ?
- Êtes-vous amené dans votre cadre professionnel à organiser des réunions avec vos collaborateurs ?
- Est-ce déjà arrivé que vous deviez prendre la parole devant un public ? pour exemple lors d’un séminaire ou la présentation d’un projet ?
- Le fait que ce soit uniquement à l’oral, est-ce un problème pour vous ?
- Comment l’appréhendez-vous ?
L’ENJEU PERSONNEL
- Être reçu à ce concours est à vos yeux vu comme un enjeu personnel ? pouvez-vous m’expliquer pourquoi ?
- Peut-on dire que ce concours serait un accomplissement pour cette fin de carrière ?
- Avez-vous quelque chose à vous prouver ? à prouver à d’autres personnes ? exemple votre famille ? vos supérieurs ?
- Est-ce une revanche par rapport à vos études ? à votre âge ?
LES ANGOISSES, LA PANIQUE
- Dans le passé, vous est-t-il déjà arrivé d’avoir des angoisses ?
- Comment vos angoisses se manifestent-elles ? sueurs ? vertiges ? mal au thorax ?
- Décrivez-moi vos émotions ? vos sensations ?
- Avez-vous déjà eu une crise de panique ? je vous explique généralement elle se manifeste par des picotements dans le corps, une sensation d’étouffement, parfois des vertiges même un malaise.
- Arrivez-vous à gérer vos émotions ?
- Quelle méthode adoptez-vous pour arriver à les dépasser ? à vous détendre ?
- Vous vous mettez une forte pression, comment vous me l’expliquez ?
« Sachez Jean-Pierre que je vous comprends. Les maux que vous ressentez sont normales, votre sensation de panique est humaine, logique. Je dirais même heureusement car cela prouve que vous faite preuve de maturité, de prise de recul sur vous-même On dit souvent que « avoir peur de rien est d’être fou ».
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