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Le marché du cacao

Dissertation : Le marché du cacao. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2018  •  Dissertation  •  3 119 Mots (13 Pages)  •  622 Vues

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Premiere partie : Eco, Le Marché du cacao

Intro

 La production mondiale de cacao est concentrée sur certains pays de l'afrique de l'ouest, tel que la Côte d'ivoire, le Ghana, Le cameroun et le Nigéria. Ces pays ne peuvent pas assurer seuls le marché mondial, il réalisent 70% de la production. Huit autres pays comme le Brésil, l'équateur, La malaisie et la République dominicaine sont également des pays producteur, ils arrivent à assurer 90% de l'offre mondial.

Tous sont situés sur des zones relativement proches de l'équatuer car le cacaoyer à besoin d'un climat humide, ombrageux et chaud pour se développer.

La production mondiale du cacao doit être renforcée. Ayant une demande en forte croissance, il faut pouvoir favoriser son développement durable. Pour cela, il faut accroître les avantages des parties prenantes du marché, c'est à dire aussi bien pour les producteurs que les consommateurs.

Cette note de synthèse sera donc un bilan sur la situation ainsi que l'évolution du marché mondial du cacao. Tout d'abord en examinant les caractéristiques du Marché du Cacao , en expliquant les évolutions de prix et leurs causes. Dans un second temps, nous verrons que le Cameroun ne fonctionne pas de façon optimale et donc nous présenterons les moyens qui sont mis en oeuvre pour améliorer le fonctionnement du marché. Puis la troisième partie traitera de l'externalié engendrée par la prodduction de cacao en Afrique de L'ouest, tout en montrant l'inrérêt d'une intervention de l'Etat.

I.Les caractéristiques du Marché du cacao.

 La demande de chocolat ne cesse de croître, notamment dû à l'arrivée massive de nouveaux consommateurs en provenance des pays émergents comme la Chine, L'Inde. Le prix du cacao a fortement augmenté depuis le début des années 2000, notamment dû au fait que les principaux producteurs de cacao majoritairement installés en Afrique du l'Ouest ont pas les capacités de moderniser leurs installations et donc de répondre à cette forte demande. Aussi le fait que le réchauffement climatique a un impact direct sur la production de cacao, qui pourrait aggraver le risque de pénurie. Une pénurie du chocolat se profile vers 2020 dû à l'énorme appétit des consomateurs.

Pour les producteurs, il est difficile d'assurer le suivie de leurs productions. Notamment car les cycles de productions du cacao sont longs : il faut environ 8ans à un plant de cacaoyer pour devenir mature et produire des cabosses. Et c'est pays ne sont pas armées pour répondre en quantité et en qualité à cette hause de la demande.

Cette récolte de cacao, est assurée par des petits producteurs , fermiers indépendants basés dans des pays d'Afrique de l'ouest. L'âge moyenne des producteurs dépasse 50ans, et malheureusement les jeunes générations ne veulent pas prendre la relève.

On constate aussi qu'il y a un manque d'encadrement des producteurs, qui constitue donc une limite à cette production de cacao de qualité. Cette culture est contraignante avec un vieillissement des vergers et donc une baisse de la fertilité des sols.

Mais ce n'est pas pour autant que la demande en cacao baisse, bien au contraire, cette demande ne cesse de s'accroitre. On peut parler d'une élasticité plus que proportionnelle, une forte élasticité. L'élasticité mesure la variation de la demande en réaction à une variation du prix. Dans ce cas, la demande ne cesse d'augmenter, ainsi que le prix du cacao.

A terme, si les prix ne cesse d'augmenter, on pourra parler pour le cacao d'un produit de luxe. Car si la hausse du prix de la tonne du cacao se confirme à terme, l'offre augmentera. Au-delà de 2000dollars la tonne, le niveau de prix devient incitatif. Pour le coup, cette hausse du prix entrainera forcément une hausse de l'offre.

II. Les moyens mis en oeuvre pour améliorer le fonctionnement du marché.

Le marché du cacao au Cameroun ne fonctionne pas de façon optimal, en effet les producteurs ne recoivent que 8 à 15% du prix au kilo vendu lord de la récolte.

Ceci résulte d'un dysfonctionnment du marché par le fait que certains producteurs n'ont pas accès aux informations requises pour négocier au mieux leurs conditions de vente. Et également par le fait que les acheteurs et exportateurs sont beaucoup mieux informés, et ceux au jour le jour.

Cette différence dans l'accès aux informations nuisent à l'éfficacité des marchés et peut aggraver la situations des petits producteurs qui n'ont pas forcément les ressources et le savoir néecessaire pour que tout ceci soit équitable.

Les agriculteurs pauvres ont peu de chances d'obtenir un prix équitable pour leurs produits s'ils ne savent pas combien les marchés qui sont au-delà de leurs villages sont disposés à payer.

Des moyens sont donc mis en oeuvre pour améliorer le fonctionnement du marché. Comme internet qui peut être une chance égale, grâce à des stratagèmes , comme INFOSHARE, qui est un site qui donnent accès aux derniers nouvelles du marché à des milliers de planteurs de café et de cacao vivant dans des régions éloignées du Cameroun.

Pour les villageois qui n'ont pas l'accès à internet peuvent quant à eux, obtenir ces informations grâce à la radio et ils peuvent donc utilisé ces informations pour fixer des prix qui soient à la fois équitable et réaliste.

III. Les externalités engendrées par la production de cacao en Afrique de l'Ouest et une intervention nécessaire de l'état.

Le concept d'externalité sur les marchés est la poursuite par chaque acteur économique de son propre intêret entraîne des retombées collatérales sur les autres acteurs, externes à la transaction. Ces retombées collatérales peuvent être soit positives, soit négatives.

        On distingue plusieurs externalités engendrée par la production de cacao en Afrique de l'Ouest. La première externalité identifiée est positive, car pour contrer les dommages créés par la culture du cacao, plusieurs pays se sont engagés dans de vastes programmes pour empêcher la surexploitation du bien commun qu'est la forêt.

Mais on distingue aussi une externalité qui est à la fois positive ( pour la sécurité sanitaire des consommateurs) et négative ( pour les producteurs). L' union européene qui a décidé d'imposer à partir de 2014 un seuil maximal de cadmium dans les fèves de cacao. L'objectif est d'assurer la sécurié sanitaire des citoyens en contrôlant le taux de métal lourd susceptible de causer des problèmes médicaux. Les pays exportateurs sont inquiets de cette décision, car cette production se situe sur d'anciennes zones volcaniques,dont les sols sont naturellement riches en métaux lourds.

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