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La pénurie de beurre de 2017 et la pénurie de sucre de 1975

Étude de cas : La pénurie de beurre de 2017 et la pénurie de sucre de 1975. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2017  •  Étude de cas  •  711 Mots (3 Pages)  •  536 Vues

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Depuis la rentrée, on constate dans les supermarchés que l’étalage où le beurre est apposé est bien vide. En effet, les médias nous font croire qu’il y a une pénurie de beurre faute de matière première. Mais y a-t-il vraiment une pénurie de beurre ? C’est ce que nous allons démontrer aujourd’hui en deux points. Premièrement, nous allons aborder les causes de l’augmentation du prix du beurre, puis les conséquences que ça entraîne chez les producteurs, les distributeurs et les consommateurs.

Les débouchés du beurre au-delà de la consommation domestique sont l’industrie-agroalimentaire, la restauration collective et les métiers de bouches artisanaux (traiteurs, boulangers, pâtissiers…).

Le beurre est un composant essentiel qui entre dans la fabrication d’aliments tels que les biscuits, les croissants, les bûches… il est aussi consommé tel quel par les foyers.

Cette pénurie serait pour les distributeurs la conséquence d’une demande mondiale de beurre extrêmement forte provenant surtout de l’Amérique et de la Chine (une demande qui augmente en moyenne de 2,5% par an) depuis que certains nutritionnistes pointent du doigt les bienfait du beurre sur la santé même si les français reste les premiers consommateurs au monde avec 8 kg de beurre par an et par habitant. Autre facteurs de cette pénurie par les distributeurs serait que la production du lait aurait légèrement baissée passant de 25 374 000 T en 2015 à 24 667 000 T en 2016 (dû à la fin des quotas laitiers et à une sécheresse). Cette production a en revanche augmenté cette année.

A cause de tous ces facteurs défavorables, le prix du beurre est passé de 2 500 euros la tonne en 2016, à 7 000 euros durant l’été 2017, ce qui entraîne chez certaines entreprises une production de leurs produits ralentis où même à l’arrêt faute de beurre.

Le lait, composant de base du beurre n’est pas acheté plus cher aux producteurs, il n’y a pas de pénurie de production de lait. Le beurre étant un sous-produit issu de lait, les raisons invoquées par les distributeurs sont erronées.

Compte tenu de la demande mondiale (en France, la demande reste stable), les producteurs de beurre souhaitent augmenter leurs tarifs en France et à l’exportation mais les distributeurs refusent de répercuter les hausses car la fixation du tarif consenti aux producteurs par les centrales d'achat est établie de façon annuelle. Pas question pour les enseignes de le renégocier avant début 2018. Par conséquent, les fournisseurs refusent désormais de leur en vendre (pas dans toutes les enseignes). On atteint même un taux de rupture avec un niveau record de 48 % entre le 23 et le 30 octobre 2017.

Les consommateurs ont quand même eu des solutions d’approvisionnement à leur disposition. Suite à cette communication mensongère des grandes surfaces, beaucoup de consommateurs ont peur de manquer de beurre et en achète donc en masse, ce qui accélère la pénurie.

Le monde agricole (producteurs de lait) souhaite un aboutissement rapide des négociations pour que le lait ne soit plus vendu à perte par les éleveurs

La grande distribution a voulu faire croire à une pénurie due à une forte demande mondiale alors qu’il s’agit juste d’un différend

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