L'économie du QATAR

Illustration 1: Figure 1[pic 1]

Géographie économique

« L'économie du Qatar »

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Groupe 2574

DELAVAL Denis – POTOT Antoine – TARANTINI Louis

Licence Géographie-Aménagement

2014-2015

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9 Avril 2015

Sommaire

Introduction

1. A. Le commerce extérieur

1. 1. Une politique exportatrice fondée sur les hydrocarbures

2. Les importations qatariennes

3. L'avenir commercial du Qatar

1. B. La base économique du Qatar : le commerce du gaz

1.  Les activités liées à l'exploitation des hydrocarbures

1.  Les autres secteurs d'activité

1. C. Ambitions et faiblesses

1. Un projet d'avenir : « Qatar National Vision 2030 »

1. Investissements à l'étranger, et place sur la scène diplomatique internationale

1. Des faiblesses sociales et environnementales

Conclusion

Sources

Introduction

Le Qatar, petit émirat du golfe persique, indépendant depuis 1971 et, dirigé actuellement par le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani est aujourd’hui un pays au rayonnement international.

L’histoire économique singulière de ce pays, néanmoins similaire à celle de ses voisins, représente un intérêt particulier. Depuis les années 2000, ce pays enregistre des chiffres remarquables se caractérisant alors par un développement et une croissance économique rapide.

La reconnaissance du rôle majeur de ce pays sur la scène internationale et dans les flux économique passe alors par sa représentation parmi des organisations intergouvernementales, tel que l’OPEP,  mais aussi par le jeu de ses relations économiques et diplomatiques avec des pays représentatifs sur le plan économique mondial.

L’économie de ce pays est majoritairement tirée par l’exploitation des hydrocarbures cependant le Qatar dévoile aujourd’hui une volonté de s’affranchir de ce type d’activités d’une part en multipliant ses relations extérieures, en affirmant et consolidant sa place à l’échelle du globe, tout en repensant son modèle de développement.

Nous allons étudier, à travers notre dossier, les éléments constituant la particularité de la stratégie de développement de cette région de la planète ainsi que ses relations sur le plan international, tout en essayant de cerner la projection de ce pays.

Cette analyse est alors divisé en trois partie, la première se consacrant à la politique commerciale extérieure du pays ; une deuxième partie se focalisant sur les activités motrices de l’économie du pays et une dernière partie s’élargissant sur le rayonnement du pays à travers le monde.

A. Le commerce extérieur

        En 2013, le Qatar connaît une augmentation de 2,9% de ses échanges commerciaux. Si les exportations sont toujours dominées par les hydrocarbures, ses importations sont en augmentation ses dernières années. Toutefois, le pays dégage aujourd’hui l’un des excédents commercial les plus élevé au monde, avec en 2013 110 Milliard de dollar, soit 55% de son PIB.

1. Une politique exportatrice fondée sur les hydrocarbures

Le commerce du Qatar repose sur l’exportation d’hydrocarbures, principales source de revenus pour le pays. Qatar Petroleum, est la compagnie nationale s’occupant du pétrole et du gaz, de l’exploration à son stockage en passant par sa production, son raffinage et son transport.

Avec environs 13,5% des ressources mondiales de gaz, ce pays dispose d’un atout majeur sur le commerce mondial d’hydrocarbure. Le gaz représente plus de 66% de ses exportations avec comme premier partenaire les pays Asiatiques, notamment le Japon (27% des exportations) dont les besoins énergétiques se sont diversifiés depuis l’accident de Fukushima, mais aussi les autres pays en développement, très gros consommateurs d’hydrocarbures. Ainsi on estime que l’Asie représente 80% des exportations du Qatar.

Le pays est également membre de l’OPEP depuis 1961 soit un an après la création de l’organisation. Cependant, ses réserves modestes, stables jusqu’aux milieux des années 80, tendent aujourd’hui à se décliner dans un avenir proche.  Le Qatar est donc le plus petit producteur de l’OPEP, avec une production estimée de 1,1 million de baril par jour. 90% des exportations du Qatar sont des hydrocarbures. Les 10% restant représente surtout des dérivés (matières plastiques, aluminium,etc…)

Ce tableau représente les exportations du Qatar par catégorie de produit. (Source : international Trade center, rapport de l’ambassade de France au Qatar, service économique : le commerce extérieur 2013)

Principales parts du marché Qatarien (exportations)

Illustration 2: Figure 2[pic 4]

Source : FMI, rapport de l’ambassade de France au Qatar, service économique : le commerce extérieur 2013

1. Les importations Qatariennes

2.1 Les importations matériels

        Les besoins du pays au niveau des produits varient en fonction des années. Par exemple, l’importation d’automobile a diminué de 10% entre 2012 et 2013 alors que l’importation de composant aéronautique a augmenté de 42%. Cependant, nous remarquons une progression des importations du Qatar de manière générale depuis quelques années.

Selon le rapport du service économique de l’ambassade de France (juin 2014) : « Cette hausse s’explique par la croissance des importations de matériels et de machines de travaux publics, l’achat d’hélicoptères, de yachts et d’équipements destinés au nouveau port de Doha. En revanche, les importations de véhicules, de matériels électriques et d’ouvrages en fonte et en acier sont en baisse. Cela s’explique en partie par la fin des grands projets dans le secteur des hydrocarbures alors que les projets dans le domaine des infrastructures n’ont véritablement démarré qu’en 2014 et qu’ils seront moins générateurs d’importations (forte part de BTP) »

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