Cas Renault Nissan
Étude de cas : Cas Renault Nissan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lisa Peltier • 7 Juin 2017 • Étude de cas • 4 732 Mots (19 Pages) • 1 577 Vues
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Étudier la concurrence
- Sommaire
I) Introduction générale du cas
II) La filière automobile mondiale
Comment est organisée la filière automobile mondiale ?
III) L’alliance Renault-Nissan
Quel est l’intérêt stratégique et économique de l’alliance Renault-Nissan ?
IV) Le champ concurrentiel de l’alliance
Quelles sont les grandes caractéristiques du champ concurrentiel de Renault-Nissan ? Quel sera l’impact sur la structure du groupe ?
V) Conclusion
- I -
Introduction générale du cas
Aujourd’hui, l’automobile est sans doutes le moyen de transport personnel le pus répandu sur la planète. Mais que serait l’automobile sans ses constructeurs ? Un constructeur automobile est une entreprise du secteur de la construction automobile dont l’activité consiste à concevoir, fabriquer et commercialiser des automobiles. Il existe une grande diversité de constructeurs automobiles dans le monde. En effet, les pays du monde entier on cherché à s’équiper d’une industrie nationale de construction automobile. Cela est du au poids économique du secteur, à l’histoire et à l’enjeu stratégique de ce secteur d’activité. De fait, les constructeurs on cherché à se démarquer des autres. Pour cela, certains constructeurs ont fondé des grandes marques. Par exemple, Volkswagen AG regroupe les marques Volkswagen, Audi, Seat et Skoda. Ainsi, on distingue 3 grandes zones d’origine des constructeurs : Les Etats-Unis, l’Europe occidentale et l’Asie. Aussi, depuis les années 90, certains constructeurs s’allient afin d’unir leurs forces. Certaines alliances fonctionnent à merveille comme Renault-Nissan et d’autres échouent.
Ainsi, nous pouvons nous poser la question suivante :
Comment est organisée la filière automobile mondiale et plus particulièrement l’alliance Renault Nissan ?
Dans un premier temps, nous évoquerons la filière automobile mondiale puis dans un deuxième temps nous étudierons l’alliance Renault-Nissan et enfin, dans un dernier temps nous aborderons le champ concurrentiel de cette alliance.
- II -
La filière automobile mondiale
Aujourd’hui, les constructeurs automobiles jouent de plus en plus le rôle de concepteurs et d’assembleurs automobiles. Ainsi, ils collaborent avec des équipementiers (Un équipementier automobile est une entreprise industrielle spécialisée dans la fabrication de composants automobiles spécifiques. Certains équipementiers sont spécialisés dans les systèmes d'échappement, d'autres dans les systèmes d'éclairage, les freins, les sièges, les modules en plastique, les tableaux de bord, les pneumatiques... Leurs clients sont les constructeurs automobiles, tels que Ford, Volkswagen, Renault, Peugeot, Toyota, Honda... ) et avec des sous-traitants (personnes chargées d’exécuter un travail pour le compte d’un entrepreneur principal). A eux tous, ils forment la filière automobile mondiale. (La filière automobile rassemble les constructeurs automobiles implantés sur le territoire, les équipementiers et fournisseurs ainsi que de nombreuses PME et ETI de secteurs très divers travaillant pour partie pour l’automobile (mécanique, plasturgie, emboutissage, fonderie, etc.). Elle comprend également les constructeurs de véhicules poids lourds, bus et autocars, ainsi que les carrossiers.)
A la vue de toutes ces relations entre ces acteurs de l’automobile, nous pouvons nous demander de quelle façon est organisée la filière automobile mondiale ?
Dans un premier temps, nous évoquerons la structure du marché puis dans un second temps nous étudierons le degré d’interdépendance entre les équipementiers, les sous-traitants et les constructeurs.
1) La structure du marché
Chaque entreprise possède des outils afin de structurer son entreprise. La structure de l’entreprise à de réelles conséquences sur le marché global. Afin de mieux comprendre la structure et les grandes règles du marché, nous allons étudier les plus grands groupes automobiles mondiaux, Général Motors, Toyota Motors et l’alliance Renault-Nissan.
General Motors est le plus grand constructeur mondial d’automobiles, 8926 000 en 2008, il se trouve en position de challenger avec un chiffre d’affaire avec un total de 182 347 millions de dollars en 2008. General Motors possède également des marques telles que (Hummer, Chevrolet, Opel.). Ils produisent beaucoup de voitures, de la moins chère à la plus chère afin de toucher un maximum de cible.
Afin de réaliser un bénéfice maximum, General Motors (G.M.) structure son entreprise avec de nombreux outils différents. Tout d’abord grâce à la spécialisation. En effet, G.M. grâce à Chevrolet se trouvent en situation de monopole sur ce marché. Général Motors entretient également des relations avec les pouvoirs politiques américains afin de travailler sur des chantiers d’état (remplacement des tramways par des bus. Néanmoins, ils n’ont pas continué dans cette lancée. Ensuite, l’entreprise utilise la coordination. En effet, nous avons pu constater qu’aucune de leurs marques ne se fait de concurrence, grâce à cette méthode, ils essayent de ne pas avoir de concurrence face à leurs voitures. D’autre part, au début XXI siècle, l’entreprise essaye de se spécialiser dans la fabrication de pièces automobiles afin de ne plus faire appel aux sous-traitants, ils veulent baisser leurs coûts de production. Néanmoins, ils n’ont pas pris en compte la formalisation. En effet, malgré le changement de pensée à propos du développement durable, l’entreprise a continué la production des voitures avec de gros moteurs dont peu en essence ce qui leur a sûrement porté préjudices sur le marché. Avec un service de sous-traitance faible, on peut parler d’une structure fonctionnelle avec un directeur général qui a un droit et un pouvoir sur tous les services de direction (ressources humaines, production, vente, comptabilité)
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