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Économie - gaz à effet de serre

Étude de cas : Économie - gaz à effet de serre. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2021  •  Étude de cas  •  684 Mots (3 Pages)  •  359 Vues

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Économie

Épreuve note synthèse

INTRODUCTION

La responsabilité environnementale des entreprises est de plus en plus présente dans la lutte pour le climat et devient un sujet primordial dans les débats gouvernementaux. La récente condamnation du géant pétrolier Shell, le 26 mai 2020 en est l’exemple. Celle-ci a été condamné à réduire ses émissions de CO2 et doit aligner sa stratégie sur les objectifs de l’accord de Paris. Cette décision remet en cause les difficultés d’un droit encore trop peu efficace et par conséquent, l’État décide d’intervenir dans les problèmes environnementaux causés par l’émission de carbone.

I. Les externalités produites par l’émission de gaz à effet de serre

En économie, l’externalité résulte de l’influence directe que l’activité d’un agent économique peut procurer sur son environnement. Néanmoins, les prix permettent de régulariser les externalités sur un marché en passant par la sanction du négatif et la récompense de l’évolution positive. Il existe des défaillances du marché qui produisent des externalités négatives tel que l’émission de gaz à effet de serre. En effet, dans le document 1 nous pouvons observer que le gaz à effet de serre produit un réchauffement climatique. La moitié des rayons solaires traversent l’atmosphère et réchauffent ainsi la Terre. Ces derniers sont réfléchis par la surface de la terre, dégageant ainsi une énergie thermique. Celle-ci est retenue par l’ozone, le gaz carbonique (CO2) et autres gaz qui empêchent cette chaleur de se dissiper. Nous appelons cela une externalité positive. Cependant, l’activité humaine ayant augmenté considérablement ces dernières années, l’émission importante de gaz carbonique a contribué à une accumulation créant un gaz à effet de serre. En effet, l’activité humaine (Transports : 27%, Bâtiments : 20%, Industrie : 21%...) est en grande parti à l’origine de celles-ci et cause des dérèglements climatiques c’est-à-dire, la fonte des glaciers, la montée des eaux, la disparition des îles et la perturbation de nos écosystèmes. L’État doit donc intervenir afin de réguler ces émissions.

II. Le fonctionnement du marché des droits à polluer

Le droit à polluer a été mis en place en 2005 par les États européens. Chaque année, celui-ci impose un quota d’émission de CO2 aux entreprises qui est fixé selon la taille et l’activité de l’entreprise. Autrement dit, chaque entreprise détient une part de droit (et de vente) à polluer distribué par l’État.

Si une entreprise ne dépasse pas son quota de CO2 imposé, alors elle n’aura ni sanction ni récompense

Si une entreprise (Entreprise 1) émet davantage de carbone que sa limite imposée, alors elle devra payée une lourde amande de 100€ par tonne de CO2 qui sera reversé à une entreprise moins polluante (Entreprise 2).

En revanche, si une entreprise (Entreprise 2) fait des efforts sur sa consommation de carbone et n’utilise pas tout son quota d’émission, alors elle aura la possibilité de vendre ses droits à polluer restant à une entreprise qui

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