Les effets environnementaux des gaz à effet de serre

EFFET DE SERRE

Le changement climatique est largement lié à l’augmentation des gaz à effet de serre. Cet accroissement est d’origine anthropique puisqu’il provient en majeur parti du CO2 dégagé par la combustion des énergies d’origine fossile, sans oublier toutefois, que d’autres gaz comme le méthane, le protoxyde d’azote, les CFC jouent également un rôle important.

Les conséquences environnementales sont importantes. On peut craindre une augmentation du niveau des mers, de 25 à 95 cm au cours du prochain siècle, par dilatation et fonte des glaciers. Des sécheresses plus fréquentes notamment dans l’hémisphère sud, les zones arides et semi-arides risquent de se renforcer. Le régime des pluies a de forte chance d’être modifié. Les précipitations seront plus abondantes sur l’hémisphère Nord avec des inondations, des tempêtes. Les écosystèmes et la végétation subiront de nombreux changements. Enfin, une recrudescence des maladies infectieuses a transmission par vecteur comme le paludisme ou la fièvre jaune surviendra.

Ces conséquences environnementales débouchent sur des conséquences géopolitiques. Tout d’abord la montée des eaux, la sécheresse, la déforestation dans les régions concernées engendreront de grands déplacements de populations. Par la même, les risques de conflits s’y trouveront renforcé. Le déséquilibre entre pays développés et pays en voie de développement sera probablement accru puisque ces derniers sont situés généralement dans des zones où les effets climatiques seront les plus importants. Autrement dit, les pays riches seront moins touchés, voire pour certains favorisés, et les pays pauvres verront leurs difficultés s’accroître.

Enfin, les moyens de luttes sont difficiles à mettre en place car les intérêts divergent entre les pays développés (surtout les USA) et les pays pauvres. Les premiers ne souhaitent pas entreprendre seuls la lutte contre le phénomène. Les seconds, quant à eux, ont besoin de brûler des énergies fossiles pour assurer un développement satisfaisant. Toujours est-il que deux scénarios sur la manière dont l’humanité pourrait répondre de manière adaptée aux répercussions du changement climatique sont envisageables. Le premier est constructif et repose sur l’adaptation. Il est en revanche difficile à mettre en œuvre car il débouche sur un protocole complexe ou les négociations, entre pays ayant des intérêts antagonistes, sont rudes. Le second repose sur des mesures d’adaptations. Il est à prime abord séduisant car il ne perturbe pas les habitudes économiques actuelles. Il a en tout cas les faveurs de ceux qui ne veulent pas voir la réalité du problème. Mais seuls les pays riches seront mieux armés financièrement pour prendre ces mesures. On peut penser que peu ou pas d’assistance ne serait offerte aux pays très touchés, comme les états îles dont la survie s’avère de plus en plus dure. Des conflits internes et externes apparaîtraient pour les pays qui céderont à la charge de plus en plus grande du coût des stratégies d’adaptation.

Malheureusement, les prédictions actuelles semblent favoriser l’avènement d’un futur qui se rapprocherait du deuxième scénario, compte tenu du développement défaillant du régime international sur les changements climatiques et les difficultés rencontrées

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