De quelles manières les pays développées font-ils face aux risques qui augmentent et s’intensifient au fur et à mesure des années ?
Dissertation : De quelles manières les pays développées font-ils face aux risques qui augmentent et s’intensifient au fur et à mesure des années ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kitmeoz • 31 Mars 2024 • Dissertation • 1 066 Mots (5 Pages) • 140 Vues
Les Canadiens ont vécu un terrible été. Les énormes feux de forêt qui ravageaient le Canada en mai 2023 ont brûlé 13,7 millions d'hectares de forêt et de végétation, soit l'équivalent du territoire de la Grèce. C'est presque deux fois plus que le précédent record, établi en 1995 avec 7,1 millions d'hectares incendiés. Et la saison n'était pas finie : le 17 août, 1 050 incendies, dont 671 hors de contrôle, étaient encore actifs sur le territoire canadien. Le pays était en état d'alerte maximal pour les incendies depuis 95 jours, la plus longue période jamais enregistrée. En 2023, un hiver avec peu de neige, un printemps sec et venteux ainsi que des orages violents, conséquences directe du réchauffement climatique causé par les activités humaines, ont créé un contexte plus favorable aux feux de forêt En effet, le dérèglement climatique engendre des aléas de plus en plus violents et nombreux partout dans le monde. Une présence humaine lors de ces aléas amènent à des risques qui sont susceptibles de devenir des catastrophes suite à des dégâts matériels et/ou humains. De quelles manières les pays développées font-ils face aux risques qui augmentent et s’intensifient au fur et à mesure des années? Dans un premier temps, nous expliquerons l’amplification des risques causés par le dérèglement climatique puis nous aborderons, dans un second temps, la gestion des risques et des crises par ces Etats.
A partir de la révolution industrielle jusqu’au début du XXIe siècle, une religion basée sur la croissance économique s’est répandue en Occident. Celle-ci consiste à produire de la richesse dans le but de consommer. Mais cette consommation augmentant, cela oblige la production à suivre et ainsi de suite. Cette boucle crée, ainsi, aux yeux de ces croyants, un cercle vertueux alors qu’il s’agit en réalité du cercle vicieux provoquant le dérèglement climatique et l’épuisement des matières premières. En effet, si tout le monde consommait comme un américain, les ressources de quatre planètes Terre seraient nécessaires. Par ailleurs, les modifications multiples et intensives de l’environnement afin d’exploiter son potentiel ont également fragilisé les ressources nous faisant entrer dans une ère dite anthropocène. Par exemple, la mer d’Aral qui était l’un des plus grands lacs du monde n’est plus qu’un désert, aujourd’hui. Depuis une cinquantaine d’années, elle s’est totalement asséchée en raison du détournement des cours d’eau qui l’alimentaient au profit du commerce. De plus, nos villes sont inadaptées au dérèglement climatique: elles préservent la chaleur et la redistribuent la nuit, nos sols artificialisés rendent l’évacuation de l’eau plus compliqué ce qui facilite les inondations. Les industries et les transports rejettent des gaz à effets de serre favorisant le réchauffement climatique. Celui-ci a un impact sans précédent sur l’intensification et le caractère répétitif des aléas mais également sur la hausse de la température moyenne sur Terre. Nous assistons à des épisodes extrêmes de canicule qui accentue la multiplication des feux, à des précipitations violentes et à la volumétrie excessive, à l’intensification de l’activité volcanique et sismique, à l’accélération de la fonte des glaciers ce qui provoque la montée du niveau de la mer. Les populations, concentrées dans les grandes agglomérations littorales, sont de plus en plus exposées aux risques de catastrophes naturelles causés par des aléas telluriques tels que les séismes et le volcanisme, ou climatiques comme les tempêtes,
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