Enjeux éco, environnementaux de la filière apicole en difficulté

Cas Miel

Consignes

Introduction (1 phrase) : motif du cas par rapport à la mise en situation professionnelle : quel est l’intérêt de l’étude

Enjeux éco, environnementaux de la filière apicole en difficulté

Titre par question

Par titre : faire un plan de réponse il faudra l’annoncer en phrase d’introduction

Toujours définir le concept économique en lien avec la Q° et le cas

Toujours illustrer de chiffres ou d’exemples des documents lorsqu’ils sont donnés

Construire des arguments logiques : relation de cause à effet et conséquences ; solutions et limites ; …

Conclusion : répondre au cas demandé

Barême :

1 point = orthographe / syntaxe

1 point = structure titres et conclusion

18 points sur arguments de réponse

Introduction : Cette étude dresse un état des lieux de la situation inquiétante du marché du miel en France, et au-delà, des conséquences sur la biodiversité à l’attention des pouvoirs publics.

I- Déclin de l’activité apicole en France et conséquences économiques sur la situation du marché du miel

On constate une baisse de la production de miel en France ce qui génèrera plusieurs conséquences économiques.

Entre 1995 et 2014, l’offre interne de production de miel en France est passé de 32.000 à 10.000tonnes ne répondant plus à la demande française demeurée inchangée (40.000t de consommation de miel en France).

Cette baisse de la production nationale de miel est due à la disparition d’abeilles en grand nombre en lien avec le réchauffement climatique, la pollution, l’usage des pesticides et à la monoculture.

La première conséquence économique de cette baisse de l’offre fortement inférieure à la demande est la hausse des importations (offre externe) qui est passé sur la même période de 6.000t à 30.000t.

La deuxième conséquence est une hausse des prix du miel français (puisqu’il devient rare O<D), il est ainsi concurrencé par un miel importé moins cher.

La troisième conséquence réside dans la forte baisse des revenus des apiculteurs puisqu’ils cultivent le même nombre de ruches (1250000 et 1.300.000) pour une production réduite des 2/3.

Conséquences économiques globales, effet négatif sur la croissance économique (baisse de la production de miel en France) et effet négatif sur la balance commerciale (hausse des importations de miel), et effet neutre sur l’inflation (hausse du prix du miel français mais prix du miel importé moins cher).

II- Externalités et apiculture

Les externalités se définissent par des effets positifs ou négatifs générés par des agents éco dans le cadre de leurs activités mais qui ne les ont pas recherchés

Les apiculteurs génèrent des externalités positives auprès des cultivateurs fruits, légumes,.. grâce à la pollinisation des abeilles qui est indispensable à cette vie végétale

Par contre, les apiculteurs subissent de nombreuses externalités négatives.

Les agriculteurs génèrent des externalités négatives en utilisant dans leur production agricole des pesticides tuant les abeilles et en pratiquant de la monoculture limitant l’alimentation des abeilles.

Les entreprises et les ménages de par leurs activités de déplacement ou la production génèrent des externalités négatives, la pollution et contribuent au réchauffement climatique, deux conséquences nuisibles aux abeilles.

III- Bien public mondial et actions publiques de l’activité de pollinisation

La biodiversité est un Bien public mondial car il répond aux 3 caractéristiques de biens publics purs et il est en plus de dimension internationale. Il est indispensable pour le vivant, par exemple, la pollinisation participe à 9,5% de la production alimentaire, soit 153 milliards€ de la culture mondiale. Il est non rival car le fait de bénéficier de la biodiversité n’est pas un obstacle pour les autres et non exclusif car on ne peut pas limiter son accès.

La prise de conscience de l’importance de la biodiversité est assez récente, les actions publiques ont ainsi évolué.

Dans un 1er temps, l’objectif était de protéger la nature, les moyens mis en place à partir des années 30 se traduisent par la protection des sites naturels et, à partir des années 60, la création de parcs nationaux protégés aux échelles locales et nationales.

Dans un 2e temps, l’objectif en lien avec la biodiversité devient la protection du vivant. A partir des années 80, sont mises en place des actions publiques à toutes les échelles : locales, nationales, européennes et internationales. Face à l’importance de la pollinisation et de la biodiversité, des politiques publiques ont cherché à limiter la pollution générée par les activités humaines (échelle locale, limitation de vitesse par ex., échelle nationale normes de construction et de chauffage, échelle européenne marché des quotas). Face au réchauffement climatique, des conférences climat (Cop21) tendent fixer des objectifs de limitation du réchauffement (2° d’ici 2100), charge aux Etats de mettre en place des moyens pour les atteindre (énergies renouvelables,..). Les politiques agricoles (européennes et nationales) peuvent contribuer à limiter l’usage des pesticides ou la pratique de la monoculture (par conditionnement des aides par exemple).

Conclusion

Politiques publiques = définition des objectifs

et des moyens pour les atteindre

à différentes échelles (politiques publiques locales, nationales, européennes ou internationales)

Cas

...