Analyse du 50m et du 100m nage libre
Mémoire : Analyse du 50m et du 100m nage libre. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar yanndelettre • 11 Décembre 2020 • Mémoire • 427 Mots (2 Pages) • 776 Vues
Tout d’abord à haut niveau, l’observation des épreuves de 50m montre alors une accélération
rapide du nageur au départ, suivie d’une décélération progressive de la vitesse de nage tout au long de
la course à cause de la fatigue physique qui augmente. Les sportifs utilisent donc une stratégie qui
impose d’utiliser les ressources physiques au maximum et sur la totalité de la course (Abbiss &
Laursen, 2008).
Les sportifs doivent alors avoir le rapport optimal entre fréquence (nombre de cycle par minute)
et amplitude (distance parcouru pour un cycle de bras) afin de créer le maximum de vitesse possible
(Craig & Pendergast, 1979) tout en limitant la fatigue (Foster et al, 2003) et essayer de garder la
continuité des actions propulsives tout au long de la course (E. W. Maglischo, 2003). La vitesse est
donc le produit de ces deux éléments. Cependant en natation il est généralement observé une relation
inversée entre ces deux facteurs c’est-à-dire que lorsque l’un augmente l’autre diminue. Ainsi lors des
épreuves de sprint lorsque en fin de course la fréquence augmente, l’amplitude aura tendance à chuter
ce qui aura un impact sur la vitesse de nage (Simbaña Escobar 2018). Par conséquent, les meilleurs
nageurs sur sprint seront ceux qui en situation de fatigue arrivent à conserver au mieux leur vitesse de
nage en maintenant la fréquence gestuelle et en minimisant la chute d’amplitude. (Chollet et al, 1997 ;
Craig et al, 1985 ; Pelayo et al, 1996)
Comme le montre cette étude réalisée en 2011 par Sidney, Alberty, Leblanc & Chollet lors de
la finale du 100m nage libre (qui elle aussi est considéré comme une épreuve de sprint) en 2008,
reprenant l’amplitude la fréquence et la vitesse de deux nageurs on s’aperçoit ici que Bernard à
tendance à privilégier la fréquence à l’amplitude à l’inverse de son adversaire. Ceci lui permet donc de
créer une vitesse plus importante et donc de gagner la course.
De plus l’épreuve du 100m présente les mêmes caractéristiques que le 50m. En effet, ici aussi
on assiste à une accélération importante au départ et une décélération progressive tout au long de la
course, il est donc normal que le deuxième 50m soit plus lent que le 1er (voir graphique n°1)
(Nikolaidis & Knechtle, 2017 ; Thompson et al, 2014). Ainsi, comme sur le 50m les nageurs qui
parviennent à gagner le 100m nage libre sont ceux qui perdent le moins de vitesse sur la seconde
longueur (voir graphique n°2) (Robertson,
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