Analyse économique du libre échange, géomtrie de la démonstration

L'ANALYSE ECONOMIQUE DU LIBRE ECHANGE

GEOMETRIE DE LA DEMONSTRATION

La théorie classique et néo classique = théorie moderne du commerce internationale (Ricardo + HOS).

INTRODUCTION

• présentation de la théorie néo du libre échange
• possibilité d'équilibre interne et externe : équilibre optimal de libre échange

La théorie standard du CI reprend l'analyse classique en reformulant certains éléments avec de nouveaux concepts, l'objectif est de montrer qu'il est possible d'obtenir simultanément un équilibre de libre échange d'une éco nationale et un équilibre international de libre échange = équilibre optimal du libre échange.

L'équilibre existe et il est unique, il est optimum et il est calculable.

• démarche : statique comparative.

On va donc comparer 2 situations : l'équilibre d’autarcie et l'équilibre de libre échange.

Toutes les éco ouvertes sont à l'équilibre simultanément.

• modèle 2 x 2 x 2 : gain de l'échange et gain de spécialisation

I/ LE CADRE ET HYPOTHESES DE L'ANALYSE EN TERMES D'EQUILIBRE DE L'ECHANGE INTERNA 

On a une série de 5 hypothèses qui présentent le cadre général de l'analyse :

• l'échange se réalise en 2 espaces économiques rendus distincts par l'existence d'une « frontière » infranchissable pour les facteurs de production.

On retrouve donc l'hypothèse de parfaite mobilité des facteurs d'un pays et l'immobilité des facteurs au niveau international.

Elle peut être franchit en toute liberté par les biens qui circulent sans coûts de transport et droit de douane. La parfaite mobilité des marchandises est un substitue à l'immobilité des facteurs de production.

• Chacun des 2 espaces est homogène (la nation = espace éco homogène) : la concurrence est parfaite, c'est la norme que ce soit sur le marché des biens que sur le marché de production.

• Sur chacun des espaces des groupes homogènes d'agents (producteurs et consommateurs) ont des comportements de maximisation, ils maximisent leur fonction objectif sur la base du système de prix auquel ils font face.

• Au sein de chacun des espaces éco considérés, 2 biens sont produit avec des fonctions de prod identiques dans les 2 pays.

On raisonne avec des rendements décroissants (le taux marginal de substitution entre les 2 biens est croissant) = la frontière des possibilités de production qui représentent les combinaisons optimales des 2 biens X et Y que l'éco peut produire de la façon la plus efficiente possible compte tenu des facteurs de prod dont elle dispose et de la technologie dont elle dispose.

Prix X + prix Y = PIB (valeur de production de l'éco nationale, soit la somme des deux combinaisons optimales des biens de production). On obtient alors la droite d'isovaleur = droite des prix relatif qui met en relation les quantités optimale avec les prix optimales de l'éco nationale.

On a donc [ Y = PIB / Prix Y  -  prix X / Prix Y ] *X

• Les conditions de consommation au sein de chaque pays sont identiques en fonction du revenu disponible.

Elle sont données par la carte d'indifférence collective qui est en fonction des revenus donnés. Ce sont les quantités optimales que les consommateurs peuvent consommer.

Le comportement des consommateurs est homodétique : si le revenu nationale augmente de X, la consommation des quantités de A et B augmentera de X.

II/ L'EQUILIBRE D'AUTARCIE DE L'ECONOMIE NATIONALE

MUNDELL (1957) : en faisant l'hypothèse que les facteurs de production sont mobiles, les résultats obtenus sont les mêmes qu'avec la mobilité des biens et l'immobilité des facteurs.

schéma

Le taux marginal de substitution technique pour chacun des 2 biens est égale au prix des facteurs de prod mobilisés pour produire ces 2 biens.

Pour produire 1 unité supplémentaire de X je dois renoncer à 3 unités de Y.

L'économie nationale est à l'équilibre quand les coûts marginaux de substitution sont égaux.

Toute augmentation du prix relatif du bien X implique une baisse de la prod du bien X au profit du bien Y.

E = équilibre de production d'autarcie : point de rencontre où ce que rapporte la production en plus de X est absolument égale à ce qui est induit en perte de prod de Y.

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