En quoi la littérature est-elle utile ?
Dissertation : En quoi la littérature est-elle utile ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar beauvisc • 1 Mai 2021 • Dissertation • 1 774 Mots (8 Pages) • 1 536 Vues
Charlotte Beauvisage 2nd 11
ESSAI FRANÇAIS
SUJET: «Il faut tâcher de laisser après nous un monde un peu plus propre, un peu plus beau qu’il ne l’était.» Comment la littérature peut-être utile à cette tâche? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur le texte de Marguerite Yourcenar, sur votre expérience de lecteur et sur celle d’autres lecteurs.
La littérature est un ensemble d’œuvre écrites ou orales auxquelles on reconnaît une valeur esthétique. Le mot «littérature» vient du latin litteratura dérivé de littera signifiant «lettre».
Dans l’extrait de son essai, Les yeux ouverts, Marguerite Yourcenar, une célèbre femme de lettre française, nous décrit les utilités de la littérature. De plus René Descartes, un grand philosophe français qui est connu pour sa citation «Je pense donc je suis», dit un jour qu’«il faut tacher de laisser après nous un monde un peu plus propre, un peu plus beau qu’il ne l’était».
Nous pouvons alors nous interroger sur comment la littérature peut-être utile à cette tâche de rendre le monde plus beau et plus propre.
Dans un premier temps, nous verrons que la littérature peut faire prendre conscience de certaine chose. Dans un second temps, qu’elle peut débarrasser des préjugés. Ensuite, en troisième lieu, que la littérature peut apporter une aide quelconque. Quatrièmement, que grâce à elle nous pouvons découvrir des merveilles ou des abîmes. Cinquièmement, la littérature peut encourager ou décourager quelqu’un de faire quelque chose de bien ou de mauvais. Puis, en dernier temps, qu’elle peut faire découvrir des lignes semblant été écrite que pour nous. Enfin, nous terminerons par une conclusion répondant à la problématique.
Prendre conscience signifie ouvrir les yeux de l’intérieur pour rendre conscient l’inconscient. Comme le démontre Marguerite Yourcenar dans son essai, l’écrivain est «utile s’il ajoute à la lucidité du lecteur..», il est donc utile s’il aide à faire prendre conscience.
Dans Une histoire d’amour, Alexis Michalik fait prendre conscience que des personnes normales peuvent causer beaucoup de mal malgré elles. En effet, ça nous apprend que les êtres humains sont beaux et mauvais. Lorsque Justine apprend que Katia va mourir, elle vient l’aider en lui faisant passer un moment heureux avec elle, avant sa mort, au Mont Saint-Michel. Faire cela n’efface pas le fait qu’elle soit partie en la laissant seule, enceinte même si ça a été dure pour elle aussi. On voit donc que le personnage de Justine a des beaux et des mauvais côtés, elle aide Katia lorsqu’elle en a besoin mais assume de l’avoir laissée seule.
Dans La fortune des Rougon de Émile Zola, étudié en classe, nous prenons conscience que la place de l’argent dans le monde n’a pas changé depuis. Le roman, datant de 1871, démontre déjà «le rôle corrupteur de l’argent à l’époque du capitalisme triomphant» (extrait de Carnet de lecture).
Les préjugés sont des idées préconçus à travers des critères personnels orientant en bien ou en mal les dispositions à l’égard d’une personne ou de quelque chose. La littérature est utile à se débarrasser des préjugés, en s’appuyant sur Marguerite Yourcenar, nous savons qu’un écrivain est «utile s’il ajoute à la lucidité du lecteur, le débarrasse […] de préjugés».
Dans La vie devant soi, Romain Gary utilise les préjugés sur les proxénètes qui on des enfants «non voulus» pour mettre en avant Mme Rosa qui exploite en quelques sortes leurs misères. C’est quand même une personne très généreuse, et lorsque Momo apprend qu’elle s’occupe de lui pour de l’argent il pleure mais en sachant quand même qu’elle est bien plus que ça.
Dans Une histoire d’amour, Alexis Michalik se débarrasse des préjugés sur le schéma de l’hétéro sexualité en créant la romance entre Katia et Justine. Cette histoire d’amour imaginée à notre époque montre que les homo-sexuels existent et que ce n’est pas une anormalité dans le monde. Il démontre dans son livre que chacun peut aimer qui il veut.
La littérature peut aussi apporter une aide quelconque, Marguerite Yourcenar nous indique dans son essai, que si un de ses livres est lu et qu’ils «apportent une aide quelconque» alors elle se considérera comme utile.
Dans le premier roman de Joseph Ponthus, écrivain français décédé le 24 février dernier, A la ligne, l’auteur raconte la vie d’ouvrier et comment la littérature l’a aidé à surmonté cette vie physiquement et mentalement dure. Il connaissait les auteurs latins, il vibrait sur Dumas et il savait les poèmes d’Apollinaire. La littérature lui a servit au moment où il ne s’y attendait pas.
Dans Le joueur d’échec, Stephan Zweig raconte, en s’inspirant de sa vie qu’il comble en jouant et rejouant des parties d’échecs, l’histoire d’un homme arrêté par la Gestapo et isolé dans une prison nazi lors de l’occupation allemande en Autriche. Il est enfermé dans une chambre où il n’y a rien a faire, pour s’occuper il va alors réciter des poèmes ou des contes qu’il connaît par cœur. Pour lui c’est une véritable torture mais la littérature va l’aider à passer le temps et à se sentir moins seul. Puis un jour, il réussit à voler un livre dans le manteau d’un des gardes, de retour dans sa cellule il s’avère que c’est un manuel de jeu d’échec, il l’apprendra donc par cœur et deviendra alors plus tard champion du monde. La littérature l’a plus qu’aidé ici, ce livre lui a permis de survivre à cette torture de ne rien pouvoir faire, et l’a aussi aidé dans la vie en rendant son nom célèbre, en le rendant champion du monde d’échec.
...