La Princesse de Clèves, Madame de la Fayette

Dossier sur La Princesse de Clèves, Madame de la Fayette

1/Contexte historique, le Grand Siècle :

*Évènements marquants : Fronde (1648-1653) = opposition du roi contre une partie de la noblesse ; la cours sévère d’Henri IV, Le renforcement du pouvoir par Louis XIII puis par Louis XIV et la création de l’Académie Française ; Mécénat d’État ; mouvement littéraire baroque qui devient ensuite classique.

*W Shakespeare, Corneille, Molière, J de la Fontaine, La Rochefoucauld, Racine, Lully, Mme de la Fayette…

* Monarchie absolue de droit divin = image du noble pion, simple figurant à la cours. Exemple des auteurs : protéger et rémunérés mais aussi censurés = perte totale de liberté artistique. Problèmes encore persistant liés aux guerres de religion et au protestantisme. Phénomène de rupture.

*Le pouvoir contrôle fortement les artistes et l’art en générale à cette époque. Les artistes suivent d’abord le mouvement Baroque, puis celui de la Préciosité, celui du Classicisme et enfin celui de la musique Baroque.

Ils sont censurés.

2/ Le Classicisme :

*Classicisme = Début à la deuxième moitié du XVI ème s. À cause des guerre de religion et se termine à la fin de la première moitié du règne de Louis XIV en 1685.

*Idées et thèmes :

-l’ordre, la sobriété (symétrie des lignes, mythologie, histoire, allégorie, Poussin, Le Notre, Mansart, Le Vau ...)

-plaire et instruire ( pondération, corriger les mœurs, émotion du public)

-condamner les passions (emprise des passion sources de désordre, stigmatisation des excès de conduite, recherche de la mesure, régulation des passions)

*C’est une réaction au mouvement Baroque qui était beaucoup plus libres et plus anarchique. Il prend le contre point en utilisant l’ordre et la sobriété comme ligne principale de conduite. Il condamne le manque de sobriété, l’amour propre, les passions dévorantes. Il enseigne aux lecteurs l’art de la nuance et de la pondération, du recul.

* Honnête Homme = parfait homme de cours, idéal auquel ont doit tendre, qui plaît au souverains (politesse, flatterie, mesure, goûts...)

*Genres littéraires :

-Théâtre (tragédie cathartique, purification des passions, « la comédie corrige les mœurs par le rire » Molière

-Les moralistes (fragment, Maximes, sentences)

-Le roman psychologique (brièveté, authenticité, vertus morale, passion, inverse des romans fleuves)

-La fable ( didactique, moralités, allégorie)

-Le genre épistolaire (virtuosité du style, diversité des thème ex : lettres privées de Mme de Sévigné)

*Caractéristique d’écriture : clarté, vraisemblance, plaisir, bienséance = règles strictes

Les trois unités = action, temps, lieux ; séparation des genres, langage épuré, élégant, équilibre, justesse des termes essentiels, beauté, métaphore, hyperboles, antithèses, parallélisme…

« Jamais aux spectateurs n’offrez rien d’incroyable, le vrai peut être quelquefois pas vraisemblable. » N. Boileau Art poétique (1674)

3/La Préciosité :

* Réaction mœurs grossière cours Henri IV, nouveaux codes féminins, création des salons = naissance terme « précieux »

*Idéal de raffinement et élégance, conversation mondaine, Jeux littéraires, lecture des nouvelles œuvres, éloge des sentiments distingués, défense droit des femmes et de l’éducation, refus mariage imposé, utilisation de périphrase

« Il se fait en moi un combat d’amour de pitié et de devoir qui semble déchirer mon âme et dont les effets sont si cruels pour elle que de quelque coté que penche la victoire elle me sera toujours également funeste » M de Villedieu.

*La morale provient de débats et de longues réflexions littéraires ou scientifiques au sujet d’un texte, d’un courant, d’une pensée… Elle permet ainsi, par une vision plus objective de concilier, de prendre la position du milieu et d’accorder une part de vérité à chacun des deux camps opposées. C’est le «  cependant » de la réflexion qui trouve un accord entre les deux partis extrêmes.

« La

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