La princesse de Clèves, Madame de La Fayette

La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette

L'auteure ( 1634-1693), de son vrai nom Marie-Madelaine Pioche de la Vergne comtesse de La Fayette. Elle est issue d'une famille aisé de la petite noblesse, elle épouse monsieur de la Fayette et devient mère de deux enfants. A 16 ans, elle devient dame d'honneur de la reine Anne d'autriche, et commence à acquerir une éducation littéraire et apprend l'italien et le latin. Petit à petit, elle introduit les salons littéraires en vogue. Apes son mariage, elle fréquente de plus en plus la haute société de la cours de son mari. Elle devient alors une femme de lettres reconnue. Elle compte en effet parmi ses ami(e)s Henriette d'Angleterre ( la femme du frère de Louis XIV), l'écrivain Français de la Rochefoucauld, Jean Racine, Pierre Corneil et Nicolas boileau.  Son roman le plus célèbre La Princesse de Clèves connait dès sa publication un immense succès. En effet, l'auteure y introduit une héroine qui incarne l'idéal du siècle et ce défini par une fine annalyse psychologique des personnages. Son oeuvre s'inscrit dans le mouvement du classicisme. Ce courant littéraire se caractérise ici par l'évocation de valeurs et de critère qui tentent de décimé cet idéal, à travers la figure de l'homme et de la femme virtueuse et qui développe une esthique fondé sur une recherche de la perfection. La Princesse de Clèves relate l'histoire d'une jeune fille, Mlle de Chartres, qui, une fois marié sera divisé entre le choix d'honnoré son mariage avec M. De Clèves ou céder à la passion amoureuse avec le Duc de Nemours. FAIRE RESUME DE L'EXTRAIT

LECTURE DU TEXTE

Problématiques envisagées:

-En quoi Mlle de C. représente-elle un idéal féminin?

-Dans quels mesures le portrait de Mlle de C. est-il élogieux?

-En quoi l'éducation de Mlle de C. participe-t-elle à un portrait élogieux?  

Afin dé répondre à cette problématique, dans un premier temps sera étudié le portrait élogieux de la jeune femme, puis L'éducation hors du commun qui lui à été faite.

I – Un portrait élogieux de Mlle de Chartres

A- Une figure de la perfection

*Cet extrait étant la 1ère apparition de Mlle De Chartres dans le roman, on ne la connais donc pas encore le nom de l’héroïne. Le lecteur la découvre à travers le regard intrigué et admiratif des courtisans. Tout est mis en œuvre pour retarder son apparition et susciter l’intérêt. Elle est présenté comme un être excéptionnel, tout d'abord par son statut social ligne 5. Elle est riche et apportera une dote confortable à son futur mari ce qui provoque l'envie et le désir.

*Son portrait physique est hyperbolique notamment par la répétition de « beauté», associé au terme «parfaite» ou encore «grande». A cela s'ajoute à la ligne 2 dans «une beauté» qui souligne la rareté de ce physique qui correspond au canons esthétiques du XVIIeme siècles lignes 30-32.

B – Une femme admirée et admirable

*Mlle de Chartre apparaît dans un cadre superficiel: un bal organisé par la Cour où dominent les apparences, les artifices afin de se faire voir. Ainsi à son arrivé tous les regards se tournent vers elle, souligné par le champs lexical de la vue: «il parut/ attira les yeux de tous le monde/ admiration/ voir/ un éclat qu'on a jamais vu qu'à elle ...»

* Son portait morale est aussi élogieux que son portrait physique puisqu'elle est présenté comme une jeune fille respectable, maîtrissant les codes de la vie mondaine et dont le moral demeurt iréprochable.

*L'évocation de son éducation marque une pause dans sa déscrition afin de mieux présenté au lecteur la perfection que représente cette jeune fille dans ce cadre de bal, de faux semblant et de plaisir.

*L’héroïne n’est nommée directement qu’à la fin du texte (« il fut surpris de la grande beauté de Mademoiselle de Chartres »). Madame de la Fayette met ainsi son héroïne en valeur, dévoilant petit à petit ses multiples qualités.

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