Jacques Réda, La Bicyclette

La Bicyclette :

Introduction :

Jacques Réda est un poète du XXème siècle. Il reprend le modèle de Rimbaud qui se disait voyant car il portait un regard original sur ce qui l’entourait. Les observations de Jacques Réda sont alors le fruit de son projet poétique, il s’agit de son point de départ. Il aborde donc des thèmes modestes, de la vie quotidienne qu’il vient sublimer par la poésie. Il le fait notamment dans le poème La Bicyclette qu’il publie en 1989 dans son recueil Retour au calme où il donne une dimension exceptionnelle à cette bicyclette ainsi que dans l’environnement dans lequel elle se trouve.

=lecture du poème

• PB : Comment, par la magie poétique Réda parvient à transformer une simple bicyclette en un objet merveilleux ?
• Plan : 1-La découverte de la bicyclette

                 2-un moment de calme et d’harmonie  

                 3-la métamorphose du vélo

Analyse linéaire :

1ère partie :

-Indication spatiale : « dans la rue » + indication temporelle : « dimanche à six heures » => cadre spatio-temporel posé dès le premier vers, cadre très banal, ordinaire

-Participe présent : « passant » => suggèrent le calme, propice à la métamorphose

-L’adverbe « soudain » est mis en relief par un contre-rejet => changement brutal de rythme, dès lors que le poète voit la bicyclette

-L’indication spatiale « corridor » ainsi que le participe passé « fermé » => restreint le champ de vision sur la bicyclette

-Pronom personnelle « on » => fait référence à l’écrivain et peut englober nous lecteur

-Champ lexical de la nature « feuilles », « jardin », « branches » => transporte d’un milieu urbain à un milieu naturel

-Poète s’attarde sur particulièrement sur la lumière notamment avec la métaphore filée de l’eau : « torrent de soleil » mais aussi « pulvérise » et « des gouttes » => dépeint une profusion de lumière

-Le verbe d’action « roule » donne vie à cette analogie entre la lumière et l’eau => donne une idée de mouvement à ce paysage

-L’adjectif « palpitant » donne vie à ce paysage

-Usage de la polysémie du nom « rayons » => ceux du soleil et ceux du vélo

-métaphore de l’eau avec des gouttes d’eau qui se transforment en or : « gouttes d’or »

- La régularité de l’alexandrin qui est ici qualifié « de proportions parfaites » illustre aussi la perfection de l’objet décrit, il réalise donc l’éloge de la bicyclette

-Éloge de la bicyclette qui est mis en valeur par la présence d’un alexandrin avec une césure à l’hémistiche => régularité de ce vers illustre la perfection de l’objet décrit

-Adjectifs utilisé donne une image majestueuse du vélo avec les adjectifs « grand » et « parfaites »

-L’adjectif « noir » contraste avec la lumière dorée => image d’un vélo élégant

-le vélo prend vie sous nos yeux grâce à L’enjambement « qui touche à peine au mur » => vélo semble tenir debout seul comme un être vivant

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