Gargantua, Rabelais

Le texte étudié est un extrait de l’œuvre intitulé Gargantua écrite par François Rabelais. François Rabelais était un écrivain, médecin, français du XVI. Il est surtout connu pour ses œuvres littéraires satiriques et humoristiques, dont l’une de ses plus connues « Gargantua ».  Etant petit Rabelais a reçu une éducation humaniste c-à-d, une éduction riche et variée. « Gargantua » fait partie d’une série romanesque suivant l’histoire d’un certain Pantagruel, mais dans Gargantua, nous suivons l’histoire de Gargantua de la naissance jusqu’à la maturité, qui le père de Pantagruel. C’est à travers le Rire que Rabelais fait passer des sujets importants comme la guerre ou encore l’éducation.

Cet extrait provient du chapitre 21, c’est la période de l’enfance et de l’adolescence de Gargantua qui va recevoir une première éducation scolastique médiévale c-à-d, une philosophie grecque qui mettait en avant l’art oratoire avec un raisonnement fallacieux.

Notre fil directeur cherchera à montrer comment Rabelais fait-il la satire de la mauvaise éducation scolastique dans cette œuvre.

Pour les mouvements, tt d’abord nous avons transition avec l’ancienne éducation, ensuite la description d’une journée de formation scolastique, puis un éloge paradoxale de la mauvaise éducation scolastique

Analyse Linéaire

 (1er mouvement)

Pour commencer, nous pouvons voir que Rabelais fait un portait valorisant de G en mettant en avant ses qualités comme la motivation avec « souhaita de tt cœur » qui montre que celui-ci est déterminé à recevoir la nouvelle éducation ou encore le respect et la confiance qu’il a envers Ponocrates « en s’en remettant à Ponocrates ».

Ensuite, il va nous montrer donc la nouvelle pédagogie moderne qui sera enseigné par Ponocrates. Cette pédagogie est caractérisée par plusieurs facteurs mais l’empirisme est l’un des points le plus importants. L'empirisme une démarche s’appuyant sur une expérience concrète. Donc nous pouvons cette empirisme par le faite qu’il fait une observation de la mauvaise éducation de G : « lui ordonna de se comporter selon sa méthode habituelle, afin de savoir par quel processus ».

Puis enfin, il fait la satire du narrateur reposant sur un paradoxe ironique renforcé par l’anaphore hyperbolique « si long, si sot niais et ignorant » car normalement une pédagogie est sensée faire progresser et non rabaisser.

(2nd mouvement)

Ensuite Rabelais va faire la description de la journée de formation scolastique, nous pouvons voir que cette journée est rythmée grâce aux connecteurs logique donc il y a une description chronologique des différentes étapes de l’éducation scolastique de G, il va séparer la journée en trois activités.

Le réveil, une activité physique et une activité hygiénique, activité scatologique, puis une activité alimentaire.

Donc premièrement, il y a le réveil plutôt tardif (8 ou 9h) qui reflète le manque de discipline de G et il fait une critique de la paresse.

Puis, il fait une satire reposant encore sur un paradoxe ironique. Les maitres ont recours à un argument d’autorité biblique « ses anciens maîtres alléguant les paroles de David : « C'est vanité que de vous lever avant la lumière » ». Ils justifient leurs réveilles tardif par le faite que David, qui est une figure religieuse l’ait dit.

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