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Pantagruel ou Gargantua Rabelais

Fiche de lecture : Pantagruel ou Gargantua Rabelais. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2013  •  Fiche de lecture  •  1 105 Mots (5 Pages)  •  1 125 Vues

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COMMENTAIRE DE TEXTE

François Rabelais (connu aussi sous son pseudonyme d’époque Alcofribas Nasier) est une figure emblématique du XVI° siècle à multiples facettes. Prêtre évangélique, médecin et nous concernant, grand écrivain de la Renaissance. Les principaux objectifs qui l’ont poussé à la rédaction des œuvres de Pantagruel ou Gargantua furent à la fois la volonté de remettre à jour une certaine culture antique à valeur morale, de tourner le dos aux derniers siècles écoulés par le biais de la parodie du roman de chevalerie, et de proposer dans ses œuvres une culture populaire, paillarde et grivoise, s’opposant ainsi à l’austérité ecclésiastique (bien qu’il fut lui-même un religieux). L’extrait que nous nous apprêtons à étudier, est un extrait du chapitre 7 intitulé «Comment le nom fut attribué à Gargantua et comment il humait le piot ». Après nous avoir décrit, dans le chapitre l’étrange naissance de Gargantua, sorti du corps de sa mère par l’oreille, Rabelais raconte dans le chapitre suivant comment se sont passés les premiers temps de son enfance un an et dix mois Ce récit reprend la tradition des romans de chevalerie qui décrivent l’enfance prodigieuse du héros, mais en la parodiant d’une part et en attachant d’autre part une importance inhabituelle à la vie du nourrisson, ce qui est une nouveauté dans la littérature. Nous pourrions ainsi nous demander en quoi le portrait humoristique d’un nourrisson hors du commun nous permet de mettre en évidence la volonté parodique et satirique de Rabelais dans cette œuvre.

Nous verrons donc dans un premier temps..

Dans un second temps..

Et enfin..

I) Le portrait humoristique d'un nourrisson hors du commun

A. Le ton burlesque de la description

- Pour son allaitement ordinaire ;

Le bonhomme Grandgousier, pendant qu'il buvait et se rigolait avec les autres, entendit l'horrible cri que son fils avait poussé en entrant dans la lumière de ce monde, quand il braillait pour demander: "A boire! à boire! à boire!" Ce qui lui fit dire: "Que grand tu as!"(sous-entendez le gosier). A ces mots, les assistants dirent qu'assurément il devait, pour cette raison, recevoir le nom de Gargantua, pour suivre le modèle et l'exemple des anciens Hébreux, puisque telle avait été la première parole de son père à sa naissance. Outre sa précocité à parler, ce détail insiste surtout sur sa prédisposition à aimer le bon vin, thème amplement développé dans la suite du chapitre . Grandgousier y condescendit, et la chose convint tout à fait à la mère. Ensuite, pour apaiser l'enfant, on lui donna à boire à tire-larigot, puis il fut porté sur les fonts, où il fut baptisé, comme c'est la coutume des bons chrétiens.

B. Gigantisme et démesure

(autre version de l’histoire prétend qu’il fut allaité par sa mère qui pouvait traire Une de ses mamelles quatorze cent deux pipes neuf potées de lait à chaque fois. On notera la précision comique de ces chiffres. D’autres expressions traduisent cette démesure : quand il crie, on lui donne à boire à tire- larigot locution adverbiale qui date du 16ème siècle et qui signifie en grande quantité. C’est sans nul doute à cette alimentation généreuse qu’il faut attribuer sa bonne trogne et ses presque dix huit mentons) j’ai trouvée ca comme info sur le net les filles. Il serait utile d’y mettre concernant l’avant chapitre et celui à étudier maintenant. Intéressant de faire le lien.

Et dix-sept

...

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