Commentaire littéraire sur Germinal de Zola

Deflubé Théo                2°11

Emile Zola dans son Roman Germinal décrit la dure condition ouvrière. L’extrait que nous allons étudier retranscrit l’effondrement du « Voreux » la mine emblématique de ce roman, cet effondrement est observée par les ouvriers de cette mine, impuissants face à cette situation. Afin de commenter cet extrait nous allons tout d’abord aborder l’axe de la catastrophe, et ensuite celui d’un texte symbolique.

Zola tout au long du texte utilise un vocabulaire violent afin de décrire la catastrophe. Il utilise des adjectifs comme « énorme » ; «considérable ». Ce vocabulaire permet d’intensifier auprès du lecteur l’intensité de l’effondrement. Le lecteur peut grâce à cela se mettre à la place de la foule vivant l’effondrement. Également pour intensifié la scène, Zola détail énormément son texte. Il détaille les matériaux de la mine en train de s’effondrer, il détaille ce que chaque partie de la mine fait, les sons, les vibrations. Tous ces détails permettent au lecteur de visualiser le mieux possible la scène que Zola essaye de décrire. Le lecteur peut donc mieux ressentir la violence de la catastrophe.

Zola utilise beaucoup d’expression servant à décrire l’ambiance sonore de la scène. Par exemple il décrit un chien aboyer ligne deux et dix, les cries de la foule à la ligne 9. Également, Zola accorde une certaine importance à la notion du temps, à plusieurs reprises il détaille le temps passé, grâce à cela nous pouvons nous rendre compte de la durée de l’effondrement. Nous savons qu’il à duré sept heures comme dit ligne trente huit, la pause entre le premier et second effondrement a duré une heure et demi comme expliqué ligne dix huit, et ligne trente cinq. Nous pouvons d’ailleurs ressentir cette accalmie grâce à l’écriture de Zola. Le passage parlant de cette heure et demi de pause est beaucoup plus lent que ceux parlant de l’effondrement. Les actions s’enchaîne moins vite et le vocabulaire y est moins violent. Zola arrive à faire ressentir le répit grâce à sa manière d’écrire.

Nous pouvons dire de ce texte qu’il est symbolique car il aborde des sujets important, il aborde ces sujet par différents procédés notamment la personnification de la mine. Zola parle de cette mine comme il parle d’un personnage, même plus précisément d’un monstre qui est hostile pour ces ouvriers. Le texte peut donc prendre une tournure épique, associant la foule, les ouvriers au héros et la mine, le capitalisme au monstre. Les ouvriers se battant contre leur condition et contre le capitalisme que cette mine représente.

Cependant cette mine est ce qui fournit le travail des ouvrier, et ce qui les fait vivre. Les mineurs sont donc dépendant de cette mine malgré l’hostilité qu’elle représente. C’est ça qui engendre leurs réactions durant la destruction du Voreux. Durant la destruction ils sont affolés, ils « crient » comme dit ligne cinq. Mais à partir du moment ou l’écroulement s’arrête ils sont beaucoup plus silencieux, même leur espoir renaît à partir de la ligne trente deux. Mais quand l’écroulement reprend leur réaction n’est pas exprimé. Cela peut être due à la chute de tout leurs espoirs. Malgré le danger que cette mine représente pour eux, ils ne veulent pas pour autant sa chute. Les ouvriers sont près à accepter leur condition pour pouvoir vivre. Ils n’ont pas le choix de l’accepter, c’est grâce à cela que l’on se rend compte de tout le système de capitalisme que ce texte représente. Ils sont enfermé dans cette situation sans pouvoir rien changé sous peine de ne plus avoir de travail. Et c’est là que l’écroulement de la mine représente la chute de se système. Le moyen d’oppression maintenant détruit les ouvriers sont comme libérés.

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