Commentaire composé sur Germinal de zola
Commentaire de texte : Commentaire composé sur Germinal de zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Trinity • 20 Avril 2023 • Commentaire de texte • 1 853 Mots (8 Pages) • 291 Vues
Commentaire composé français ; germinal Zola : pressing INTRODUCTION
Zola, écrivain du XIX siècle. En 1885 apparait Germinal, 13e volume des Rougon-Macquart. Appartenant au groupe du naturalisme, il écrit des romans qui présentent des familles de classes différentes.
Le nom « germinal » est formé sur le verbe « germer » qui désigne la première phase de développement des plantes. Le mot cache également « mine », ce qui est significatif car le roman se déroule dans une mine. « Germinal » est aussi un mois du calendrier révolutionnaire, utilisé de 1792 à 1806.On comprend donc que ce titre fait référence aux mines et au printemps.
L'histoire se déroule dans une mine. Cet extrait oppose la mine et la bourgeoisie lors d'une rencontre entre la famille maheu et madame Hennebeau. Il y a donc une confrontation entre les deux classes sociales.
Après avoir montré le fossé entre les riches et les pauvres à travers les personnages en présence et leurs attitudes ; nous montrerons ensuite la mise en scène voulut par Zola dans cet extrait.
Dans cet extrait la présentation des personnages est très variées. Nous avons les Parisiens (les invités) qui sont désigné par apparence « décoré » avec un signe ostentatoire « manteau de fourrure » et anonyme « la dame », « le monsieur ». Puis madame hennebeau malgré qu’elle-même Privilégie son apparence « la crainte de tacher sa toile de soie bronze, drapée d’une mante de velours noir » elle est représenté avec un physique plutôt flatteur « maturité superbe » ; « un peu alourdie » ; « grande ». A contrario la famille des maheu avec leurs « odeur de fade misère », ont une présentation physique péjorative, la maheude est une « brave femme avec 7 enfants », le beau-père bonnemort est mal en point il est « démoli » par la misère, c’est une « carcasse », « raide », avec une « face terreuse ». Alzire la ‘’victime innocente’’ est quand a elle « bossu » ce qui montre que les enfants sont déjà atteint par des signes de misère « avec leurs têtes » ; « embroussaillées », « couleur de paille ».
De plus, l’attitude des personnages est propre à chacun d’eux. Les parisiens (les invités) sont hypocrite envers les maheu « les beaux enfants alors qu’elle les trouve affreux » ; ils sont d’un enthousiasme ridicule car ils mettent en valeur un contresens « cocagne » et « thébaïde ». Le monsieur est surtout content de partir malgré la joie qu’il essaie de faire paraitre « c’est merveilleux, merveilleux ! ». Mais nous avons quand même une évolution de ces personnages qui prennent conscience de la misère de cette famille « les trouvais affreux ». Ensuite mme hennebeau est quand a elle sans gêne, il n’y a pas d’inversion dans ces question « vous permettez, n’est-ce pas », elle parle tout de suite aux invités « entrez, entrez nous ne gênons personne…hein ?» alors qu’elle n’est pas chez elle. Elle se force à faire bonne figure « souriait avec effort » ; « sans laisser trop paraitre ». Elle hyperbole ces propos « Nous leurs donnons du charbon plus qu’ils n’en brulent » ; « Un médecin les visite deux fois par semaine ; et quand ils sont vieux, ils reçoivent des pensions » comme si la famille maheu avait une vie parfaite ce qui montre qu’elle est totalement indifférente « sans jamais s’inquiéter ». C’est une personne méprisante « et cette brave femme à 7 enfants ! Tous nos ménages sont comme ça », « elle s’impose par des paroles(affirmations) patriarcale « est-ce propre encore » ; « jamais plus de bruit que ça, mœurs patriarcales, tous heureux » et même par des pronoms quelle emploie «ma brave femme » qui montre qu’elle est supérieure aux maheu. Elle est en autosatisfaction cynique « La compagnie leur loue 6 francs par mois. Une grande salle au rez-de-chaussée » ;« Bien qu’on ne fasse aucune retenue sur les salaires » ;« A cause du bon air et de la tranquillité » ; « tous heureux et bien portants ».Et pour finir La famille Maheu, anticipe les désirs des bourgeois: "la maheude s’était précipitée pour offrir des chaises", "le monsieur et la dame" , la maheude se montre polie devant ses visiteurs et répond aux moindres de leurs questions « la maheude dut dire leur âge » Les enfants se tiennent du mieux qu'ils le peuvent, sous les consignes de la mère « quelle jolie petite ménagère, avec son torchon ! » , Le grand père fait lui aussi un effort envers les invités « il préféra sortir pour cracher dehors ,dans l’idée que son crachat noir allait gêner le monde . »
Enfin , Zola étant un bourgeois, il va donc bien faire la différence entre les classes sociales qui l’entoure et cela va se ressentir dans ses œuvres. Les maheu ont ici un dialogue indirect « et la maheude dut dire leur âge » on ne sait pas ce qu’elle dit réellement, le narrateur transpose les pensées, nous devons en tant que lecteur interpréter les paroles ou les pensées du personnage .Alors que les parisien ou mme hennebeau ont un dialogue direct, ils interagissent ensemble « une thébaïde ! un vrai pays de cocagne ! murmura le monsieur » leurs paroles sont introduit par des guillemets, un verbe de parole et un tiret contrairement aux maheu ; ce qui montre l’importance des personnages . Les invités ainsi que mme hennebeau sont supérieurs aux Maheu. 1007mots
Il appui les différences entre les personnages avec l’hypocrisie de mme hennebeau « un médecin les visite deux fois par semaine » contresens car le père bonnemort est dans un état pitoyable « crachat noir » puis la valorisation de leur maison soit disant idéal « une grande salle au rez-de-chaussée, deux chambres en haut ,une cave et un jardin » cela est en contradiction avec « répugnée par l’odeur fade de la misère » et pour finir le sentiment de honte face à leur pauvreté qui est ressentie par la maheude est accentué par le rabaissement permanant de mme hennebeau lors de cette visite qui n’a aucune empathie pour « ce peuple d’ouvriers besognant et souffrant près d’elle ».
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