Commentaire composé Incipit Germinal
Commentaire de texte : Commentaire composé Incipit Germinal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oceane.sart • 23 Septembre 2015 • Commentaire de texte • 481 Mots (2 Pages) • 5 690 Vues
Commentaire composé
- Introduction:
L'extrait étudié se situe au début de Germinal écrit en 1885. Ce roman évoque la dure vie des mineurs. L'incipit nous fait la connaissance d'un personnage anonyme se trouvant dans un milieu hostile. On sait qu'il traverse le paysage glacé et obscur. Nous allons dans un premier temps découvrir ce personnage anonyme puis ce paysage hostile et enfin comment ce paysage se transforme en une vision fantastique.
- Décor et personnage
Nous nous déplaçons à travers un homme non nommé « l'homme », «il ». L'auteur donne très peu d'informations sur le protagoniste mais nous savons que c'est un homme démunis « seul », il est pauvre au niveau de ses habits « coton aminci de sa veste ». Nous savons également qu'il est mal en point, il souffre de ses mains « faisaient saigner ». Il a une situation sociale défavorable « ouvrier sans travail et sans gîte ».
L'homme marche dans un milieu hostile.
L'auteur nous donne beaucoup de détails sur le paysage qui entoure l'inconnu, ce qui est réaliste, nous savons qu'il est sur une « plaine rase » marchant sur « la grande route de Marchiennes à Montsou » qui soit dit au passage Marchiennes est une ville qui existe réellement. De la ligne 1 à la ligne 9, on a une description de la platitude du paysage. De la ligne 13 à la ligne 28, la description montre l'aspect glacé du paysage. Nous avons ensuite un paysage industriel « aucune ombre d'arbre », « grosses planches fermant une voie ferrées ». Plus loin il aperçoit « pignons », « constructions », « cheminée d'usine », « cinq ou six lanternes » c'est l 'univers minier. C'est un paysage sombre, il est « très obscur » la nuit est comparée à de l'encre avec la métaphore « épaisseur d'encre ». Mais l'ouvrier a du mal a percevoir correctement le paysage « tête vide d'ouvrier ».
L'incompréhension du personnage fait alors apparaître la dimension fantastique du paysage. L'obscurité du paysage qui entoure l'homme nous fait penser à la dimension fantastique « pignons confus »il y a une « silhouette d'une cheminée d'usine ». Le site minier est vu par un homme épuisé ce qui fait déformer le décor. On a une image maritime à cause de la platitude du paysage. Le vent est agressif, il devient une souffrance et fait mal à l'homme. Le feu est suspendu « ils brûlaient si haut » ce qui connote l'enfer. Le paysage est animalisé « apparition fantastique ». La bâtisse est personnifiée « voix », « respiration grosse et longue ». La dernière phrase nous apprend que c'est une fosse ce qui produit un effet de chute.
- Conclusion :
Nous avons donc montré qu'à travers cette description réaliste se cache une dimension fantastique des lieux car leurs identification est incertaine. Le passage oppose un personnage seul et démuni à un monde hostile et glacé.
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