Dans les cités on survit grâce à la peur ?
Dissertation : Dans les cités on survit grâce à la peur ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Javier Castro • 11 Septembre 2017 • Dissertation • 1 316 Mots (6 Pages) • 508 Vues
Université Nationale
Faculté de Philosophie et Lettres
École de Littérature et Sciences du Langage
Atelier de Compréhension I
Javier Castro Peraza
Dissertation Dialectique
I Cycle, 2017
Dans les cités on survit grâce à la peur ?
La peur est l’une des émotions primaires de l’être humain. C’est pour cela qu’elle est toujours présente dans la société. Généralement, ce sentiment est vu comme une émotion négative qu’on doit éliminer néanmoins cette émotion est nécessaire pour survivre devant les situations dangereuses de la vie. Donc on se pose la question : est-ce que dans les cités où il y a de nombreux risques, on survit grâce à la peur ? D’une part l’instinct de survie, les changements physiologiques et la soumission aident les citadins à survivre dans les cités. D’autre part l’aide des autres, l’union des voisins et la prévention favorisent aussi la survie dans ce milieu.
Tout d’abord, l’instinct de survie joue un rôle important au quotidien parce que cette disposition naturelle va éloigner les personnes des troubles ou des situations qui constituent une menace pour elles. Donc les gens vont s’enfuir quand ils se sentent menacés, de manière à éviter des dangers. Dans le livre Le thé au harem d’Archi Ahmed, on a l’exemple de Madjid, il est effrayé par le père Pelletier et son chien, et vu qu’ils représentent une menace pour Madjid, il préfère rester loin et ne pas les confronter. On le constate dans l’extrait suivant :
« Quand il se trouve en bas dans le hall, en sortant de l’ascenseur il croise le père Pelletier, quinquagénaire bien tassé, tout fier de tenir en laisse son chien, un berger allemand impressionnant, et de surcroît méchant. La bête lève la tête vers Madjid qui s’écarte » [1]
De plus, la panique est un sentiment naturel qui cause des changements physiologiques, lesquels permettent à l’individu de surmonter un danger, soit en combattant soit en courant, c’est-à-dire la personne qui craint aura une poussée d’adrénaline ce qui lui rendra plus forte et plus vite. Donc ces capacités donnent à la personne plus de possibilités de sortir vainqueur. C’est le cas de la bande des amis, quand ils ont été surpris par la Milice dans la cave, même si les parents étaient plusieurs et étaient armés, la bande a réagi d’une manière courageuses et habile grâce à l’adrénaline de l’instant de panique, de sorte qu’ils sont sorti vivants. On le vérifie dans la citation suivante :
« Ils étaient bien « emportés », tranquilles quand une bombe lacrymogène explosa, juste en face, contre le mur du couloir. Panique dans la cave. Tirés brusquement de leur rêve, ils cherchèrent l’issue dans le désarroi total. Delphine hurla de peur. Pat la tenait par la main et la tirait vers la sortie... Madjid se défendait tant bien que mal. Des coups il en reçut, mais il réussit à sortir... »[2]
Ensuite, la soumission déclenchée par la crainte peut contribuer à éviter une fin tragique pour les victimes dans une situation de danger comme un vol, car l’attaquant peut avoir une arme ou il pourrait être plusieurs voleurs et il est vrai que souvent une seule personne ne pourra pas les vaincre. Afin de survivre, il faudra faire sentir à l’attaquant qu'il a le contrôle de la situation et rester immobile, parce qu'il peut s’altérer, se sentir défié et, par conséquence, il voudra prendre le contrôle de la situation et blesser gravement la victime. Tel est le cas de l’homosexuel qui a été agressé par Pat et Madjid, l’homme n’a pas confronté ces délinquants, il reste immobile et il n’a pas perdu que son portefeuille. On le vérifie dans la citation suivante :
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