Proust verdurin, analyse linéaire
Commentaire d'oeuvre : Proust verdurin, analyse linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar derftgyhju • 16 Avril 2023 • Commentaire d'oeuvre • 1 369 Mots (6 Pages) • 747 Vues
Proust Verdurin Oral
Marcel Proust est un auteur du XXe s. Aimant se rendre dans des lieux festifs, il passa sa jeunesse dans
les salons parisiens, en voyage et à côtoyer le milieu aisé parisien. À la mort de sa mère en 1905, il
reste reclus chez lui et consacre le reste de sa vie à un ouvrage de 7 tomes : A la Recherche du Temps
Perdu entre 1913 et 1927. Il y décrit la haute bourgeoisie, aristocratie française du XXe à travers des
personnages savoureux comme le couple Verdurin, bourgeois arrogants qui ont pour ambition de
tenir un salon mondain présent dans ce texte. Cet extrait est don tiré du 1er tome Du côté de chez
Swann et décrit le salon hypocrite de Mme Verdurin.
Pb : Comment le narrateur révèle-t-il la pauvreté intellectuelle et morale de son personnage à travers
un regard satirique sur son salon.
Partie 1 : l1 à 7 : Regard critique des salons à travers la description d’un temple du mauvais goût
Partie 2 : l8 à 18 : le rire terrifiant de Mme Verdurin
Partie 3 : l19 à 21 : la pointe
Partie 1 :
• Dans cette partie, le lecteur va avoir le droit à une description acerbe d’un salon parisien :
celui des Verdurin comme il est annoncé au début du texte avec “Mme Verdurin”.
• On observe directement un imparfait de description, l’on comprend dès lors que l’on va avoir
droit à une description plutôt acerbe du salon de cette femme.
• En effet, “le haut siège” marque de la hauteur, apparence à un trône. Mais la matière est bien
moins noble “sapin ciré”. Regard critique traduit par une allitération en “s”.
• C'est un cadeau sans valeur comme on peut le voir par le verbe “donné”. De plus “Qu’un
violoniste de ce pays” marque ses fréquentations diverses et ridicules. Par ailleurs, la
comparaison avec un escabeau est assez grossière voire ridicule.
• Pour accentuer cette ridiculisation, on observe deux propositions relatives à valeur
circonstancielles qui montre l’ironie de la situation : un objet hideux offert par quelqu’un qui
a du goût.
• Ainsi on a une première impression assez négative mais qui est corrigée par le “mais” qui
marque une justification de ce fouillis dans lequel elle reçoit. En effet, elle accepte la laideur
pour réchauffer ses convives, pour qu’il se sentent chez soir “afin que les donateurs eussent
le plaisir de les reconnaitre quand ils venaient”.
n observe par cette longue phrase, une surenchère d’arguments pour se justifier ce qui
donner un sentiment d’étouffement. Donne une impression ridicule à cette femme.
• Le ridicule de cette femme se traduit également par un manque de respect de la part de ses
convives car “elle ne réussissait pas”. Les convives peuvent être pour la ridiculiser lui offre des
objets encombrants et ridicules
• En effet, Cette première partie se finit d’ailleurs par une accumulation d’objets ridicules qui
encombrent le salon. Il s'agit par ailleurs d’une métonymie à l’image des personnages qu’elle
reçoit :
• Le paravent semble représenter les personnages hypocrites qui se cachent sous leur masque.
Le baromètre est par définition ce qui est sensible à des variations et permet de les apprécier.
C'est donc quelqu’un qui est toujours d’accord à ses interlocuteurs. La potiche représente les
personnes qui sont présentes mais qui ne suscitent aucun intérêt et ne parlent pas.
• Le fait que ce salon soit une accumulation de redites et un disparate d’étrennes marque bien
qu’elle reçoit toujours les mêmes types de personne ridicules et avec les mêmes
personnalités. Ceci pourrait ainsi être une comparaison avec la cour du roi car les courtisans
sont tout aussi hypocrites et sans intérêt que ceux que reçoit Mme Verdurin.
• Il y a ainsi un aspect militaire dans ce salon où Mme Verdurin fait régner l’ordre du haut de
son haut siège.
Partie 2 :
• Dans cette partie, le lecteur va découvrir le rire terrifiant de Mme Verdurin, comparée à un
oiseau.
• Cette partie est introduite par sa notion de hauteur “de ce poste élevé” ce qui montre sa
supériorité par rapport aux autres mais également son arrogance. Cela peut être comparé à
un juchoir. En effet, on observe une métaphore filée avec oiseau, “poste élevé”, “mimique
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